Manel - Amour caché

54.

« Chaque voyage est le rêve d'une nouvelle naissance.»

Jean Royer

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- Khalil...

Khalil - J'essaye de t'aider, de te trouver des solutions, de t'alléger ce poids que tu porte sur tes épaules mais tu refuse. Je te demande pas de dépendre entièrement de moi Manel, mais juste d'accepter mon aide.

- Tu as des relations donc au finale ça va être grâce à toi si je trouve un bon boulot et c'est ça que je ne veut pas. Je veut y arriver par moi même.

Khalil - D'accord.

On arrive à l'aéroport. Khalil se gare et nous sortons de la voiture. Je voyais très bien qu'il était un peu énervé mais je ne calcule pas plus que ça, bien trop contente de retrouver mon père. On se positionne à la sortie des voyageurs en silence, en attendant qu'il sorte. Monsieur était sur son téléphone tandis que moi, je ne faisais que fixer les portes automatiques attendant que mon père en sorte.

Au bout de presque dix minutes, M. Rodriguez sort enfin avec son chariot qu'il poussait avec tout ces bagages. Il lâche le chariot et ouvre ses bras pour que je vienne m'y réfugier. Il m'avait tellement manquer mon père. Je lui fais un énorme bisous sur la joue avant de le reprendre dans mes bras.

- Tu m'a manquée.

Papa - Oh mi querida hija.

S'il savait tout ce qu'il s'était passé. S'il savait tout ce que sa fille chérie a subie. Je verse une petite larme de joie avant qu'il ne vienne vite me l'essuyer.

Papa - Mais ça va pas ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- C'est rien, je suis juste un peu à fleur de peau ces derniers temps.

Papa - Bon tu n'est pas venue toute seule quand même.

- Non. *rire*

Je me décale pour le laisser voir Khalil qui nous attendait un peu retrait. Il finit par s'approcher pour venir serrer la main de mon père.

Khalil - Vous avez fait bon voyage ?

Papa - Oui, très bien merci. Et ne t'inquiète pas tu peut me tutoyer.

Kahlil - D'accord. *sourire*

Khalil prend son chariot et commence à le pousser pendant qu'on avançait jusqu'à la voiture.

Arrivée devant la voiture, Khalil charge les bagages dans la voiture pendant que nous nous installons, moi côté passager et mon père sur la baquette arrière.

Papa - Oh la la ça doit sentir le renfermé dans mon appartement.

- *petit rire*

Voilà le moment que je redoutais le plus. Rentrer dans l'appartement de mon père. On arrive dans la cité, Khalil se gare dans le parking et nous commençons à porter les valises jusque devant l'appartement. Mon cœur commençait à battre de plus en plus vite, et s'il me demandais d'aller chercher quelque chose dans ma chambre ? Il faut bien qu'il le sache un moment où un autre.