Chapitre 44 ✔

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{Nous nous dépêchons le plus possible en essayant de ne pas se faire prendre. La porte est à deux centimètres de nous. Et nous sommes donc dehors. La brise du vent frais me parcourt l'être et me donne de léger frisson. Si je ne me dépêche pas il va nous surprendre. On se dépêche de courir vers la sortie. Je perçois la voiture et Mike qui attend. On accourt tous vers la voiture. Mike se précipite sur nous tandis que des coups de feux surgissent de nul part. Ils sont là. Derrière nous. Tim allume le moteur. Charline descend et va derrière. Mike quand à lui monte à l'avant. Nous montons tous dans la voiture même si nous sommes collés serré ... Tim accélère à fond et démarre en trombe. Les coups de feux cassent une vitre ... On a tous peurs, nos cœurs battent la chamade et nous craignons le pire. Mais nous partons rapidement.

Tim : On va à l'hôpital. Elle a craché du sang !

J'ai peur. Peur de l'avoir perdu. Peur de ne plus pouvoir la voir. Ne plus voir son visage, son sourire craquant, ses yeux magnifique, son caractère à elle. Peur de l'avoir perdu pour toujours. Et c'est ainsi que nous partons à l'hôpital, le cœur lourd de tristesse et de peur, dans l'obscurité de la nuit fraîche.}

Arrivé après quelques minutes devant l'hôpital, on appelle d'urgence du personnel. Ils prennent en charge Anna et se dépêchent du mieux qu'ils peuvent. Nous sommes entrain d'attendre des nouvelles du chirurgien. Il nous en dira plus ! On attend tous. Le bruit que provoque l'horloge est lointain, très lointain. Ça en devient juste un écho. C'est morne. personne ne parle. Personne n'ose dire quelque chose. Seulement on attend. On regarde dans le vide et par la pensée on exprime ce que l'on souhaite et ce qu'on ressent. Pour certains ce sont du stress, de l'angoisse et de la peur, pour d'autres de la haine, une soif de vengeance et de la colère ou de la tristesse, du désespoir, de l'anéantissement et de l'espoir ! Seulement ... La salle d'attente a un aspect froid, lugubre. Des personnes avant nous étaient assis, là, où nous nous tenons. Certains rayonnaient d'autre pleuraient la mort de personne. Jamais je n'avais pensé une seule seconde retourner dans un hôpital. De vieux souvenirs me reviennent. Mais Anna est mon plus grand bonheur et pour rien au monde je l'échangerai. Je l'aime ! Les secondes, puis les minutes et les heures défilent. Je vois le chirurgien arriver. Je peux aller la voir ! Je rentre dans sa chambre. Mais il fait froid. La fenêtre est grande ouverte et le vent frais rentre. Je la regarde et lui demande si elle n'a pas froid. Elle est inconsciente. Elle ne bouge plus. Je me précipite vers elle et la touche. Elle est froide. Elle devient soudainement bleue et son visage devient blanc. Soudain elle se relève. Elle craque son cou et son dos. Elle regarde ses mains et les fait craquer eux aussi. C'est répugnant et horrible. Ça sent mauvais. L'odeur est nauséabond. Comme les égouts mais en pire. Le moisi. Et je la regarde de nouveau. Elle était en train de me fixer. Ces yeux étaient noirs, perçant ma peau, mon corps et mon âme. En une fraction de seconde, elle m'a attrapé le bras et le serre. Elle me fait mal .. très mal. Sa force, son visage .. c'est pas elle. C'est pas humain. Elle me bouge de toute ces forces et ne cesse de répéter mon nom de famille.

Anna : Tout ça est de ta faute ! Carter. Carter. Carter. Carter...

Je relève mes yeux et sursaute. Ma respiration se saccade et je regarde partout. Tim se tenait devant moi.

Tim : Hey calmez-vous .. Vous vous êtes endormi.

Moi : Ça fait combien de temps ?

Tim : Ça va faire six heures ! Elle est toujours en salle d'opération.

Moi : Merde ! Désolé .. et appelle moi Ryan.

Il tente de me sourire mais c'est raté. Je vois clairement que c'est un sourire forcé. Ce sourire qu'on essaie de faire pour remonter le moral, mais qui, au final attriste encore plus les personnes. Puis il repart s'asseoir là où il était assis. Je cligne plusieurs fois des yeux avant de soupirer longuement. C'est si dur de tenir le coup. Je me lève et vais vers un distributeur de boisson. Je paie un café et attend qu'il se fasse. Je le prend et m'assieds sur ma chaise. Elle est peu confortable. Elle fait un bruit strident. C'est insupportable. Je bois une gorgée de ce café amer et sans véritable goût. Il n'est pas du tout comme ceux que j'ai l'habitude d'avoir ! Malgré que je n'aime pas ce que j'ai entre les mains et qui me réchauffe, je le bois quand même. Des infirmières se baladent de droite à gauche, d'autres se précipitent avec des médecins ou des dossiers. Des personnes pleurent, d'autre embrassent le médecin et certains s'endorment. Les membres de BTS sont encore là, ils attendent eux aussi. Ils sont formidables. Une personne vêtue d'une blouse blanche avec un masque et des gants avancent. Il s'arrête devant nous.

Power play  |Is it love Ryan| {Corrigé et terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant