Chapitre 34

284 9 0
                                    

PDV de Maxime :

Il est 15h40, et, ça y est, la journée de cours s'achève pour moi. Garance a décidé de rester encore deux heures au lycée avec Jessica puis j'irai la rejoindre pour lui montrer ce fameux abris.
J'ai maintenant le champs libre pour aller voir Clémentine, j'imagine qu'elle doit être mal, il faut que je sois là pour elle.
J'arrive devant la porte et sonne, j'entends quelques bruits venant de l'intérieur mais personne ne vient m'ouvrir, j'insiste alors un peu plus mais toujours rien. Je pense qu'elle n'a pas envie de me voir mais je ne lâcherai pas l'affaire.

Maxime (criant) : Clémentine ! Ouvre s'il te plaît ! Il faut que je te parle !

J'aperçois sa silhouette à travers la porte encore hésitante à m'ouvrir. Je la supplie intérieurement et suis soulagé au moment où la poignée s'enclenche.

Au moment où je plonge mon regard dans le sien, je suis brisé de l'intérieur. Ses yeux rouges encore emplies de larmes me font signe qu'elle n'a pas cessé de pleurer. Maintenant que je suis là, face à elle, je ne sais plus quoi lui dire, je perd tous mes mots, toutes mes phrases et me sens totalement désemparée. Je veux juste une chose, la prendre dans mes bras mais en a-t-elle envie ?

Maxime : Je peux entrer... ?

Elle ne dit rien et me laisse un petit espace, m'autorisant à entrer.

Maxime : Garance m'a raconté...je...

J'interromps ma phrase sans savoir quoi dire par la suite mais elle ne m'aide pas non plus et ne dit rien.

Maxime : Je suis désolé... elle m'a dit qu'elle t'en voulait.

Clémentine : Elle a pris des affaires...

Sa voix se brise.

Maxime : Elle ne voulait pas rentrer, je lui ai proposé de dormir dans un abris pas loin de chez moi. Elle a besoin de temps pour digérer tout ça, mais ne t'inquiète pas je serais là, je pourrais te donner de ses nouvelles.

Elle me fait un petit sourire triste, c'est sûr que de savoir que ton enfant t'en veux, c'est pas facile.
Elle se rapproche un peu de moi et me murmure un petit « merci » avant de me prendre dans ses bras.

Maxime : Je t'aime... je veux être là pour toi...

Clémentine : Moi aussi je t'aime, tu sais, si j'ai quitté Olivier c'est pour être avec toi. Je dis pas que ça va être facile, que je ne vais jamais hésiter, je ne sais pas si notre histoire va durer mais j'ai envie de vivre ce qu'on a à vivre. Tant pis si ça ne dur pas, tant pis si ça risque d'être compliqué mais je n'ai jamais ressentis ce que je ressens pour toi et si tu le veux bien, je n'ai pas envie de passer à côté de tout ça.

Je l'embrasse passionnément avant de lui dire « Moi aussi je veux vivre ce que l'on a à vivre ensemble, je suis sûr qu'on vivra une belle et longue histoire », la seule phrase que j'ai réussi à prononcer.

Clemax, un amour possible ou impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant