Fatigué suis-je. Actuellement dans ma tête, c'est le désastre.
Enfant on m'a toujours dit oh mon ange les monstres n'existent pas, ils ne sont qu'imaginaires. Mais en réalité, au fil des années, j'ai compris que ce n'était rien d'autre qu'un flagrant mensonge auxquel j'avais longtemps cru.Les monstres existent réellement. Je ne parle de ces monstres fictifs ou bien ceux qu'on pense être sous nos lits. Je parle de ces monstres qui sont devant vous, là, partout où nous sommes.
Ils osent te fixer droit dans les yeux pour au final te mentir, te trahir; et fais très attention aussi derrière toi, ils sont là, derrière ton dos à te mettre des coups de poignards.
Mais si tu te retournes pour regarder qui te remue le couteau dans la plaie, tu remarqueras que celui qui te souriais en face te fera du mal; c'est un cercle vicieux. On ne peut se fier à personne au fond.Pas même à ses propres parents qui vous crachent en permanence à la figure. Ce qui est vraiment très honteux. Ce genre de situation ne devrait pas arriver.
Désormais avec plus de recul et un grain de perspicacité, je comprends le sens des mots. Ces paroles dites par mon père qui me paraissaient très incompréhensibles tôt ce matin. à la fois incompréhensibles et sincères au premier abord malheureusement, elles ne l'étaient pas.
J'aurais tant aimé que ça le soit.
— je t'aime...chuchotais-je à nouveau en caressant du bout des doigts la feuille blanche.
Ces sept lettres qu'il m'avait chuchoté avant de sortir de ma chambre. Ces lettres qu'ils ne m'avaient plus dit ces dernières années d'ailleurs mais très sincèrement, avec du recul, je ne veux plus jamais les entendre. Surtout si ces mots ne sont que le reflet de l'hypocrisie et du mensonge.
La mine déformée par la tristesse, je comprends également, que ce n'était qu'une de ces techniques pitoyables pour s'éloigner le plus discrètement de ma personne afin que je ne les suivent pas pour rendre hommage à mon petit frère.
Mais aussi pour m'émouvoir dans un seul but : me prendre une fois de plus -de trop- en traître.
Mon père voulait se donner bonne conscience et me mettre dans sa poche.Il avait presque réussi. Malheureusement, pour lui, j'ai su garder cette rage en moi, qui m'a permis de me montrer forte et de ne pas tomber définitivement dans ses filets.
— je les déteste tellement, chuchotais-je en ravalant mes premières larmes.
Je ne voulais pas sangloter. Surtout pour des personnes aussi infâmes que sont mes parents cependant toute cette pression est trop lourde et douloureuse que je puisse la porter correctement sur mes épaules et sans même laisser l'émotion me gagner.
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Good Fire | Stephen James |
Fanfiction-" chaque emmerdeuse, à son emmerdeur." Un brun aux multiples tatouages. Une brune aux airs de princesse. L'un s'appelle Stephen. L'autre s'appelle Bruna. L'un a une passion pour les tatouages. L'une a une passion pour l'escalade. Différent au...