Moment de gêne...

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PDV de Clémentine :

Olivier s'approche de moi et me regarde, je tourne ma tête vers lui, il me caresse la joue.

Olivier : Qu'est-ce qui se passe en ce moment, tu es froide, distante, on fait plus rien ensemble....

Je lui souris en faisant comme si de rien était, fallait bien que cette question tombe un jour.

Clémentine : Rien je t'assure.... j'avais un peu la pression ces derniers temps et je suis fatiguée mais ça va mieux. Je suis désolé...

Olivier : La pression ? pourquoi ça ?

Clémentine : Oh... ben... le travail tout ça ! Mais ne t'inquiète pas ça va mieux.

Il me regarde interrogateur, je crois que je n'ai pas été très crédible. J'approche donc mes lèvres des siennes et l'embrasse. Je crois qu'il reste dubitatif. En même temps je déboule dans la maison, je suis froide avec lui et l'ignore et après je reviens comme une petite fleur.

Olivier me repousse gentiment, je le regarde intensément en attendant qu'il s'exprime.

Olivier : T'es sûr de vouloir ça ? Je veux pas que tu te sentes obligé...

Je ne me reconnais plus... mentir à un homme auquel on tient....

Clémentine : J'en ai envie, je veux retrouver notre vie d'avant. Je suis désolé pour tout à l'heure.

Il passe ses mains autour de ma taille et m'attire à lui, ses lèvres passent au niveau de mon cou, je me surprend à frissonner, finalement est-ce que c'est une si bonne idée ?

Olivier : Tu me dis dès que tu veux que j'arrête.....

Je me presse un peu plus contre lui et lui retire son t-shirt. La chaleur qui me presse est de plus en plus importante. Tout va très vite, trop vite.... et nous voilà passés à l'acte. Nos deux corps étaient cadencés, ils ne faisaient plus qu'un. Toute cette nostalgie de notre vie commune me revient, ça me fait remonter de nombreux souvenir qui étaient pour le coup merveilleux.... Suis-je entrain de regretter mes choix ? Je n'en ai pas la moindre idée...

Couchée sur Olivier dans le canapé, je lui caresse son torse de manière sensuelle et le regarde dans les yeux.
Le son de la porte qui claque m'effraie et les bruits de pas venant par là me font prendre conscience qu'il y a Garance.
Je serre un peu plus Olivier contre moi.

Clémentine ( chuchote ) : On fait quoi maintenant ?

Olivier (chuchote) : Bouge surtout pas....

Je l'entend entrer dans la pièce, mon coeur bat. Je peux entendre l'eau couler dans un verre. Je crois que j'ai retenu la leçon, il ne faut jamais prendre d'appartement ou de maison avec le salon et la cuisine dans la même pièce ou alors tout simplement faire nos petites affaires dans la chambre.
N'empêche que cette situation reste drôle, Olivier est en-dessous de moi rouge comme une écrevisse, nos vêtements sont étalés par terre et on a rien pour se cacher. Ouais, peut-être pas si drôle que ça enfaite !

Clemax, un amour possible ou impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant