Chapitre 47

222 10 2
                                    

PDV de Clémentine :

A contre cœur, je décolle mes lèvres des siennes et m'approche encore un peu plus de lui pour m'installer entre ses jambes et me laisser aller dans ses bras. Son souffle chaud me caresse le visage et m'emporte au pays des rêves, car, pas plus tard que cinq minutes après, je m'endors contre son torse.

•••

En ouvrant les yeux, je vois un magnifique levé de soleil aux couleurs rouges orangés. Je suis toujours dans les bras de Maxime qui, visiblement, dors encore. Ce décor idyllique me rappelle qu'en ce moment même, je me suis lancé dans la plus belle aventure de toute mon existence. Me voilà libre, amoureuse et heureuse. Mes lèvres ne tardent pas à finir sur son torse et il ne lui faut pas plus longtemps pour ouvrir ses yeux et m'embrasser.

Maxime : Salut mon amour...

« Mon amour », si peu de mots qui me font tellement de bien. Olivier aussi m'appelait par ce genre de surnom, mais, venant de la bouche de Maxime, ça ressort plus doux, plus beau, plus... tout enfaite. Enfin tout ce qui est positif. Bon, ok, j'idéalise peut-être trop Maxime enfaite. Enfin... on idéalise jamais trop l'homme qu'on aime.

Clémentine : J'aime bien t'entendre m'appeler comme ça, c'est mignon.

Maxime : Alors je t'appellerai plus que comme ça mon amour. Je t'aime !

Clémentine : Moi aussi je t'aime, il m'aura fallu du temps pour m'en rendre compte et assumer, mais au bout d'un moment je pouvais plus. C'était trop dur de te voir, comme ça. D'un côté j'avais la voix de la raison qui me disais de ne pas me lancer dans cette relation et puis l'autre voix c'était celle de mon coeur qui mourait d'envie de te prendre dans mes bras et de t'embrasser.

Maxime sourit : Et t'a choisi de suivre ton coeur. Tu ne peux même pas t'imaginer ce que ça m'a fait de savoir que t'avais tout dis à ta famille. Je ne pensais pas que t'aurais fait ça pour moi.

Clémentine : Tu doutes de mon amour ?

Maxime : Non ! Je n'ai jamais douter de ça, je savais même avant toi que c'était réciproque ce que je ressentais. C'est juste que je sais que c'est tellement important pour toi la famille et que tu n'avais pas l'intention de la briser et de la faire souffrir, que je ne pensais pas que t'allais le faire. Il ne reste plus que moi maintenant, il faut que j'en parle à mes parents...

Clémentine : Ouais ! Mais tu sais autant que moi que ce ne seront pas les derniers obstacles, ta famille !?

Maxime : Je sais ! Mais ça en vaut le coup ! [...]
Avec tout ça, on s'est endormi ici mais tu n'as pas d'endroit où dormir ce soir.

Clémentine : Ne t'inquiète pas, je vais me débrouiller à trouver une chambre d'hôtel, en attendant rentre chez toi avant que tes parents ne se rendent compte de quoi que ce soit.

Maxime (en riant) : Tu veux te débarrasser de moi enfaite !

Clementine (faisait semblant d'être outrée) : Jamais je n'oserais !

Maxime : Ouais, ouais ! Allez, viens !

Tel un gentleman, comme pour l'allée, Maxime reprend ma valise, parce que avec le sable, c'est pas très pratique. Arrivés sur le trottoir, nos chemins se séparent, je m'arrête quelques minutes pour le regarder s'éloigner de moi. Et même quand à peine quelques mètres nous sépare, je sens déjà un vide en moi, comme si j'étais devenu dépendante de lui.

Clemax, un amour possible ou impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant