Chapitre 18 ✔

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{Tim : Quoi ? Parce qu'en plus vous l'avez vraiment fait ?

Son regard se stoppe pour m fixer longuement. Comment en suis-je arrivé là ? J'essaie de me calmer mais la probabilité qu'il puisse attendre une explication n'est que de vingt pourcent et encore je ne suis pas sur.

Moi : Tim, je me sens mal. Hier soir, on est partit en boîte et on a beaucoup bu. Je sais que j'ai été négligeant pour l'alcool. Mais tu vois j'avais vraiment besoin de ça. Devoir supporter le Ga-

J'allais poursuivre mais une personne entre en trombe dans le bureau.}

Elle est de dos, ses cheveux relevés avec une pince, elle dégage ce parfum gourmand de friandise. Elle porte un élégant chemisier lui arrivant parfaitement sur les côtes, son tailleur mettant en valeur son postérieur et ses jambes fines et bronzées. Elle referme la porte et se tient contre celle-ci. 

???? : Tim. Tu ne devineras jamais ce que je viens de voir. Monsieur Carter n'a pas l'air dans son assiette. Il ne m'a adressé la parole aucune fois depuis qu'il est ici. 

Je me racle la gorge, décidée à montrer ma présence. Sursautant, la jeune femme se retourne et baisse ses yeux vers le sol. Ne me regardant pas, Charline était toute confuse. 

Charline : Je m'excuse madame.

Moi : Charline ce n'est rien. Que s'est-il passé avec Carter ?

Charline : Anna. Je suis vraiment désolé de ce départ plus qu'abusé dans le bureau de votre assistant. Pour tout vous dire, je ne l'ai encore jamais vu dans cet état.  

Moi : Tim prend le relais, je vais le voir. Dans l'état auquel il est, il devrait rentrer.  

Je prends mon sac, gratifiant Charline d'un sourire, puis pars vers le bureau du concerné. Ma main se serre et place trois petits coups à la porte.

Ryan : Je ne veux voir personne.

Je prends la peine de rentrer même sans son autorisation. Sa voix rauque et dure confirment ce qu'a dit Charline. Il n'est vraiment pas bien. Pourtant quand on s'est parlé il avait l'air d'aller plutôt bien. Serait-ce de ma faute ? Refermant la porte derrière moi, Ryan était assis sur son fauteuil. Les mains dans ses cheveux bruns, il ne regarde que le sol. Papillonnant plusieurs fois des yeux, j'en reste sans voix. Il avait profité de ces quelques instants pour déverser sa colère sur les objets se trouvant à sa portée. Les dossiers de la firme, les cadres et même les stylos. Tout était à terre désormais. Perplexe de voir qu'il ne se sent pas bien, Ryan intervient.

Ryan : Je pense que vous n'avez pas compris ce que j'ai dit !

Nonchalant, il relève sa tête. Croisant ainsi ce regard gris intense, ses pupilles s'attachent aux miennes. Ne pouvant détacher le regard, il arque un sourcil et son sourire me semble bien trop sarcastique. Sans que je ne m'y attende, il se lève d'un bond, décidé à se poster en face de moi. 

Ryan : Sors de mon bureau ! 

Moi : Ryan qu'est-ce-qui te prend ? 

Ryan : Sors de ce bureau Anna. 

Il serre ses dents, sa mâchoire crispé. Son regard plus qu'énervé, il me regarde de haut. Sa taille ne m'impressionne guère.

Moi : Tu vas te calmer Ryan, je ne suis pas une de tes employés, ni un jouet que tu peux manipuler quand tu le souhaites. Qu'as-tu ? 

Il rigole nerveusement avant de me pointer du doigt. Se mordant la joue, il essaie de se canaliser.

Ryan : Depuis le début tu me mènes en bourrique, tu joues avec moi, tu t'en amuses, puis tu t'arrêtes comme par envie que j'en devienne fou.

Moi : Jamais je ne jouerai avec qui que ce soit !

