PDV Raphaël
Tout en préparant des pancakes pour ma princesse, je vérifiais qu'elle était déjà levée et c'était le cas. Elle prenait sa douche et je tentais de ne pas imaginer la situation, sinon j'allais tout faire brûler.
J'aimais cette familiarité qui s'était installé entre nous, c'était ce qui rendait mon existence vitale. Il y avait un an de ça, je n'aurais pas pensé que je tomberais aussi vite amoureux d'une fille et me voilà maintenant aussi transi d'amour que jamais. Même si cette fille avait un don spécial. Et qu'elle était différente des autres, je l'admirais pour ça, son courage, son sang-froid tous les jours.
- Merci mon ange ! s'extasia-t-elle, en prenant place au comptoir et en dégustant son petit-déjeuner avec appétit.
Je ne pus m'empêcher de m'émerveiller devant sa petite bouche qui mâchait, ses yeux noisettes tirant sur le vert jade et de ses longs cheveux qui traînait en longueur comme un rideau doré... Je ne pourrais jamais me lasser d'elle.
- Qu'est-ce qu'y a ? J'ai un truc sur la figure ? Je suis mal habillée ? dit-elle, avec inquiétude, face à mon examen.
- Tu es sublime, déclarai-je, tandis qu'elle rougissait.
Je craquai et je l'embrassai avec fougue. Comme d'habitude, en sentant sa langue effleurer mes lèvres, une vague de désir m'envahissait et m'intimait de ne faire qu'un avec elle, tout de suite. Or, je savais qu'elle n'était pas prête. Je n'avais jamais fait ça aussi auparavant et j'étais ému de constater qu'on se donnerait l'un à l'autre, notre pureté, comme gage d'amour et d'appartenance exclusive : je voulais être le seul pour elle.
- Tu vas me rendre dingue, souffla-t-elle, après qu'on eut reprit l'esprit.
- De moi, toujours.
J'attaquai mon petit-dej moi aussi sous son regard complice et nous parlâmes des cours de notre journée. Elle allait grave me manquer jusqu'à ce midi.
- On y va ? dis-je quelques minutes plus tard.
- Oui oui allons-y.
Nous marchâmes main dans la main jusqu'à la fac et j'étais trop heureux. J'avoue que ça me faisait peur. J'avais peur que quelque chose arrivât, et ce depuis quelques temps. Je craignais qu'elle fut en danger, qu'elle puisse être menacé par un esprit. J'avais eu toujours cette appréhension mais ces derniers jours, elle était plus forte et j'ignorais pourquoi.
- A toute à l'heure, je t'aime !
- Je t'aime aussi ma Raiponce, fais attention à toi !
Elle me sourit avec tendresse et mon coeur s'embrasa. Elle me faisait trop d'effet, et ça continuerait en s'empirant.
En poussant la porte de l'amphi, je saluai mes potes, Eric et Samuel, puis Valeria et un couple, Adam et Nina.
- T'as failli être en retard ! me charria Eric.
- Il était avec sa meuf, ça se comprend, ajouta Sam avec un clin d'œil.
Je souris, m'installai près de ce-dernier, et sortis mon ordi.
Quelqu'un me dévisagea un peu trop avec insistance sur ma gauche et malgré moi, mon instinct me poussa à poser les yeux sur elle. Je les levais au ciel en réalisant sans surprise que c'était Chelsie, accompagnée d'une de ses potes de lycée et une autre.
Les ignorant complètement par la suite, je me concentrais lorsque le prof rentrai.
* * *
Après deux heures, il nous restait qu'une heure avant la pause déjeuner et j'avais hâte de retrouver mon amoureuse. On se dirigeait vers la salle de TD, moi, Adam et Sam, (car on était par groupe) mais une des filles du groupe de Chelsie, vint taper la discute avec Sam. Et bien sûr toute la bande a rappliqué. Les deux filles faisaient la bise à Adam et gêné, je leur fis la bise aussi pour pas paraître impoli. Sauf que Chelsie vint directement vers moi et sa bouche s'attarda trop longuement sur ma joue et je faillis la repousser parce que j'étais asphyxiée par son putain de parfum ! Et le pire c'est qu'elle fit à mes deux potes un geste de la main ! Moi aussi j'aurais préféré ça.
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Murmures 2
EspiritualNeuf mois sont passés depuis le dénouement du décès d'Elysée, sœur jumelle de mon amour Raphaël. Et depuis trois mois je suis a la fac en coloc avec mon petit ami. Et aussi avec diverses esprits qui osent parfois attirer mon attention... Les murmure...