Clemax, un amour possible ou impossible ?

Quotidien

PDV de Clémentine :

Les jours passent... de longues journées monotones avec mon mari et ma filles sans qu'il ne se passe rien. Ça fait maintenant deux semaines que je n'ai pas revu Maxime en dehors des cours et faut dire que pour le peu de fois où je le voyais, on a jamais pu se retrouver seulement tous les deux.
Je joue mon rôle de mère et de femme mariée sans vraiment m'y laisser le choix mais je sais que je ne suis pas la seule à remarquer qu'on a plus cette même passion dans notre couple comme au tout début. Je crois qu'il est définitivement entrain de se briser. Peut-être que c'est une erreur, ou alors plutôt un soulagement. C'est vrai qu'Olivier est quelqu'un de bien, d'attentionné, même au fil du temps... mais seulement quand on est réceptif à ses attentions et pour le coup, ce n'est plus mon cas. Mes pensées sont tournées toute la journée vers Maxime, ce qui m'a déjà joué plus d'un tour surtout en salle des profs avec Chloé.

Enfin prête à partir du lycée, au moment où je m'apprête à fermer la porte, Olivier m'apostrophe.

Olivier : Attends Clémentine !

Clémentine : Olivier, j'ai vraiment pas le temps, je dois y aller sinon je vais être en retard.

Olivier : Mais... on peut aller au lycée ensemble ?

Quelle cruche ! J'avais oublié qu'il commençait son premier jour ici. J'étais tellement contente pour lui qu'il ait trouver un travail, en plus dans le même établissement que moi, et maintenant, ça me déprime tellement. Maxime et Olivier, dans le même établissement, d'autant plus que ce sera son nouveau prof de maths... et puis si déjà ça ne va plus entre nous, l'avoir avec moi toute la journée aux côtés de mes collègues....

•••

Ils marchent tous les deux côtes à côtes sans que personne ne parlent.

Olivier : On pourrait se rejoindre ce soir au spoon ?

Clémentine : Non mais désolé, j'ai autre chose à faire...

Olivier : S'il te plaît, on ne reste pas longtemps, je te promet.

Je soupire.

Clémentine : Bon d'accord...

Youhou ! Je sens l'enthousiasme venir en moi ! Bien sûr, c'est ironique... peut-être que ce serait le moment de mettre les choses au clair avec lui, lui avouer que j'ai rencontré quelqu'un. Non. C'est pas possible. C'est lui qui m'invite et c'est moi qui le largue, je me sentirais trop mal à l'aise.
On rentre tous les deux dans le lycée puis on se sépare, lui, dans le bureau de Sandrine et moi, en salle des profs.