Surprise par ce qu'il vient de m'énoncer, je reste calme et sereine. Dans tous les cas, je ne me reproche rien et mes actes sont tous sans équivaut être clairs et décisifs.

Ryan : Anna, ne cherche pas à nier. On a joué ensemble, et on a fini par coucher ensemble. Ça à des conséquences ! 

Je le regarde, cligne plusieurs fois des yeux. Je croyais qu'il avait compris ce matin. On se regarde, on se défie. 

Moi : Ryan, j'ai évoqué le sujet avec toi. J'ai été claire là-dessus. Je suis la première à avoir dit de ne pas en reparler et que ceci n'était rien de signifiant !

Ryan : Rien de signifiant Anna ? 

Le ton ne cesse d'augmenter à mesure de nos paroles. Plus il augmente le ton, plus je me sens humiliée et petite face à ce corps musclé. 

Ryan : Comment tu vas annoncer la nouvelle à ton Tim chéri dit moi ? C'est ça ton plan, me foutre dans la merde ? 

Comment peut-il juger si vite, comment peut-il se permettre non seulement de m'insulter moi et mon ego mais de mettre Tim dans le lot ? Mes yeux s'emplissent d'une colère et d'une profonde mélancolie. Ma main atterrit sur sa joue. Le claquement résonne encore dans la pièce tandis que sa joue prend une couleur rose.  Le regard meurtri de Ryan me confirme qu'il ne s'y attendait pas. Finalement, il reste toujours la pourriture que j'avais jugé auparavant. 

Moi : Jamais, tu m'entends, jamais il n'a été question de te rabaisser ou de te mettre des bâtons dans les roues ! Je suis bien plus digne et honore les gens d'une façon plus chaleureuse. Mais j'entends là ton soucis, tu te défoules par pur plaisir, parce que tu sais qu'on a couché ensemble. Et j'ajouterai à cela que je ne suis pas avec Tim.

Il reste de marbre, immobile. Il me scrute sans vaciller, sans détourner ses yeux une seule seconde. 

Ryan : Alors comment se fait-il qu'une femme t'as vu dans les bras de Tim et que t'es rentré avec lui dans un bureau ? 

Il écoute les ragots de mes employés. Je ne m'attendais pas à ça de lui. Comment peut-il s'énerver alors qu'il est parfaitement conscient qu'on raconte toujours ce qu'on veut à qui on veut. Je le pensais différent mais il faut se mettre à l'évidence que je me suis encore trompée. Ma vie se résume bien à un échec total !

Moi : J'ai de fort lien avec lui. Pour autant, je ne suis pas avec lui. Je te rappelle que tu es aussi PDG et qu'écouter les mauvaises langues parler est bien une mauvaise chose. En fait, tu sais quoi .. 

Nerveusement, je rigole et place mes poings sur mes hanches.

Moi : Je ne veux pas rester une seule seconde de plus ici, l'air est étouffant ! Surtout avec un orgueilleux, prétentieux et pathétique qui ne sait rien de moi, ni de tout le reste d'ailleurs. Demain, je ne veux plus te voir ! Tu repartiras avec Charline à l'aube ! Et moi j'ai été tellement bête ... Je ...

Je me retourne brusquement. Les larmes me montent et mes joues s'empourprent aussitôt. Mes jambes flageolent, mon cœur se presse tellement que s'en est douloureux. Je dois à tout prix quitter cette pièce et au plus vite. Mais une chose me retient. 

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Nan ! Je refuse que Ryna parte en cacahuète pour si peu 😭😒 

Anna est retenue par quoi ou par qui ? Selon-vous pourquoi Ryan a complètement pété les plombs ? Anna a-t-elle fait le bon choix en renvoyant Ryan et Charline chez eux ? Vont-ils se réconcilier ?

Trouverez-vous la fin de phrase qu'Anna n'a pas terminée ?!

"Et moi j'ai été tellement bête ... Je ..."

Bisous mes amours ❤️❤️❤️

Power play  |Is it love Ryan| {Corrigé et terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant