chapitre 44 |

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Bruna Watson |

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Bruna Watson |

depuis le départ de mon oncle pour une durée indéterminée, mon inquiétude s'agrandit au fil des journées que je passe sans avoir de ses nouvelles et encore plus quand, mon téléphone sonne m'annonçant ainsi que Sarah essaie de me joindre.

Je ne devrais pas m'en faire autant mais c'est plus fort que moi. Être loin de mon parrain me donne la nausée et m'offre une magnifique source de stress en plus. Rapidement, mettant toutes mes craintes dans une petite boîte qui s'ouvrira à nouveau une fois cet échange terminé, je décroche et dis :

— qu'est-ce qui se passe ? est-ce qu'il va bien ? et, vous ?

— tout va bien, me rassure Sarah d'une voix douce, comment te portes-tu ?

— super, soufflais-je, je vais bien.

— très bien. Si, je t'appelais c'était pour te dire que nous allons prendre l'avion ce soir pour revenir sur Seattle.

quoi ? mais, pourquoi ?

— Michaël veut à tout prix te revoir...me dit-elle la voix pleine d'émotion.

Je ferme lentement mes paupières suite à cette révélation qui s'abat sur ma personne tel un tsunami. Je sens mon coeur se comprimer ainsi qu'un mal de ventre tout juste naissant.

— c'est mauvais de prendre l'avion dans son état ? je crois qu'il est interdit de prendre l'avion quand on est malade. Il doit rester à Londres, je dis.

— la compagnie aérienne est d'accord, s'il est accompagné d'une personne pouvant lui prodiguer les premiers soins et autres. Puis, tu sais comment il est ? dit-elle en riant doucement, ce qu'il souhaite, il a ! il n'aurait pas lâché l'affaire avant d'avoir la permission.

J'inspire fortement et m'assieds sur le banc blanc qui est installé devant la demeure des James. Ma main droite passe dans ma chevelure épaisse dans l'espoir que cette anxiété qui m'a pris par surprise disparaisse. Mais celle-ci demeure présente. Elle ne veut pas prendre conger.

— il veut te revoir chérie, tout comme nous. Avec Dua, nous avons pris la décision de revenir sur Seattle et de vendre la maison à Londres. Excuse-nous.

— pourquoi ? je demande en fronçant les sourcils.

je sais que tu devais venir vivre chez nous, cet été. À cause de nous, tu ne pourras pas...

Good Fire | Stephen James | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant