Fanfiction Eragon - Les Liens du Destin - Terminée

Partie II : Les Liens du Destin

Après plusieurs semaines de publications, qui représentent à peine les plus nombreuses encore années qu'il m'aura fallu pour achever cette fanfiction, voici pour vous, le dernier chapitre. Enjoy ♥

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"Cours Jéna ! Ne te retourne pas !"

L'obscurité. Rien que l'obscurité et le froid humide de longs tunnels sans fin. Elle court. Depuis quand ? Depuis toujours, toujours tout droit quoiqu'aucun repère ne lui indique le chemin. Elle court dans l'espoir de ne pas se tromper. Mais à mesure que le temps s'égraine, l'envie de vivre diminue, bientôt il ne reste qu'une flammèche ridicule et pas la moindre pensée ne lui redonne éclat.

Elle ne voit que les abysses s'étendre au devant.

Tandis que son âme se dilue dans ce vaste néant, une brume monte soudain, blanche, vaporeuse. Elle grignote la nuit, dévore le silence. Des voix apparaissent. Elle sent contre sa peau le souffle de la brise qui lui réchauffe la poitrine.

Elle court sans jamais dévier entendant ce cœur qui lui manquait tellement l'appeler à lui.

Puis au loin une lueur s'illumine, elle accélère le pas malgré le feu dans ses poumons et la langueur de ses jambes. Encore quelques pas afin de la toucher...!

Tout à coup, une main auréolée d'argent se saisit de la sienne et la hisse au-dehors rejoindre la lumière.

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L'air était froid. Malgré le bouclier contre les intempéries qui protégeaient les spectateurs, il s'infiltrait jusque dans la moelle des os. Les envies étaient partagées entre assister à un combat plein de rebondissements ou rentrer au plus tôt se mettre au chaud.

Jéna pénétra dans l'arène naturelle qui grouillait tant de monde et de bruits que la tête lui tourna. Elle aperçut le guerrier masqué de l'autre côté ajuster ses gants. Lors de la demi-finale il lui avait sauvé la vie, il leur avait à tous sauvé la vie et on ne parlait plus que de cela. Il se disait dans les rues qu'après l'incident il était repartir dans l'anonymat le plus complet ; personne ne savait où il dormait, ni ce qu'il faisait le reste du temps qu'il ne passait pas sur le terrain.

Il s'appelait Ren et c'était l'unique chose que l'on connaissait de lui. Ren, le serment dans la langue des elfes.

- Je te dédie ma victoire mon ami, déclara le Dragonnier à l'adresse de Malthadrin.

Ce dernier arrivé trois jours plus tôt avait accompagné Jéna pour son entrée en scène.

- Tous mes vœux sont tournés vers toi, tu le sais. N'oublie pas ce que tu es venue chercher ici, ajouta-t-il, ses mots forts de sous-entendus visèrent sans se tromper les émotions de la jeune femme. Ni quelle est la gloire qui t'anime.

Puis il se pencha sur son front pour y déposer un baiser avant de la pousser gentiment vers la piste.

- Que les étoiles veillent sur toi Jéna.

- Merci.

Les présentoirs furent apportés. Ren sans surprise choisit l'épée longue et la dague quand Jéna s'équipa d'une rapière et d'une lance, l'arme à la plus grande portée autorisée durant l'épreuve. Sa décision pour le dernier duel souleva les interrogations, seul Malthadrin, qui avait toujours préféré les possibilités qu'offraient la lance comparée aux armes ordinaires, comprit. Il se trouvait d'ailleurs flatté que son amie ait confiance en son jugement, il pria que cela lui porte chance.