Where Have You Been ? | Teen Wolf Fanfiction

🌕Chapitre 54.

"- Bonjour. Comme vous le savez, M. Harris a disparu. Enfin... Il est malade. Donc je le remplace pendant que nous prions tous pour qu'un remplaçant plus qualifié vienne prendre ma place. Et si on commençait ?"

Stiles donna un léger coup de coude à Scott pour lui parler. Sûrement de l'autopsie du responsable des urgences, je n'entendais rien car il parlait trop bas. Il n'avait pas été étranglé mais été mort asphyxié sans qu'ils ne sachent comment. Si le Darach s'attaquait maintenant aux guérisseurs, alors son mode opératoire avait changé. Le médecin de charge qui a été enlevée, quant à elle, n'avait toujours pas été retrouvée, et le simple fait que Scott ait trouvé un papillon dans la voiture de celle-ci me disait que nous risquions de ne pas la retrouver vivante. Un peu comme Harris que personne n'avait encore retrouvé.

Peu après, Scott reçut un appel auquel il répondit. En sortant de cours, il nous prévint qu'il partait pour la clinique car Deaton l'avait prévenu qu'il se ferait enlevé et qu'il fallait qu'il le retrouve. J'en avais profité pour appeler Papa dès que Scott avait quitté le lycée. Une fois le cours fini, nous partîmes pour retrouver Scott et Papa à la clinique.

"- Bon, on va faire tout ce qu'on peut." Assura Papa "Le mieux que tu puisses faire est de retourner au lycée."

Après avoir hoché la tête, il nous fit signe de le suivre de celle-ci. Il nous fit entrer dans la pièce où ils gardaient les animaux malades si besoin et ferma derrière nous.

"- On doit lui dire.

- Tu veux dire tout lui raconter ? Ou lui dire autre chose que ce que je crois que tu veux lui dire ?

- Tu le sais très bien, Stiles.

- Ca va prendre une éternité à tout lui dire si on le fait. Et surtout c'est dangereux... Repenses à la réaction de ta mère quand elle a su.

- Elle a évité ton regard pendant une semaine.

- Elle s'en est remise. Ca nous a même rapproché.

- Mais je veux pas que mon père m'évite pendant une semaine, moi !" Lâchai-je. "Que ça rapproche ou pas. Chaque personne réagit différemment à un truc comme ça. T'imagines un peu ? Si il nous croit pas ? S'il nous prend pour des tarés et qu'il décide que pour notre bien vaudrait mieux un petit séjour en hôpital psychiatrique ?

- T'imagines juste le pire, Lizzie.

- Non. Et puis cette situation le dépasse déjà. Si il sait que c'est un druide maléfique qui commets tous ces meurtres pour ses petits sacrifices préparant une bataille...

- Il est dépassé parce qu'il ne comprend pas ce qu'il se passe. Des gens meurent dans sa ville, la ville qu'il doit protéger, pour des petits sacrifices, comme tu dis. Ce n'est pas sa faute s'il ne comprend pas ce qu'il se passe. Il va finir par le découvrir."

Je croisai mes bras sur la poitrine, agacée par cette situation.

"- C'est vraiment le meilleur moment ?" Demanda Stiles.

"- Et si quelqu'un meurt parce qu'on ne lui a rien dit ?

- Et si c'est lui qui meurt ?"

Stiles et moi l'avions dit en même temps. C'était de ça qu'on avait peur. D'accord, il était shérif et donc il risquait sa vie à chaque intervention dangereuse, mais là, on parlait de surnaturel. Là, on parlait de loups-garous, de druides maléfiques, de sacrifices humains ou même de Kanima pour reprendre des événements passés. On parle de choses qui nous dépassent nous même, dont on n'a pas vraiment toutes les connaissances, dont on n'a pas du tout toutes les connaissances. J'avais peur pour mon père. J'avais peur qu'il se retrouve dans une horrible situation par notre faute. Parce qu'on lui avait dit la vérité.

"- Je sais que Deaton a été comme un père pour toi." Reprit Stiles. "Je comprends. Mais c'est... Scott, c'est notre père. On ne peut pas...

- On ne peut pas perdre nos deux parents." Terminai-je, ravalant un sanglot. "Pas les deux.

- Vous avez raison."

Tous ces meurtres non résolus sur les épaules de notre père étaient une menace pour lui et nous le savions. Et savoir qu'il pouvait se faire de nouveau virer, ce qui le rendrait encore triste et peiné et ce que je ne supporterais pas de revoir me fit soupirer. Nous n'avions pas raison. Il fallait l'aider à résoudre tout ça. Nous n'étions que des adolescents, il était un adulte, et ça me tuait de le dire, mais Scott avait raison. Nous devions lui en parler.

"- Non, on n'a pas raison." Soupira Stiles.

"- On n'a pas raison."

Il y eut un blanc durant lequel Scott s'était retourné vers nous.

"- On va lui dire.

- Je vais vous aider."

Le métisse commença à partir et je me tournai vers Stiles, les yeux larmoyants tous les deux.

"- On sait tous les deux pourquoi il faut le faire."

Stiles hocha la tête et me serra contre lui avant que nous sortions de la pièce avec Scott. Mais une voix que nous connaissions nous fit lever la tête vers la personne qui se trouvait là. Morell. Nous échangeâmes un regard tous les trois en l'entendant parler de Deaton comme son frère et Papa lui demanda de l'excuser une minute. Papa et sa collègue sortirent et elle s'approcha de nous.

"- Ecoutez-moi, vous trois. Aucun shérif, adjoint ou policier ne pourra le retrouver.

- Vous n'avez pas besoin de demander notre aide.

- C'est moi qui essaie de vous aider. Si vous voulez trouver mon frère, vous devez utiliser la seule personne capable de sentir le surnaturel."

Evidemment, nous comprîmes tout de suite de qui elle parlait... Lydia.

Cependant, Lydia ne nous mena à rien. Elle dessina uniquement un arbre étrange qui me fit froncer les sourcils. C'est Scott qui, quand Lydia parla de Danny, revint en saignant pour nous prévenir que Danny avait été une cible hier soir, mais qu'il n'avait pas été un sacrifice.

Cette histoire partait dans tous les sens, bon sang.

Stiles et moi partîmes donc pour l'hôpital afin de voir Danny et lui posait certaines questions. Il était cependant endormi et nous ne pûmes rien lui demander. Je dus me retenir de rire à plusieurs reprises quand Danny demanda à Stiles pourquoi il fouillait dans ses affaires, que mon frère lui répondit qu'il rêvait et qu'il lança que c'était son rêve et qu'il fallait qu'il assume quand il demanda pourquoi il rêverait de Stiles en train de fouiller ses affaires. Nous trouvâmes quelque chose dans son sac, un dossier étant le projet de recherche sur les courants telluriques qu'il faisait pour Harris. On tenait peut-être quelque chose là.