Chapitre 54

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Yo! Je sais vous avez attendu presque une semaine pour que je vous sorte ce truc moyen voir carrément pourri mais disons que c'est un chapitre de transition. Le chapitre 55 sera long, il regroupera toute la semaine de bac de Emy ( en accéléré bien sûr juste son ressenti tout ça) , je vous laisse donc deviner que le chapitre suivant, le 56 vous n'allez pas forcément le kiffer (🇷🇺). Je vous expliquerais ce que je compte faire pour la suite dans une NDA qui suivera le chapitre 56. Il n'y aura pas de double update ce soir mais un chapitre demain promis ! De love ❤️

PDV Hakim

- Minus magne toi on va être en retard, enfin tu vas être en retard ! Dis je depuis le salon.

Emy ne répond pas mais arrive, plus ou moins rapidement, son sac sur le dos, ses béquilles dans les mains. Je ricane en la voyant arrivée en sautant à cloche pied, étant plus à l'aise comme ça qu'avec ses béquilles. Arrivée à mon niveau elle me lance un sourire des plus lumineux avant d'agiter ses béquilles devant elle.

- J'ai si hâte ! Dit elle en ouvrant la porte.

Je me contente de lui sourire en frottant légèrement de haut de sa tête puis sors de l'appartement à mon tour.
Je ferme la porte à clef et rejoint Emy devant les escaliers. Là, elle me tend ses béquilles et commence ensuite à descendre les marches à cloche pied en se tenant à la rambarde, elle trouve ça plus simple que de descendre à l'aide de ses béquilles. Arrivés en bas je lui rend ses béquilles et nous partons vers la voiture. Nous montons dedans et je démarre direction l'hôpital.

Aujourd'hui, Emy retire enfin son plâtre et je crois bien que rien ne pourrait la rendre plus heureuse que ça. Rien que l'idée qu'elle va enfin se débarrasser de tout ça la rend joyeuse et ce depuis que son médecin lui a donné la date précise. Autant vous dire que ça fait une semaine qu'elle nous saoule tous avec ça. Mais bon, on la comprend. Elle n'a qu'une hâte, reprendre la danse.

Je me gare devant l'hôpital et nous sortons tous les deux de la voiture. Nous allons ensuite à l'étage voulu et nous nous installons dans la salle d'attente afin d'attendre le médecin.
Lorsque le médecin arrive et appel Emy, elle se lève et me fait signe de rester ici. C'est sûr, elle n'a pas besoin de moi pour ça. Je hausse les épaules et m'affale un peu plus sur la chaise en sortant mon téléphone pour passer le temps.

C'est au bout d'une demie heure qu'elle revient enfin, un sourire des plus immense aux lèvres. Je souris et la détaille rapidement. Je remarque qu'elle porte une attelle et qu'elle boîte légèrement. Quand elle arrive à mon niveau, je me lève.

- Alors ? Dis je.

- Je dois aller chez le kiné, et selon ce qu'il me dira je pourrais reprendre, ou non, doucement la danse. Le médecin a dit que mon os s'était bien ressouder, il est content. Je ne devrais pas voir de trop grosse séquelle et je devrais pouvoir retrouver à peu près mon niveau de danse. Et je dois garder l'attelle encore trois semaines sauf si le kiné en décide autrement.

Je hoche la tête et un sourire satisfait se forme sur mes lèvres. Je suis content que tout ce passe bien. Ça m'aurait vraiment fait chier pour elle si sa carrière était ruinée à cause d'une mauvais chute.
Je fini par passer mon bras autour de ses épaules, comme d'habitude et nous sortons tous les deux de l'hôpital pour ensuite nous diriger vers la voiture.
Sa bonne humeur et son sourire me contaminent rapidement. Je commence alors à la faire chier, comme souvent, très souvent. J'adore la faire râler.

- Putain Haks arrête ! Tu fais chier hein.

Elle crie ça alors que je viens, pour la troisième fois en moins de deux minutes, de la décoiffer. Je ricane et la tire légèrement contre moi avant d'embrasser sa tempe. Nous montons ensuite dans la voiture et nous partons en direction de chez nous.

Arrivés devant l'immeuble, je me gare rapidement et nous sortons de la voiture.
Emy prend tout son temps pour monter les marches, histoire de ne pas se faire mal, ce qui fait que je dois l'attendre quelques minutes devant la porte. Elle est maladroite, donc, à tout moment elle peut tomber dans les marches. Ça serait bête qu'elle se fasse mal alors qu'elle vient tout juste de retirer son plâtre.

Une fois dans l'appartement Emy va rapidement dans le salon et se laisse tomber sur le canapé en poussant un long soupir. Elle retire ses chaussures et son attelle puis pose ses pieds sur la table basse alors que Hydra arrive en courant vers elle. Elle lui caresse le crâne. Quand Hydra me voit, elle court vers moi, se couchant sur le dos pour me montrer son ventre. Je la caresse rapidement et je m'installe à côté de Emy puis allume la télévision. Après que nous nous soyons battu pendant de longues minutes pour choisir le programme, nous finissons par tomber d'accord sur une rediffusion Naruto.
Pendant toute la durée des épisodes, Emy passe son temps à bouger sa cheville. Elle la tourne, la fait craquer, bouge son pied de haut en bas. Elle semble redécouvrir son articulations, et surtout on dirait qu'elle fait ça inconsciemment, comme ci son pied bougeait tout seul sans qu'elle ne le contrôle.

- On dirait que tu découvre ton pied. Dis je en ricanant.

Elle me fait un doigt d'honneur avant de rire avec moi. Elle bouge encore un peu son pied avant de sourire et de lever la tête vers moi.

- J'te jure je suis trop contente.

- Ouais mais évite de faire de la merde par contre.

- C'est à dire ?

Je baisse les yeux vers elle, un sourire moqueur aux lèvres.

- C'est à dire ? Bah évite de par exemple reprendre la danse comme ci tu n'avais jamais arrêté, écoute ce qu'on te dis, évite de trop forcer sur ton pied. Et ce ne sont que des exemples. Dis je innocemment.

- T'inquiète Haks je gère.

Je lui lance un regard dubitatif. Nous nous regardons dans les yeux quelques instant avant de rire. On sait tous les deux qu'elle va n'en faire qu'à sa tête. Elle est comme ça, si elle a une idée, une envie en tête, elle va tout faire pour que ça se réalise sans écouter les autres même si elle sait qu'on a raison. C'est un de ses pire traits de caractères, sans compter son impulsivité.
Une fois calmée elle se colle à moi, posant sa tête sur mon épaule. Elle lève la jambe et fait bouger son pied devant mon visage.

- Je suis enfin libre.

- Arrête de bouger ton vieux pied devant mon visage là.

Elle continu encore un peu jusqu'à ce que je ne lui pince les côtes. Elle pousse un petit cri de surprise avant de se mettre à rire.
Une fois calmée, elle s'éloigne de moi, un air exagérément méfiant au visage. Je ricane légèrement et me concentre sur la télévision. Quelques temps plus tard, je la sens se blottir contre moi. Je souris et passe mon bras autour de ses épaules.
Cette gamine c'est vraiment le petit soleil qui illumine ma vie. Je ne regrette absolument pas tout ce que j'ai fais pour elle.

Savior Où les histoires vivent. Découvrez maintenant