Chapitre 15 :
PDV de Clémentine :
Faut que je prenne l'air ! Absolument ! J'étouffe ! Je n'en peux plus !
Là, vous allez vous dire que dans tout les couples il y a des hauts et des bas, que c'est normal et que ma réaction est totalement exagérée mais sérieusement, qu'est-ce qu'il cherche au juste avec une telle possessivité ! À la fin quand je dis non, c'est non ! Il va pas m'obliger à faire des trucs que je ne veux pas faire !Ce qui m'agace c'est que c'est le principal sujet de toutes nos disputes... pourtant, ça partait d'une gentille attention.... en même temps.... je confirme, j'ai vraiment un sal caractère.
Je marche, les poings fermés, un sac à la main, où quelques affaires de toilette se trouvent pour passer une nuit ou deux à l'hôtel. J'avance, face au vent, sans savoir vraiment où je vais. Je repense soudainement à Maxime, il m'a fait tellement rire ce matin, il me rend tellement heureuse !La vie est faite de pleins d'obstacles et d'imprévus, elle est toute tracée et dieu seul c'est ce qui va m'arriver. En cet instant, je voudrais tellement qu'on m'emmène dans le futur, voir comment va se dérouler mes prochaines années, comment va évoluer les choses.
Vais-je être une femme ennuyeuse comme toute les autres ou vais-je être une femme avec une vie faite de nombreuses péripéties, où je vais vivre des moments riches en émotions ou bien des moments dramatiques.
Pendant ce léger temps de pause, je vais pouvoir souffler, me remettre en question. Il faut absolument que je me calme ! Je vais aller à la plage, cet endroit si merveilleux, où j'ai le droit de m'évader, de me vider la tête sans contraintes. Quel bonheur !
Pendant que je marche d'un pas déterminer en direction de cette fameuse plage, je suis prise d'un vertige soudain, des étoiles se font apparaître sur un fond totalement noir, une migraine vient toucher mon crâne et une forte nausée vient s'accompagner à tout ça. Je me retrouve sans issue possible et la seule petite action que je trouve à faire, c'est m'adosser contre le mur d'une maison afin d'avoir un soutient pour ne pas tomber instantanément. Mes pieds ne me soutiennent plus et je me laisse glisser jusqu'au sol.
Une voix prononçant mon prénom résonne dans ma tête, c'est insupportable, je ne suis vraiment pas bien.
J'ouvre légèrement mes yeux et pose mon regard en direction de cette femme, au longs cheveux blonds et ondulés. Elle est accroupie à côté de moi tout en posant sa main sur mon genou.Chloé : Clémentine ! C'est moi, Chloé !
Clémentine : ( d'un son à peine perceptible ) Chloé....
Chloé : Je t'emmène à l'hôpital.
Clémentine : Quoi !? Non... c'est pas la peine, ça va aller ne t'inquiète pas.
Chloé : Mais qu'est-ce que tu fais avec ce gros sac ?
Clémentine : ( d'une voix toujours autant affaiblie ) Je... c'est... oh...
Chloé : Viens, je t'accompagne chez moi, si tu le souhaites tu pourras te reposer et peut-être au passage m'expliquer ce qu'il s'est passé.
Sans lui demander son avis, Chloé l'aide à se relever, Clémentine tient à peine debout. Une fois assise dans la voiture, Clémentine ne bouge pas, seules des larmes arrivent encore à glisser sur ses joues.
Chloé : Ça va aller ( inquiète )
Clémentine : Oui... merci...
Le trajet se passe dans un lourd silence, Chloé n'ose pas la questionner par peur de toucher un point sensible chez elle. Elle préfère attendre d'être posé pour pouvoir la rassurer en cas de besoin.
Après avoir franchies la porte de la maison, Chloé invite sa collègue à s'asseoir sur le canapé et prépara deux tasses de thé au gingembre avant de s'asseoir à son tour.
Sous la demande de Chloé, Clémentine commença à dévoiler ses sentiments, son étouffement dans son couple, tout ce qui l'a poussée à partir pendant quelques jours. Chloé, qui est d'origine plutôt curieuse, l'écouta attentivement sans coupure.Chloé : Et maintenant, t'as trouvé un endroit où dormir ?
Clémentine : Non, mais je vais prendre une chambre d'hôtel.
Chloé : Tu veux pas rester ici ? Il y a une chambre de libre si tu le souhaite !
Clémentine : Non... c'est vraiment gentil de ta part mais je crois que j'ai besoin de me retrouver seule, de prendre du recule et de me libérer de toutes ces mauvaises ondes qui rôdent autour de moi.
Chloé : Comme tu veux ! En tout cas si jamais, la porte est ouverte ! N'hésite surtout pas. Et puis si tu veux te reposer un peu avant de partir, pareil, ça ne me dérange pas.
Clémentine : Je suis vraiment touché, c'est vraiment sympa mais je crois que je vais y aller. J'avais prévu d'aller à la plage pour me changer les idées.
Mais ça m'a fait vraiment plaisir de parler avec toi.Chloé : Tu croiseras peut-être Maxime il est...
Clémentine : ( riant ) Entrain de faire du kite ?
Chloé : (riant ) Euh oui... Comment tu sais ça toi ?
Clémentine : ( riant ) Je crois que tu as dû me donner son emplois du temps au moins cinq fois !
Chloé : Oupss... c'est vrai qu'avec mon côté tête en l'air et en plus de ça très bavarde, j'ai dû t'embêter.
Clémentine : Mais non ! Tu ne m'as en aucun cas embêter. Bon, à la prochaine alors !
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Clemax, un amour possible ou impossible ?
Fiksi PenggemarUne idylle entre une prof de sport et son élève sont très mal vu par grand nombre de personne mais nos deux personnages principaux, Clémentine et Maxime, sont beaucoup plus fort que ce que l'on pourrait croire. Depuis leur rencontre, ils n'ont qu'un...