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Décidément, je m'en souviendrai de ce jour d'Halloween, entre cette après-midi à la clairière, cette soirée à la fraternité et cette nuit chez Jason. Il faut dire que ce qui se passe maintenant fait parti des souvenirs à garder : l'homme le plus beau que j'ai jamais vu a sa tête entre mes jambes.

De nouveau, les couleurs emplissent mon champ de vision. Sa langue titille mon clitoris tandis que je me confonds en gémissements. Gênée, j'ai d'abord tenté de les étouffer, mais je n'en ai plus la force. Je suis entièrement nue sur son canapé, les jambes ouvertes, cette situation serait tellement humiliante, si ça n'était pas aussi bon. Il continue de lécher mon intimité et une bulle de chaleur commence à grossir à l'intérieur de moi. Je sens le plaisir enfler. Toujours la main perdue dans ses cheveux, je semble diriger ses mouvements, mais ce n'est qu'une illusion, parce qu'il sait exactement ce qu'il fait.

Encore une fois, je pense à toutes les autres avant moi, ce qui interrompt la progression de mon extase. Remarquant sans doute que ses assauts n'entrainent pas de gémissement, il redouble d'efforts, et sans que je le vois venir, je hoquette lorsqu'il insère un doigt en moi.

Les deux sensations, ses mouvements à l'intérieur de mon corps et sa langue sur mon point sensible, me font perdre la tête et oublier toutes mes réticences. Je m'abandonne totalement et je n'arrive plus à distinguer ce que je vois. Ma vision se trouble, toutes ces couleurs doivent être difficiles à analyser. J'ai à peine le temps de me remettre de cette intrusion qu'un deuxième doigt me pénètre vivement.

Je resserre ma prise sur ses cheveux lorsqu'un puissant orgasme s'empare de moi. Mes cris s'intensifient et il n'arrête ses va-et-vient que lorsque mes gémissements s'atténuent.

Je reprends ma respiration lorsqu'il se redresse et me regarde avec une intensité folle. Son regard suffirait à faire perdre ses convictions à une nonne...

Je le vois passer la main sur son visage pour essuyer sa bouche avant de la planter sur la mienne. Je sens encore mon gout sur ses lèvres. Même si ça me perturbe un instant, je me reprends rapidement pour continuer cette merveilleuse nuit. Je me redresse et m'agenouille sur le canapé à côté de lui en lui déboutonnant son jean. Voyant qu'il ne m'apporte aucune aide pour le déshabiller, le souvenir de la dernière fois où nous nous sommes disputé peu de temps après lui avoir demandé de se déshabiller s'insinue en moi.

— La dernière fois que je t'ai demandé de te déshabiller, les choses ont dégénéré, tu comptes m'apporter ton aide, ou dois-je encore demander ?

Amusé, il me répond d'abord avec un sourire, avant d'ajouter :

— Eh bien, d'habitude les femmes sont contentes après un orgasme, mais on dirait que tu es toujours irritable toi, princesse.

Sur ses mots et sans attendre de réponse de ma part, il se déshabille à la vitesse de l'éclair, ce qui révèle une érection à couper le souffle. À peine assis de nouveau sur le canapé, je saisis son membre et commence à le caresser tandis que je m'approche de son cou pour l'embrasser. J'accélère les caresses sur sa peau, douce comme du velours tandis que ma bouche l'effleure, l'embrasse et le lèche dans tous les recoins de son torse. Sa peau est salée tant la chaleur continue de monter. Quelques gouttes de sueurs perlent sur son corps tandis que je continue de le toucher. Ses grognements m'encouragent à resserrer ma prise autour de son sexe et à intensifier mes va-et-vient.

Je le surplombe et je me sens puissante au-dessus de lui. Je me redresse pour le regarder entièrement, son torse est magnifique et son sexe dans ma main m'emplit de désir. Profitant que je me tienne droite, il plaque sa bouche sur mon sein et commence à suçoter mon téton. Après quelques secondes à continuer chacun nos actions, il se recule pour me demander :

IndéciseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant