Chapitre 7 - Retrouvailles

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Vanitas

8h21



Je sors de l'appartement de Noé pour entrer dans le miens. Après avoir rapidement ramassé quelques vêtements frais, j'entre dans ma salle de bain. Au moment de passer devant le miroir, je m'attarde un peu sur mon reflet.

J'ai beau avoir affirmé, pour la forme, avoir mal dormis, c'est faux. Et mes cernes qui ont nettement diminuées en sont la preuve. Sans que je m'en soit rendu comte, j'ai un petit sourire qui est resté gravé sur mes lèvres.

Cet imbécile me fais vraiment rire, et il est surprenant aussi. À chaque fois que je pense l'avoir cerné, il m'étonne avec une réaction totalement absurde. Comme de venir me chercher dans un bar louche, après m'avoir vu partir avec un homme armé. J'ignore s'il le fait exprès, ou s'il est simplement stupide  et impulsif...

J'entre sous la douche brûlante, et savoure cette sensation dont je ne profite pas assez depuis un moment. Je n'y reste néanmoins que quelques minutes, et entreprend de me sécher vigoureusement.

Après avoir enfilé des vêtements propre set remis mes gants, j'attache mes cheveux encore humide et me dirige vers mon café bien mérité.

Je toque quelques coups contre la porte de mon voisin, qui s'empresse de venir m'ouvrir et m'invite à m'assoir. Sur la table, plusieurs assiettes contenants des tartines, des fruits de toutes sortent et des petits gâteaux sont disposés...


-  Je récupère souvent les invendus du café, mais ne t'inquiète pas, ils sont encore frais !


Il s'approche avec une cruche de jus d'orange et une cafetière fumante, puis vient s'installer en face de moi avec son fameux sourire. D'un coup, cette situation me mets légèrement mal à l'aise..


- J'avais dis quinze minutes, tu te souviens ?

- Bien sûr. Ne prends pas la grosse tête, je n'ai pas fais ça juste pour toi. C'est mon petit déjeuner habituel, rien de spécial. Je dois me faire pardonner soit, mais je ne peux pas faire des miracles en quinze minutes. Café ?


Il me tend la cafetière, un air taquin sur le visage, et le sentiment désagréable qui m'habite disparaît. J'éclate de rire et lui prend le contenant tout en attrapant une tasse posé devant moi.


- Très bien, je vais en profiter dans ce cas ! Je te prends cette tartine et pourquoi pas...? Tiens ! Cette grappe de raisin qui me semble délicieuse.

- Sers-toi !


Nous discutons pendant un long moment de sujets anodins. Jonglant entre le mauvais caractère de notre concierge/propriétaire, la superbe beauté selon moi qu'est Jeanne, ou encore la personnalité horripilante et insupportable de Roland. Si bien que je dépasse l'heure convenu, sans y porter réel importance.

Mon refletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant