삼십칠 도 (Thirty seven degrees) [HyungWonHo]

이십오도

Je suis vache avec ce chapitre, il est coupé brutalement mais il est long ça compense :B 
Vous allez me haïr :B

HyungWon n'avait fichtrement pas compris pourquoi WonHo n'était pas revenu de la soirée et ne l'avait pas prévenu de son départ. C'était à peine si DongHyun lui avait dit qu'il l'avait vu partir sans avoir le temps de lui demander pourquoi il s'en allait. Alors forcément, le DJ avait décidé d'éclairer ça, puisque bon, c'était quand même son ami non ? Et puis ne plus le voir tout les jours lui faisait bizarre alors toutes les occasions pour aller lui rendre visite étaient bonnes. C'était ainsi qu'il s'était retrouvé à poser sa soirée pour le mardi suivant, bien décidé à aller sur son ancien lieu de travail afin de voir WonHo quand même un minimum. Ils avaient à peine parlé ensemble avant que son service ne débute... Dommage d'ailleurs, il aurait voulu son avis sur son travail, celui de sa sœur lui importait peu et celui du petit ami de cette dernière encore moins.

Le week-end s'était finalement écoulé. Le samedi soir avait été finalement banal puisque WonHo n'avait pas pu assister à la performance du DJ et s'était retrouvé chez lui, dans son lit, à regarder des films jusqu'à l'aube. Et puis il avait dormi pendant quelques heures et vers quinze heures, quelqu'un était venu le chercher, comme au bon vieux temps... Le blondinet l'avait suivit, prenant place sans un mot dans un véhicule banal qui se fondait dans le décor, et était arrivé dans ce taudis qu'il avait espéré quitter à jamais. Malheureusement les choses étaient ainsi et il ne pouvait se dérober à son destin. Dans cette même pièce sordide que plusieurs mois auparavant, il avait vu les gens défiler, quatre cette fois, et avait comme toujours servi d'objet à leurs désirs pendant plus d'une heure par personne. Ils devaient avoir payé cher pour avoir le privilège de marquer sa peau de leurs suçons et traces de coups et d'ébats divers. Tant mieux, DongHyun le laisserait tranquille pendant la semaine.

Quand mardi arriva, HyungWon n'avait que peu pris de temps pour se préparer. Une tenue ordinaire, vaguement coiffé, et le voici parti pour assister au show que WonHo allait donner. Pour une fois, il serait dans le public, à observer son collègue de face et comprendre pourquoi les clients l'aimaient tant. Enfin, même de dos il l'avait déjà compris. Le strip-teaseur ne s'était jamais entièrement mis à nu et pourtant tout le monde l'adulait dans la boîte... Et il y avait de quoi après tout. Installé au bar, à discuter avec le serveur en attendant le début du spectacle, le DJ parla de tout et de rien, surprenant son ancien collègue de part sa sociabilité si soudaine. Et l'heure du show arriva.

WonHo avait pris soin de cacher la moindre de ses blessures comme à chaque fois du temps où jouer le tapin était beaucoup plus régulier. Son fond de teint était heureusement suffisamment opaque pour cacher les nombreux suçons partout sur ses cuisses et ses zones les plus intimes ainsi que les quelques blessures qui lui avaient été infligées pendant ces longues heures passées à brader son corps contre sa survie et celle du DJ. Sa peau blanche marquait si vite, quel désastre... Le strip-teaseur était resté longtemps seul dans sa loge fermée à clé mais quand son tour était venu de monter sur scène, il y était allé, histoire de mériter son salaire mensuel. Minhyuk avait quasiment assuré tout tout seul tant son déhanché reflétait sa tristesse et son mal-être. Le moindre de ses pas sur la piste semblait las de vivre pour qui le connaissait assez. Chaque millimètre de sa peau toujours plus exposée lui rappelait combien son cœur était explosé. Sa dignité morcelée ne semblait pas gêner un seul instant le public qui, comme chaque soir, le sifflait comme s'il n'était qu'un vulgaire chien. Non... Ce n'était pas comme ça qu'ils pensaient les choses mais ce soir, c'était comme ça que WonHo les voyait. À la fin de sa prestation, il salua et s'en alla bien vite pour pleurer seul dans sa loge. Il n'était pas aussi fort qu'il le pensait et le montrait, mais personne dans le public n'avait semblé le remarquer tant les ovations étaient identiques à celles de tout les autres soirs.