Chapitre 46

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PDV de Clémentine :

Je prends immédiatement mon téléphone et envoie un message à Maxime, « Coucou, ça y est, Garance et Olivier sont au courant. On va avoir beaucoup d'ennuis maintenant... mais le plus important c'est qu'on puisse enfin être ensemble, je t'aime 😘 !»

Maxime, qui était chez lui, dans sa chambre, sourit en voyant ce message, « ça fait plaisir de te savoir si optimiste ! Comment ça s'est passé ? Moi aussi je t'aime !! »

Clémentine : « Tu as le temps pour me rejoindre ? La plage m'attend... mais y aller seule c'est quand même moins sympa »

Maxime : « Dans une minute je suis à toi ! 💖 »

Il disait vrai, à peine une minute de passée, que je peux déjà l'apercevoir au loin. J'ai beau être sa prof de sport, je ne l'avais jamais vu courir aussi rapidement que maintenant. Je le regarde, que dis-je ? Je le matte carrément et sans me priver. Puis arrive le moment où il se trouve à ma hauteur, sans attendre quelques secondes de plus, il me saute littéralement dans les bras, trop impatient, sans même penser qu'Olivier ou Garance puissent nous surprendre. Mais à vrai dire, à ce moment là, pour moi aussi ça a peu d'importance de se faire surprendre par quelqu'un alors que j'ai juste envie de profiter...

Clémentine (en riant) : Eh ! doucement ! Je m'attendais pas à ce que tu arrives si vite !

Maxime : J'en pouvais plus d'être loin de toi !! Et je voulais savoir comment tu allais et comment ça s'est passé... alors ?

Clémentine : On va peut-être d'abord aller à la plage, ce serait plus prudent pour toi. Je ne suis pas sûr qu'une confrontation avec mon futur ex-mari ou ma fille soit nécessaire.

Maxime : Non c'est vrai, c'est pas nécessaire !

Il me prend directement la main et m'entraîne d'un pas enthousiaste vers la plage. Je ne l'avais quasiment jamais vu aussi joyeux. Ses yeux pétillent de plaisir, son sourire s'étire tout le long de son visage et son excitation à savoir que dans quelques minutes, nous serons juste tous les deux, perdus au milieux d'une vaste étendue de sable fin, me font savoir à quel point j'ai de la chance d'être à ses côtés.
Malgré ma valise qui encombre la main de Maxime qui s'est gentiment dévoué pour me la prendre, nous n'avions jamais marché aussi vite. En l'espace de quelques minutes, nous sommes déjà arrivés à l'abri des regards.

Assis à côté de moi, Maxime me regarde, attendant que je commence à parler. Comme on dit, le meilleur pour la fin, alors autant directement tout lui raconter.

Clémentine (souriante) : Ça c'est bien passé, si ça peut te rassurer ! Garance a été, on peut le dire, assez compréhensive.

Maxime : C'est vrai ? Elle est prête à accepter ?

Clémentine : Ça je sais pas, peut-être qu'avec le temps oui. On va dire qu'elle m'en veut, elle t'en veut mais, contrairement à ce que je pensais, elle ne m'a pas rejeté, ni dit des choses horribles. Après on peut pas trop lui en demander non plus...

Maxime : Oui, c'est déjà une très bonne chose ! Et Olivier ?

Clémentine : Olivier... ben c'est Olivier. Je t'avoue que sa réaction me fait un peu peur. J'ai peur qu'il aille voir la police. Il n'a pas oublié de me re-préciser ce que je risquais... et puis je pense qu'il ne va pas se priver de raconter cette histoire à tout le monde et me faire passer pour une traînée. Et puis, maintenant qu'il travaille à Paul-Valery, il va sûrement aussi en parler à ta mère...

Maxime la prend dans ses bras et lui caresse les cheveux.

Maxime : Je sais que ça va être compliqué avec Olivier, mais il ne faut pas voir notre relation comme une source de problèmes. Tu n'iras pas en prison, on est tous les deux consentant de ce qu'il se passe entre nous, on s'aime, c'est pas avec ça qu'ils pourront te condamner. Et puis si tu veux, je peux parler à mes parents avant qu'Olivier ne le fasse. Tu sais, ma mère c'est une vrai maman poule. D'un côté, je pense qu'elle va mal le prendre, elle va nous en vouloir, elle veut me protéger ; mais quand elle comprendra que je suis heureux avec toi, je suis sûr qu'elle finira par l'accepter. Surtout si elle ne veut pas me perdre...

Clémentine : Tu peux pas dire ça avec ta mère, c'est normal qu'elle ne l'accepte pas, tu peux pas la perdre pour ça...

Maxime : Je ne lui demande pas de l'accepter, juste de le tolérer et de nous laisser vivre. Sinon, oui, elle me perdra. Si elle ne veut pas de mon bonheur alors je me vois mal continuer à lui parler.

Clémentine : Je ne veux pas que vous soyez fâché à cause de moi...

Maxime : Ce ne sera pas à cause de toi. Si elle n'est pas capable de comprendre que je t'aime, c'est de sa faute, pas de la nôtre. Bon, de toute façon, on n'en est pas encore là, il vaut mieux ne pas se faire de scénarios. Et puis... si ça se trouve, elle va bien le prendre !

Je ne peux m'empêcher de lâcher un petit rire. Comment Maxime peut penser ne serait-ce qu'une seule seconde que sa mère accepte. N'importe quelle mère le prendrait mal... si cette histoire serait arrivée à Garance, je pense qu'effectivement, j'aurais voulu directement les séparer.

Clémentine : Ça, j'en suis moins sûr !

Maxime me regarde dans les yeux, sans dire un mot. Ce genre de regard que n'importe quelle autres femmes auraient aimé avoir porter sur elles. Son regard me fait prendre confiance en moi, je me dis que si quelqu'un comme Maxime arrive encore à poser son regard comme ça sur moi, c'est que j'arrive encore à plaire... et ça, ça fait se sentir bien dans sa peau.

Sans plus attendre, je pose alors longuement mes lèvres sur les siennes. Ses lèvres que j'aimerais ne jamais quitter.

Clemax, un amour possible ou impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant