chapitre 32 |

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Remonté à bloc suite à la désagréable lecture du message de ma mère, je n'ai pas perdu une seule minute en attrapant mes vêtements éparpillés sur le sol de cette chambre et de les mettre en un temps-record

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Remonté à bloc suite à la désagréable lecture du message de ma mère, je n'ai pas perdu une seule minute en attrapant mes vêtements éparpillés sur le sol de cette chambre et de les mettre en un temps-record.

elle ne pouvait pas me faire une telle chose.

Impossible.

Ma mère a certes les pires défauts me concernant mais elle ne pouvait pas se montrer autant cruelle à cause d'une simple absence à mes cours.
Le peut-elle ? auparavant j'aurais probablement dit que non mais à cet instant précis, mes pensées sont tant emmêlées que je ne sais plus.

Il faut aussi que je cesse de me dire que ma relation avec elle va s'arranger dans les mois à venir alors que c'est tout bonnement impossible. Ça fait trois ans désormais.

Notre situation ne s'arrangera jamais. Il faut que je sois réaliste et que j'en prenne conscience aujourd'hui car demain ce sera trop tard.

Où vas-tu ? me demande soudainement Stephen -qui vient de revenir- me sortant de mes pensées.

— Je dois régler un problème, lui dis-je en attrapant mes bottines.

— Quel problème en particulier ?

— Tu n'es pas le seul à avoir des parents strictes sur le plan scolarité.

Je décide de ne pas m'étendre d'avantage sur le sujet en sachant qu'il ne comprendrait pas totalement ce que je lui dis puisqu'il ne sait rien concernant l'affaire Timéo.
Puis, je me suis assez confié.

Je refuse de l'embêter une fois de plus. Stephen a des choses beaucoup plus importantes à faire que de m'écouter me plaindre pendant des heures.

— Pourquoi tu n'appelles pas ta mère comme je l'ai fait ? j'ai encore des choses à te dire et je veux que tu restes avec moi.

Un petit sourire vient se dessiner sur mon visage.

— Ma mère n'est pas du genre à prendre mes appels et encore moins à être patiente le temps que je lui fournisse des explications. Le mieux que je puisse faire est de renter chez moi, m'exclamais-je en soupirant avant de reprendre, j'aimerais également rester avec toi et entendre ce que tu as à me dire mais tu vas devoir le faire une prochaine fois.

— C'est vraiment important. Tes parents peuvent bien attendre ?

— Mais lui est autant important.

J'aperçois la mâchoire du tatouée se contracter à l'entente de mes dires pas du tout doux.
Stephen a dû sans aucun doute comprendre qu'il n'était pas important à mes yeux -ce qui n'est pas le cas- ce qui explique le changement d'humeur qui vient de s'opérer en lui.

Good Fire | Stephen James | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant