La Nouvelle Amaryllis

Chapitre 8: Les Eilrora

Lorsque Lysana se réveilla, elle ne vit rien. Elle ne vit pas la lune et les feuilles des arbres qui la surpassaient lorsqu'elle s'endormait dans la forêt. Elle était dans le noir total. Cependant, elle ne se sentait pas en danger. A force de tâter les alentours elle avait compris qu'elle se trouvait sur un lit. Elle repoussa la couette et posa ses pieds sur le sol. Elle frissonna à son contact. Doucement elle se leva et commença à suivre le mur pour progresser dans la pièce. Au bout d'un moment, ses mains se posèrent sur une poignée. Elle n'hésita pas et tourna la poignée avant de la tirer vers elle. Suite à ça de l'aire s'engouffra dans la pièce mais pas de lumière. Elle fouilla un peu plus et ouvrit ce qui semblait être des volets.

La lumière de la lune éclaira le visage de Lysana qui sourit de soulagement. Elle respira l'air frais à plusieurs reprises avant de se pencher à la fenêtre pour regarder les alentours. Elle se trouvait au deuxième étage d'une grande maison et sa fenêtre donnait sur la forêt. De grands arbres lui permettrait de sortir si jamais elle avait à s'enfuir de ce lieu.

Elle tourna le dos à l'extérieur et se concentra sur l'intérieur. Elle se trouvait dans une chambre, avec un lit, une table, une chaise et une armoire. Sur le mur contre lequel était le bureau, des dessins de paysage étaient accrochés avec des punaises de différentes couleurs. La porte se trouvait à droite du bureau, à côté de l'armoire. Lysana se dirigea vers la porte en cherchant des yeux son épée mais elle ne l'a trouva pas. Ceux qui l'avaient amené ici devaient l'avoir gardé par sécurité. Elle ouvrit la porte et fut aveuglée par une lumière bien plus vive que celle de la lune.

Quand sa vue revint, Lysana put observer l'endroit dans lequel donner la chambre. C'était un couloir, avec du parquet, sur les murs de nombreuses photos étaient accrochées, reliées par des fil et décorées avec des pincettes. Lysana ferma la porte et se rapprocha des photos. Elle les détaille. Sur plusieurs d'entre elles, elle reconnut Nathan et Léandre ainsi qu'un autre garçon qu'elle connaissait. Lysana souffla, de plus en plus rassurée.

Elle continua son périple et vu des escaliers, un montant et un descendant. Elle prit les deuxième. Prudemment elle descendit les marches une par une. Elle arriva dans un deuxième couloir et descendit de nouveau les escaliers. En arrivant en bas, elle se rendit compte qu'elle ne pouvait plus descendre. Elle regarda le couloir et vit de la lumière provenant d'une pièce. Elle se dirigea vers la lumière ; plus elle se rapprochait, plus des voix se faisaient entendre.

Finalement, elle se présenta dans l'encadrement d'une porte qui donnait sur un salon - salle à manger. A l'intérieur de cette pièce se trouvaient plusieurs personnes dont Léandre, Nathan et le garçon qu'elle avait reconnu sur les photos. Il y avait aussi la femme que Nathan avait enlacé : Véronique. La plupart étaient assis sur le canapé rouge brique qui se trouvait devant une télé éteinte. Léandre parlait au garçon qu'elle avait reconnu alors que celui-ci était sur son téléphone. Nathan quand à lui lisait un livre appuyer contre un mur. Véronique bordait quelques chose assise sur le canapé, en discutant avec un homme un peu plus vieux qu'elle qui se trouvait à côté. Un homme et une femme de l'âge de Lysana s'enlacer de l'autre côté du canapé. Et finalement deux filles qui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau jouait aux cartes sur la petite table. Lysana prit une grande inspiration et s'avança. Le parquet grinça attirant l'attention de toute la pièce. Le visage de Nathan s'illumina et il se leva:

- Lysana, tu vas mieux ? Je suis désolée, j'avais mal resserrer les bandes-

La jeune femme posa sa main sur la tête du garçon, ce qui le fit taire. Elle lui sourit et dit d'un ton calme.

- Ce n'est rien, Nathan. Je vais mieux, merci d'avoir demandé.

Le garçon sourit, soulagé. Lysana lui ébouriffe les cheveux avant de relever son regard pour voir que Véronique s'approchait d'eux. Nathan s'écarta. Lysana se pencha légèrement en avant, la main sur la poitrine.