Chapitre 24 ✔

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{Moi : Mais si je le fais, je ne pourrai plus revenir en arrière. J'ai peur Andres. Je ne veux pas, je ne veux pas. Je ne peux pas accepter et je ne veux pas.

Andres : L'aimés ?

Moi : Oui.

Je ne l'aime pas. Je ne l'aime pas. Je dois me fixer cette barrière, cette porte qui me verrouillera d'un pêché mortel.

Andres : Tou devlais écouté toun cœur.

Je le regarde puis lui souris vaguement. Il me prend la main et la serre fort dans la sienne. Puis, il s'éclipse vers les autres clients. Je mange tout en repensant à cette conversation. Ecouter mon cœur ? A quoi bon.}

Le repas fut silencieux et très morne. Jamais je n'ai été si désespérée à ce point.  Cherchant Andres du regard, je le trouve. Servant des clients, souriant aux gens et à la vie. J'aimerai tellement tout lui raconter, lui dire que je me morfonds, que je me plains et que je ne mérite rien. Je m'approche de lui et le regarde dans les yeux. Ses prunelles marrons foncés font ressortir ses cheveux couleur crème.

Moi : Andres ?

Andres : Ouii maa Anna ?

Moi : Je repars travailler ! J'ai été heureuse de te revoir.

Andres : Moi auci ! Tou sela toulours la bienevenou.

Je le prends dans mes bras, lui souris et cette fois-ci, je sors réellement du restaurant. J'inhale le doux parfum de l'extérieur, prenant au passage une bonne bouffée d'oxygène et expire doucement. Le temps est ensoleillé et assaillit par les piétions, les bars restaurants sont au complet et la queue afflue sur les trottoirs. Les boutiques encore ouverte, accueillent sans difficultés bon nombre de clients, les voitures défilent lentement sur l'axe principale. Les feux des voitures, virent au rouge, s'arrêtant à quelques centimètres des autres. Des voitures luxueuses, des taxis, des camions, bus et même camionnette sont de sorties. Marchant à travers la foule, j'essaie de paraître la moins flagrante possible. Une personne, en l'occurrence une femme me toise du regard. Je la regarde brièvement puis continue mon chemin. Mais elle s'est posté devant moi pour me regarder attentivement. Après quelques secondes, elle a hurlé.

???? : J'Y CROIS PAS ! MADEMOISELLE LAWSON !

Toutes les personnes qui étaient à ma proximité, se sont regroupés pour venir me voir. Les voitures se sont arrêtés et certains encore dans les bouchons sont sortis pour venir me voir. Le quartier est désormais venu à moi, comme aimanté à ce titre que je porte. Les flash des appareils photos ou des portables m'éblouissent, les cris et les bousculades affluent également. Les questions et le nombre incalculable du nombre d'autographes me sont posés. Encore une fois, je suis le centre d'attention sans le vouloir. Les femmes veulent des autographes et des selfies amusant. Du côté des hommes, c'est encore autre chose. Ils me regardent tous, de la même manière. Des regards baladeurs sur tous mon corps, des lèvres mordus et des selfies plus que gênants, le corps pressé contre les corps de ses inconnus. Après ce qui me semble être une éternité, je parviens à les stopper et à partir. Je regarde dans mon sac à main et vois des lunettes de soleil. Dieu merci, je les avais dans mon sac. Je les porte à mes yeux et avance dans les rues. Je reçois des appels mais je m'en fiche pour l'instant. Je veux juste oublier. Oublier tout ce que je vis. Oublier Jean-Phi. Oublier mon père et sa torture et l'oublier lui, et ses manières. Lui et sa voix irrésistible et son regard de braise. Je ne me suis pas rendue compte que le trajet que j'avais emprunté mène directement devant mon entreprise. Je regarde la bâtisse, soupire et entre malgré moi. En passant le seuil des portes à tambours, les employés me regardent d'une drôle de tête. Les gardes du corps qui surveillent l'entrée, sont directement venus me voir.

Power play  |Is it love Ryan| {Corrigé et terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant