Moment d'évadement

464 10 2
                                    

PDV de Clémentine :

Je marche un peu plus confiante qu'avant. Je dois avouer que ça m'a fait un bien fou de parler avec Chloé.
J'arrive sur le sable fin de la plage de la Corniche, ôte mes chaussures et m'assoie avec mon sac juste au bord de l'eau. Les vagues viennent me chatouiller le bout des pieds et l'air marin me caresse le visage. Ce sont des moments, comme ça, qui fond du bien.

Comme Chloé me l'a dit, je peux apercevoir Maxime au loin... je pense aussi reconnaître Bart avec ses cheveux blonds et sa très grande taille. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai hâte qu'on s'entraîne. Je sais que je ne devrais pas être aussi proche de mon élève mais je l'aime beaucoup et puis je ne me verrai pas faire ma prof maintenant avec la sorte de "familiarité" si je puis dire, qui s'est installée entre nous.

Je m'allonge dans le sable, ferme les yeux et laisse le bruit de la mer m'emporter. M'emporter dans une autre planète, où moi seule ai le droit d'y aller. Une planète où je peux faire ce que je veux, quand je veux, où je veux et surtout avec qui je veux.

En peu de temps, mon téléphone vibre et un nouveau message se fait apparaître sur l'écran de verrouillage.

De Garance à Clémentine :

Maman ! Vous êtes où ? J'ai retrouvé le téléphone de papa en mille morceau par terre et des traces de sang. Maman ! J'ai peur ! Réponds moi !!

Je me redresse et me fige d'un coup, des sueurs froides apparaissent sur mon front, une catastrophe ! J'espère qu'il ne lui ai rien arrivé sinon je m'en voudrait tellement ! Le pire c'est que la dernière fois qu'on s'est vu c'était avec une dispute !

Je me lève et part en courant mais la même sensation qu'avant me prend d'un coup, nausées, vertiges, mal de crâne.... sauf que là, à la différence d'avant, c'est que je ne peux pas m'arrêter, Olivier à besoin de moi et Garance aussi d'ailleurs.
Je cours le plus vite que je peux, je cours, je cours, je cours puis plus rien, le vide, le néant, le noir total.

PDV de Maxime :

Je fais tranquillement du kite, je m'éclate vraiment avec Bart puis  je vois Mme. Doucet de loin. Je souris à l'intérieur de moi et continue. De temps en temps je lui adresser des petits regards mais j'essaie tout de même de rester concentré sur mes vagues. Peu de temps après, nous regagnons la terre ferme pour aller à la paillotte boire un verre et en tournant la tête j'aperçois Mme. Doucet allonger dans le sable sur le ventre. Là, je me rends vite compte que ce n'est pas normal et l'inquiétude me prend d'un seul coup.

Maxime : Bart, regarde, je crois que c'est la mère à Garance.

Bart : Son téléphone se trouve cinq mètres plus loin. C'est chelou ! Faut peut-être aller voir.

Nous courons jusqu'à elle et l'appelons mais aucune réponse. Je commence à la secouer un peu et toujours rien. Ayant reçu mon diplôme de premier secouriste je la met en PLS et vérifie sa respiration qui est légèrement plus lente que la normal. Bart saisi le téléphone de notre prof et compose le numéro des urgences.
Nous essayons toujours tant bien que mal de lui faire reprendre connaissance et cela porte ses fruits car elle ouvre faiblement ses yeux.

Clémentine : (d'une voix très faible )Maxime... Bart...

Maxime : Ça va aller, vous avez fait un malaise. Comment vous sentez vous ?

Clémentine : Ça va mieux... merci beaucoup les garçons. Je dois y aller...

Maxime : Attendez, un malaise comme ça c'est pas anodin ! On a appeler les pompiers. Il faut au moins que vous allez à l'hôpital pour vérifier.

Clémentine : Je peux pas...

Clémentine cherche quelque chose dans ses poches.

Bart : C'est ça que vous cherchez ? ( lui tendant son téléphone )

Clémentine : Oui... merci Bart.

Bart : Vous savez Maxime à raison, un tel malaise ce n'est pas normal.

Clémentine : Non mais c'était juste le stresse, ne vous en faite pas.

Maxime : Le stresse ?

Clémentine : Oui... mais il faut vraiment que j'y aille ! C'est urgent !

Après avoir prononcé cette phrase les pompiers vinrent.

Bart : Bonjour, elle a retrouver connaissance environ 2 minutes après. Elle nous affirme que c'est juste du stresse et que ça va mieux.

Pompier : Il vaut mieux vérifier tout ça. Une aussi longue perte de connaissance ce n'est pas normal. Venez avec nous s'il vous plaît !

Clémentine : Attendez juste une minute s'il vous plaît.

Elle demanda à Maxime de la rejoindre un peu plus loin et lui tendit son téléphone pour lui montrer le message de Garance.

Clémentine : Tu connais notre adresse ?

Maxime : Euh... oui

Clémentine : Je peux juste te demander quelque chose ?

Maxime : Oui bien sûr !

Clémentine : J'aimerais que tu ailles chez Garance et que tu lui dises que je suis à l'hôpital mais que j'arrive bientôt.

Maxime : Mais... et pour Olivier ? Vous avez une idée de ce qu'il lui est arrivé.

Clémentine : Non, aucune...c'est pour ça que j'étais stressé. Je suis désolé si je t'implique dans ma vie privée, je ne devrais pas.... Non, enfaite oublie ce que j'ai dit, c'est idiot de ma part de demander ça à un de mes élèves.

Maxime : Non, ne vous en faites pas ! Vous êtes peut-être ma prof mais vous êtes aussi l'amie à ma mère et je serais là pour vous. Mme. Lazzari a déjà eu des soucis et je l'ai aidé, ne vous en faites pas je garderais ce qu'il se passe dans votre vie privée pour moi.

Clémentine : Merci beaucoup Maxime.

Clémentine partit avec les pompiers tandis que Bart et Maxime se dirigèrent vers l'appartement de Garance.

Clemax, un amour possible ou impossible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant