Power play |Is it love Ryan| {Corrigé et terminé}

Chapitre 19 ✔

{Moi : Je ne veux pas rester une seule seconde de plus ici, l'air est étouffant ! Surtout avec un orgueilleux, prétentieux et pathétique qui ne sait rien de moi, ni de tout le reste d'ailleurs. Demain, je ne veux plus te voir ! Tu repartiras avec Charline à l'aube ! Et moi j'ai été tellement bête ... Je ...

Je me retourne brusquement. Les larmes me montent et mes joues s'empourprent aussitôt. Mes jambes flageolent, mon cœur se presse tellement que s'en est douloureux. Je dois à tout prix quitter cette pièce et au plus vite. Mais une chose me retient.}

PDV Ryan 

Lorsqu'Anna a quitté cette chambre, je me suis laissé embarquer dans cette émotion négative. Tout au fond de moi, je ressentais cette pointe de déception mais tous ce qui ne sort, ce n'est que la colère. Je ne sais pas si elle se rend compte de ce qu'elle me fait. Je ne sais même pas si elle y pense une fois. Même si mon moi intérieur crie un sos inaudible, ma rage décide de prendre son envol. Frappant dans le mur, j'étais hors de contrôle. Je me déchaîne sur un pauvre mur, qui lui, n'a rien fait. Je soupire exagérément, serre mes poings sur le gris du mur. Fermant mes yeux, je chasse ces idées et me reprend. Descendant en bas avec ce petit rictus formé sur mon front, voir Anna serait une source d'ennui. Croyant devoir supporter le corps et le regard d'Anna, j'avais à faire à Mike. Un café en main, une montre placé sur son poignet, il déguste lentement sa boisson chaude. 

Moi : Que faites-vous là Mike ? 

Mike : Anna m'a chargé de vous attendre ici.

Je réfléchis et ne tarde pas à conclure qu'Anna devait surement ne pas vouloir à me croiser. Me servant un café bien chaud, je prends place au côté de Mike. 

Moi : Où est-elle en ce moment même ?

Mike : Sûrement sur son lieu de travail. Elle a voulu partir à pied aujourd'hui. Elle est préoccupée par quelque chose j'en ai la certitude. 

Je continue de boire la caféine qui s'intègre en moi et me rend à l'évidence qu'elle doit être paniqué à l'idée que ni moi ni elle ne se souviennent de cette nuit. 

Mike : Depuis quelques jours, elle semble heureuse. Vous savez monsieur, je vous ai entendu. Peu mais assez pour savoir ce qu'il s'est passé.

Nerveusement j'arrête de boire le café et repose lourdement la tasse sur le comptoir.

Mike : Vous l'aimez ? 

Le fixant, il me regarde. Je me gratte la nuque et essaie d'être le plus confiant qu'il soit, bien qu'il me soit impossible de ne pas être déstabilisé par une telle question.

Moi : Non. 

Il arque un sourcil et je peine à voir ce petit sourire en coin. 

Moi : Ce doit être juste une attirance.

Il persiste à sourire et arrête momentanément son examen de question. Ayant fini, on se dirige tous deux vers la limousine. Le trajet fut stoppé par un feu rouge. Mike me regarde à travers le rétroviseur.

Mike : Vous savez, j'ai vu rarement Anna heureuse dans sa vie. Sa vie n'est pas facile et encore moins vivable.

Je ne comprends pas pourquoi il me parle de ceci. M'aide-t-il inconsciemment ? 

Mike : Trois période ont été miraculeusement joyeuses pour elle. Son enfance de petite fille jusqu'à douze ans, il y a deux ans et maintenant. 

Moi : Que s'est-il passé il y a deux ans ? 

J'avais parlé sans même réfléchir. Se peut-il qu'une pièce du puzzle soit dévoilée ?