Chapitre 1 - La ville Lumière

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J'ignore où écrire cet "avertissement" donc je le fais ici. Je tiens à préciser qu'il n'y aura aucun Lemon trop intense dans cette fiction, mais qu'il pourrait y avoir des ambiances/dialogues/scènes choquantes pour certaines personnes souffrant de dépression ou étant très jeunes..

Donc, faites attention à vous svp, et bonne lecture !




La nuit, exceptionnellement calme étant donné l'endroit, est tombé depuis un moment.

Penché au dessus du vide, je laisse le vent frais venir caresser mon visage. Il fait onduler mes cheveux attachés, ainsi que ma boucle d'oreille.

Je regarde les lumières de la ville danser dans une parade effrénée et sans repos. Même si elles nous cachent les étoiles, elles offrent un spectacle magnifique.

Un avion commence sa descente pour atterrir à l'aéroport, mais ce qui attire réellement mon attention est plutôt l'allée de brique cinq étages plus bas. Elle est déserte, silencieuse, et légèrement attirante.. Je me penche encore un peu plus, obnubilé par cette perspective, cette impression de flotter au dessus du vide..

Juste avant la chute.

La sonnerie de mon téléphone retentit et me sort de mes pensées. Après m'être redressé en poussant un soupir, éloigné du bord et dirigé vers le centre du toit, je décroche prêt à écouter le lieu du prochain rendez-vous.


- Parfait, j'y serais.


Je raccroche et après un dernier regard vers l'extrémité du bâtiment, me dirige vers l'intérieur pour chercher mon équipement.




Noé - Aéroport de Paris
22h40




Mais ma montre, elle, indiquait une heure différente.. Avec le décalage horaire, on pouvait dire que j'étais encore plus perdu qu'à mon habitude..

En plus, j'étais toujours coincé devant les douaniers suspicieux qui me scrutaient comme pour trouver une faille ; mais la vérité, c'est que je n'avais absolument rien à cacher ! C'est ce que je tentais de leur faire comprendre en vain depuis que l'avion avait atterrit, voilà maintenant presque 2h.

Je n'avais pas vraiment de raison d'entrer dans ce pays selon eux, puisque j'avais refusé de justifier ma présence avec les propos habituels du genre, voyage pour le travail, tourisme, visite à la famille, ect..

J'étais ici pour une durée indéterminée, sans logement fixe ni emploi, seulement quelques bagages, et pour couronner le tout, mon apparence physique n'était pas très commune : ma peau mate, avec mes yeux tirant sur le violet, surmonté de mes cheveux pratiquement blanc faisait en sorte qu'on me remarquait assez facilement.

Un miaulement discret, mais que je savais être néanmoins sévère et emplit de colère, me sortit de mes pensées. Mon pauvre chat Murr était toujours dans sa cage de transport, et je savais à quel point son orgueil était mise à rude épreuve dans cette petite prison. Un des douaniers lui jeta justement un regard de dédain avant de retourner à ses papiers.

Alors que j'étais sur le point de demander la permission pour aller m'écrouler sur un banc, histoire de faire une petite sieste, un des hommes s'avança vers moi.


-  C'est bon, vous pouvez y aller. Vous aurez une permission d'un mois sur le sol français en attendant les papiers, ensuite vous devrez vous rendre à cette adresse si vous voulez négocier une plus longue visite, ou simplement rentrer chez vous.

Mon refletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant