Chapitre 60 | Épilogue.

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Bruna Watson

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Bruna Watson.
New-York.

Je suis vivante.

Mon avion n'a pas eu d'accident et mes heures hors du sol m'ont paru plus ou moins tranquilles puisque j'ai dormi une bonne heure dans l'espoir de faire diminuer l'énorme panique et l'appréhension que je ressentais.

Je pensais que ce vol allait être pénible surtout à cause des enfants mais il faut dire que j'ai touché le gros lot puisqu'il n'avait pas de bébé dans l'appareil ni de personnes très chiantes à mes côtés. D'autant plus que la compagnie aérienne et ses employés ont vraiment été superbes.


Ils ont rendu ce voyage très apaisant au lieu du contraire.


Depuis l'atterrissage — c'est-à-dire — plus de quatre heures, mon oncle Lincoln et son fils avec qui je m'entends très bien m'ont fait rapidement visiter les lieux et m'ont donnés les meilleures adresses de cette grandiose et magnifique ville qui m'émerveille déjà. J'ai vraiment hâte de bien m'installer et de découvrir tout ceci.

— Ce soir, nous mangeons au restaurant pour ton arrivée. Ça te va ? me demande Linc en me souriant.

— Parfait.

Je lui souris en retour puis retourne à mes occupations. Je range mes vêtements dans l'énorme armoire aux portes coulissantes, à l'énorme miroir collé directement dessus et d'une couleur rouge sang. J'adore vraiment. La maison en soi est vraiment très belle, moderne et spacieuse.

— Tu ne réponds pas ? me questionne-t-il en fronçant les sourcils.

Je baisse automatiquement mes prunelles vers mon téléphone qui n'a cessé de me faire parvenir message et appel depuis mon arrivée dans cette nouvelle ville. Je n'ai pas répondu aux nombreux messages bien que l'envie de le faire était bien présente.

— Non.

— Réponds au moins à ton père. Envoie le balader histoire qu'il ne fasse pas appel aux flics en pensant que tu as disparu.

— Je n'y avais pas vraiment pensé. Je vais le faire immédiatement puis je bloquerais son numéro.

— Fait donc ça, poulette !

Il quitte ma nouvelle chambre aux murs très colorés. Du rose d'un côté, du vert d'un autre mélangé à de  l'orange. Ça peut paraître très bizarre comme décors mais je trouve cela très original et joli, au final.

Ce mélange aussi affreux qu'il puisse paraître dit à la parole n'est absolument pas moche une fois les yeux posés dessus.

Je dépose une dernière couche de vêtements rangés en une catégorie dans un des tiroirs puis attrape mon téléphone. J'ignore automatiquement les messages venant de Stephen et appuie sur ceux de mon père. Celui-ci dit être très inquiet et veut m'entendre au téléphone au plus vite sinon il se verra dans l'obligation de faire appel aux flics.

Je lève les yeux au ciel et rédige un message à mon père pour la rassurer même si l'envie de le faire me manque.


Pas la peine. J'ai juste quitté le nid “ Familial ” ne supportant plus être à vos côtés. Je t'en prie ne contact pas la police. Ça ne servirait strictement à rien. Sache que je suis entre de bonnes mains cependant je ne te dirais pas où je me trouve.
Je ne veux pas que tu le
saches.
Maintenant que tu as eu de mes nouvelles, je te supplie de ne plus m'envoyer de message. Je veux reprendre vie et je n'y arriverai pas si tu persistes à faire semblant avec moi. Bonne continuation.


J'envoie mon message sans prendre le temps de relire. Je patiente quelques minutes devant mon écran avant de recevoir un nouveau message de mon père.

— Bon Dieu, tu es en vie. J'ai vraiment pris peur en voyant ta chambre vide. En remarquant que tu ne revenais pas de ta journée. Bruna, je t'en prie, tu ne peux pas m'effacer de cette manière de ta vie.
J'ai fait d'énormes boulettes, j'en ai entièrement conscience mais ne me raye définitivement pas de ta vie. Je veux me racheter. Laisse-moi une seconde chance.
J'ai déjà perdu mon fils, je refuse de perdre ma fille.
Je t'aime. Reviens s'il te plaît.

Les dernières phrases de son message ont l'effet d'un douloureux pincement au coeur néanmoins je ne me laisse pas attendrir plus que ça — pas une fois de plus — et lui rédige un dernier message.

— Tu as perdu ta fille à la seconde où Timeo n'était plus de ce monde.
Il fallait y réfléchir avant. Le comprendre avant. Être plus réactive. Désormais, il est trop tard. Les pots cassés ne pourraient être recollés. Jamais. Alors ne persiste pas et accepte la dure réalité. Personnellement c'est ce que j'ai fait en montant dans cet avion.



Et, je le bloque.

Honnêtement, je ne pensais pas que ce serait autant difficile de mettre un terme à tout contact avec un de mes parents mais au fond je sais que c'est un mal pour un bien. En quittant Seattle, je me suis promis de repartir de zéro et c'est ce que je vais faire.

Je saisis donc le numéro de Stephen et le bloque également. Ne lui laissant aucune chance et c'est bien mieux ainsi.

À moi, la nouvelle vie.

Je suis enfin prête à l'affronter.

Je suis prête à vivre.




Fin.






Le premier tome — comme vous l'avez remarqué — vient d'être bouclé. Mais vous pouvez dès a présent retrouver le deuxième tome intitulé Back To You sur mon profil.

Question : qu'avez-vous pensez de ce premier tome en général ? Souhaitez-vous voir des changements ?

Sinon, j'ai une autre histoire en préparation et j'aimerais que vous répondiez à cette question : Zac Efron ou Cody Christian pour le perso principal ? Si aucun ne vous plaît avez-vous des suggestions ? 

Good Fire | Stephen James | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant