La Nouvelle Amaryllis

Chapitre 11: Une horrible séparation

- Arrêtez ! Lâchez moi, c'est un ordre ! criait une petite fille de toutes ces forces.

L'adolescente de treize ans avait de long cheveux noir attaché par un ruban mauve en queue de cheval haute. Elle possédait de grands yeux turquoises qu'elle tenait de sa mère. Elle était habillée d'une robe mauve dont la jupe s'arrêtait au-dessus de ses genoux, et dont les manches étaient bouffantes. Dans ces cheveux était attachée une barrette représentant une fleur orange aux feuilles violettes. Malheureusement sa magnifique tenue était pleine de poussière qui recouvrait les rues de la capitale. L'homme qui la tenait par le poignet portait un masque cachant son visage. La seule chose que l'adolescente savait de lui était qu'il avait des cheveux brun mais si elle s'en sortait ça ne suffirait pas à le retrouver. Malgré les cris de la jeune fille personne ne les remarquait. En ce jour de marché, sa voix se noyait dans le brouhaha de l'événement.

- Camille ! appela une voix plus forte que la foule.

L'adolescente rouvrit les yeux en entendant la voix. Elle pris une grande inspiration et cria de toute ces forces:

- Nickolas ! Aidez-moi !

Elle allait continuer de crier mais l'homme renforça sa poigne autour de son poignet et la fit taire.

- Vous me faites mal ! Cria Camille.

Un adolescent de treize ans, lui aussi, au cheveux brun mi-longs attaché en une queue de cheval par une barrette représentant une fleur orange aux feuilles violette. Au beau yeux orange apparut dans le champ de vision de la jeune fille. Habillé d'un pull orange pâle, d'un pantalon noir et au bottes de la même couleur.

- Nickolas ! s'exclama-t-elle.

L'homme sursauta et accéléra le pas. Malheureusement pour lui, il reçut un coup de pied dans le visage. Son masque tomba. Il lâcha Camille et recula de quelques mètres en se tenant le nez. Nickolas rattrapa Camille par la taille et s'éloigna de l'homme. Il vérifia si elle n'était pas blessé avant de lui demander :

- Ça va, Camille, tu n'as rien ?
- Merci Nickolas, sans toi je ne sais pas ce qu'il me serait arrivé, répondit-t-elle avant de déposer un bisous sur la joue du garçon. Je vais bien, j'ai juste légèrement mal au poignet.
- Tant mieux, je ne sais pas ce que nous allons dire à ta sœur...
- Oui, elle est sûrement morte d'inquiétude. Depuis que Léandre n'est plus là, Lysana est devenue encore plus nerveuse qu'avant.

Nickolas soupira et pris la jeune fille dans ses bras. A quelques mètres, l'homme se tenait le nez en sang. Son regard empli de rage chercha la princesse. Lorsque ces yeux bleu se posèrent sur les deux adolescents qui s'enlaçaient, il s'écria:

- Bande de p'tit merdeux !

Il s'élança vers eux et avant que les deux adolescents comprennent, le point de l'homme atterrit dans le visage de Camille qui se retrouva propulsé contre quelqu'un dans la foule qui arrêta sa chute. Les yeux de Nickolas s'écarquillèrent en détaillant la jeune fille, puis il se tourna vers l'homme. Le sourire que ce dernier abordait, eut le don de l'énerver. Il posa machinalement sa main sur le manche de son épée et malgré le mal de tête qui rongé sa tête. Ceci n'annonçai rien de bon. Nickolas le savait et il essayait de se contenir. Il serrait les dents qui devenaient de plus en plus pointus. Il cligna des yeux et leur couleur orange devint rouge. Deux cornes noires apparurent au niveau de son front écartant les cheveux du garçon. Son pull se déchira pour laisser place à deux grandes ailes noir. Une queue d'un mètre aussi fine qu'un fil apparut. Malgré sa résistance, Nickolas s'était transformé devant tout le monde. Ceux qui il y a quelques secondes ne leur prêtait pas attention avaient désormais formé un cercle autour de l'homme, Nickolas et Camille. Les parents cachaient les yeux de leur enfant, les marchands rangeaient leur affaires près à s'enfuir si cela venait à déraper et l'homme s'écarta avant de se heurter à un homme de la foule. Sa confiance et sa rage s'étaient soudainement dissipées. Il était terrifié. Il avait peur que cette chose, ce Surnaturel, lui fasse du mal.