L'entraînement

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Chapitre 11 :

PDV de Maxime :

On est dimanche et comme tous les dimanches toute ma famille fait grâce mat', moi aussi en général, mais là je suis vraiment impatient de m'entraîner pour le semi-marathon, de base on n'était pas censé s'entraîner aujourd'hui mais le semi- marathon approche, il est samedi prochain.... finalement, ce n'est pas cette course qui me motive mais je suis plutôt hyper enthousiaste de m'entraîner avec ma prof de sport. Mme. Doucet.... rien que d'entendre ce nom me fait sourire ! C'est dingue, ce don qu'elle a, de me rendre heureux. Je sais pas pourquoi mais je ressens vraiment quelque chose au fond d'elle, un truc intense, je ne sais pas trop quoi. Je ne la connait pas bien mais par contre ce qui est sûr, c'est qu'elle est heureuse, très heureuse même. Hier, je l'ai vu avec son mari, ils m'ont tellement touché avec leur complicité, j'aimerais tellement que ça m'arrive à moi aussi un jour. Cette femme est juste parfaite elle est tellement canon, sportive, sympa, souriante et je suis sûr qu'on peut encore en énumérer des qualités, c'est juste dingue ! J'avoue que je suis à moitié entrain de fantasmer sur elle, une lubie d'ados peut-être.... En tout cas je me prépare en mettant un t-shirt bien moulant, un jogging et des baskets.... enfin tout ce qui a de plus normal pour courir. Je me précipite ensuite vers l'entrée pour claquer la porte et partir, arrivé à la plage, je m'assoie sur le sable en attendant son arrivée.

PDV de Clémentine :

Il est 7h, je me réveille doucement dans les bras d'Olivier, c'est tellement agréable.... je ne sais pas comment je vais faire pour me lever, je pourrais rester comme ça toute la journée. Aujourd'hui, j'ai entraînement avec Maxime, j'avoue que j'ai hâte, il est super sympa et très marrant, ça a vraiment été un plaisir de courir avec les autres fois, mais j'ai remarqué qu'il porte des regards insistants sur moi, je ne comprends pas trop pourquoi mais bon.... Je finis finalement par me lever sauf qu'Olivier m'attrape par la taille et me fait tomber sur le lit, je ris, il m'embrasse tendrement, ça fait tellement du bien de se sentir aimer comme ça, mais là il faut que j'y aille, sinon je vais finir par être en retard.

Clémentine arrive et déambule sur la plage en cherchant Maxime du regard, elle fini par le voir quelques minutes plus tard assis sur le sable.

Clémentine : Bonjour Maxime ! J'espère que je ne t'ai pas fait attendre trop longtemps.

Maxime : Bonjour ! Oh...euh....non, ne vous inquiétez pas, ça fait seulement 5min que je suis là.

Clémentine : Bon bah, on peut commencer !

Ils commencèrent à échauffer leurs articulations puis ils firent un peu de renforcement musculaire pour bien se réveiller.

Clémentine : On commence à courir en faisant des petites foulées et après on va se faire un petit sprint, ça te va ?

Maxime : Très bien, madame !

Clémentine : Oh, je t'en supplie appelle moi Clémentine en dehors des cours ! Je n'en peux plus des madame par si madame par là.

Maxime se mis à rire. Ils coururent ensuite une trentaine de minutes côte à côte puis s'arrêtèrent à bout de souffle.

Maxime : Ouff.... j'en peux plus de courir !

Clémentine : Oui, c'est vrai ! Tu sais quoi, on va laisser tomber le sprint pour le moment. On va faire une petite pause à l'ombre le temps de reprendre notre souffle.

Ils s'installèrent à la paillote, et parlèrent de sujet plutôt scolaire...

Clémentine : Et sinon, tu voudrais faire quoi plus tard ?

Maxime : J'aimerais vraiment travailler dans le domaine du sport, peut-être même faire comme vous, prof de sport !

Clémentine : C'est chouette ça ! En tout cas je suis sûr que tu peux y arriver, tu as vraiment un sacré potentiel.

Maxime : Merci beaucoup ! Bon, je pense qu'on devrait faire ce sprint, je vais bientôt devoir rentrer.

Ils se mirent alors côte à côte et Clémentine compta jusqu'à 3 pour annoncer le départ. Maxime courut le plus vite qu'il pouvait et veilla à bien faire attention à ses appuies comme le lui avait expliqué Clémentine, mais à peine à la moitié du parcours, un hurlement assez lointain raisonna dans sa tête et il s'arrêta net. Clémentine s'arrêta à son tour alors qu'elle était seulement 3 mètres plus loin.

PDV de Maxime :

Alors que je courais tranquillement et que j'étais sur le point de rattraper Mme. Doucet une petite voix hurla de toutes ses forces. Je tourne ma tête, et voix un enfant se faire emporter par le courant des vagues, il doit avoir 7 ans et ses parents n'ont pas l'air d'être là.
En 3 secondes, le temps que mon cerveau capte toutes les informations, je retire mon t-shirt et mes chaussures puis m'enfonce dans la profondeur de la mer. Le jeune garçon est de plus en plus loin, il est à deux doigts de se noyer, j'accélère ma nage, mais au moment où je lève ma tête pour me repérer je ne vois plus rien, le jeune garçon a disparu, je panique. Je bois la tasse, le drapeau est rouge, la mer est agitée et il n'y a aucun maître nageur. Que faire ? Je ne sais pas....
Je continue de nager et par chance je vois sa petite main sortir de l'eau, il est là, je le vois ! Je lui attrape la main pour le ramener à la surface et l'emmène sur la longue étendue de sable. Je n'en peux plus, je bois la tasse toutes les 30 secondes, j'ai du mal à reprendre ma respiration mais il y a une vie qui est en jeu, je prends donc mon mal en patience.
On a enfin rejoint la plage, je pose le garçon délicatement puis m'allonge à mon tour pour reprendre ma respiration. Je ne comprends plus vraiment ce qu'il se passe à ce moment là, je sens qu'il y a un foule autour de moi et il y a le bruit des sirènes d'un camion de pompiers qui résonne dans mes oreilles. J'ouvre ensuite les yeux et un médecin arrive vers moi.

Le médecin : Comment vous sentez vous ?

Maxime : Ça va, je vais bien, comment vas le garçon ?

Le médecin : Il va être emmené à l'hôpital, vous allez aussi venir avec nous pour faire un examen afin d'être sûr que vous n'ayez rien d'endommager.

Maxime : Très bien...

Je me lève et aperçois Clémentine courir vers moi, elle avait l'air soulagé de me voir. Elle met ses mains sur mes épaules et il y a comme un choc électrique qui est venu à ce moment là, je frissonne, elle aussi. On se regarde longuement dans les yeux, jusqu'à ce qu'elle comprenne que la situation est devenue étrange, elle brise alors cet instant et prend la parole.

Clémentine : Ça va ? Tu m'as fait peur !

Maxime : Ne t'inquiète pas, je vais très bien, ils veulent juste que j'aille à l'hôpital faire des examens.

Un pompier : Il faut que vous veniez monsieur, ( s'adressant à Clémentine ) Vous accompagnez le jeune homme ?

Clémentine : Euh... oui !

Ils montèrent dans le camion et allèrent à l'hôpital Saint-Clair.

Clemax, un amour possible ou impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant