Chapitre 36 : Bombe sexuelle

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Elle ne va pas être déçue. J'ouvre. La cigarette entre les lèvres, je toise ma brune torride. Elle cligne des yeux, ce qui m'arrache un rictus narquois.
Jaylie , je...
Silence. Nous nous fixons. La pression atmosphérique grimpe en flèche et l'ambiance s'électrise lorsqu'elle ose un pas vers moi. Je reste immobile, mais mon cerveau se met en branle, mes rétines décryptent tout ce que les siennes me promettent, envoyant tout un tas d'informations direct dans mon bas-ventre. Je bande.
Jelem , dans toute sa splendeur, me dévisage. Je retire la cigarette de ma bouche sur laquelle elle bloque en humidifiant la sienne. Bordel, la pointe de sa langue torpille une partie de mes neurones !
— Nous pouvons peut-être reprendre là où nous avons été interrompus ce matin, me susurre-t-elle.
Toi, ma jolie, tu as un peu trop tendance à me prendre pour un self-service. D'autant que moi, j'ai toujours rien eu en retour, même pas une petite pipe.
— Tu veux faire un petit tour en forêt ?
— J'en crève d'envie, murmure-t-elle en s'approchant dangereusement, son buste frôlant mon torse.
Ah, ouais. Mais tu vois, là, il y a comme un problème. Je préfère m'éclater la tronche contre le mur que de nourrir ta putain d'assurance et me retrouver encore une fois comme un con.
Je balance ma clope dans un vase. Ses deux paumes se posent sur mes pectoraux, en dessinent la courbe à travers mon T-shirt. Les muscles contractés, je la mate sans ciller. Ses mains glissent dans mon dos, descendent vers mes reins, me pressant un peu plus contre elle. Son souffle brûlant remonte la ligne de mon cou jusqu'à mon oreille.
— J'ai envie de toi, chuchote-t-elle.
Quelle allumeuse ! J'inspire profondément : son odeur active mon flux sanguin en pleine ébullition.
Sentant le frôlement de ses lèvres sinuer le long de ma mâchoire crispée, je me concentre comme un malade pour ne pas la bouffer.
—  Manuella , il va me falloir plus que ça pour me convaincre.
Son visage recule, ses prunelles me foudroient.
— Qu'est-ce que tu as cru ? Que j'étais un mec facile ?
Elle est vexée ; ses doigts se crispent dans mon dos, puis caressent l'arme coincée dans la ceinture de mon jean. N'y songe même pas, ma jolie ! Tu joues avec le feu.
Jaylie , arrête de jouer au con avec moi, me lance-t-elle froidement.
Nous nous défions sans bouger. Elle a à peine le temps de dégainer mon flingue que je la plaque contre le mur du couloir et retourne sa main qui tient mon arme sous son menton en écrasant mes lèvres contre les siennes. Nos langues s'emmêlent furieusement, je baisse la garde, relâche ma prise. L'acier froid serpente de ma gorge vers ma nuque, m'arrachant un frisson.Jaylie , t'es en train de te faire braquer ! Mes mains malaxent son cul, je la soulève, ses bras s'enroulent autour de mon cou, le canon s'engouffre dans mes cheveux. Mec, l'excite pas trop ! Si elle a le doigt sur la gâchette, t'es bon pour un nouvel orifice !
J'arrive plus à me raisonner. Ses jambes enserrent mes hanches. Tentaculaire, elle m'emprisonne en gémissant dans ma bouche. Putain, je suis foutu ! Elle me tient lamentablement par les couilles !
Reprise de contrôle : je dessoude brutalement mon visage du sien. Haletante, elle plaque sa paume dans laquelle repose mon arme sur ma joue et susurre contre mes lèvres, déjà prêtes à la reprendre d'assaut :
Jaylie , baise-moi, sinon...
— Sinon quoi ?
— Tu le regretteras, dit-elle en faisant courir l'extrémité froide du canon sur ma bouche.
— Toi, tu sais me parler ! OK, je suis un mec facile !
Je dégage sa main pour reprendre sauvagement ses lèvres en l'emportant dans ma chambre. Accrochée à moi, elle m'avale en me retirant mon T-shirt. Je saisis le col de sa chemise et la déchire en claquant la porte avec mon pied.

 Je saisis le col de sa chemise et la déchire en claquant la porte avec mon pied

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Tout s'enchaîne. Nos deux corps percutent la console dans un bruit de verre brisé, rebondissent contre une armoire, sur la table de nuit et pour finir s'écroulent sur le lit en emportant la lampe de chevet. Étendu sur elle, je lui arrache ses fringues, sa culotte, et lui confisque mon arme.
— Ça, tu n'en as plus besoin.
Mes canines se plantent dans son cou lorsqu'elle déboutonne précipitamment mon jean, le repousse sous mes fesses avec mon boxer pour prendre ma bite sous pression à pleines mains.
— Viens, gémit elle.
Je ravage ses seins en me débarrassant de mes vêtements, écarte ses cuisses avec mon genou et face à l'urgence de son excitation, la mienne, je la pénètre brutalement en grognant contre sa bouche.
Jaylie , bordel, expire-t-elle langoureusement.
En plein trip sensoriel, je me fige, ferme les yeux, ma queue palpitante en elle. Ses doigts se pressent contre les muscles tendus de mes fessiers. Je me retire, reviens plus profondément et recommence encore et encore, obsédé par un besoin violent de me sentir glisser dans son corps. Ma joue contre la sienne, ses plaintes à mon oreille, ses ongles sur ma peau, m'achèvent. Je me redresse, tire ses cheveux en arrière et l'observe tout en lui assénant des coups de reins auxquels elle répond en se déhanchant et en étouffant ses cris. Putain, ce qu'elle est belle...
Troublé, je me relève, la retourne sur le ventre, agrippe ses hanches et m'engouffre en elle sans ménagement. Fait chier ! C'est quoi ce ressenti de merde ! J'ai l'impression d'être un taulard fraîchement libéré qui redécouvre le plaisir. Je la pilonne avec rage, ses gémissements s'amplifient. Euphorique, elle se redresse sur les genoux, bascule sa tête sur mon épaule. Son cul sublime ondule pour rejoindre mes va-et-vient. Nos sueurs, nos souffles se mélangent. Les synapses grillées par le spectacle de ses courbes majestueuses, je caresse ses seins, son ventre, son sexe. Ma pression artérielle, mon rythme cardiaque pulsent, ses appels s'intensifient. Tout s'accélère. Mes muscles se contractent en même temps que les siens et soudain elle explose en criant entre mes bras. Mes dents s'enfoncent dans son épaule, accompagnant ma chute de tension dans son corps. Haletant, je m'effondre avec elle, tremblante, sur le pieu.

*****

Une sensation de chaleur érige ma queue, je me réveille en sursaut. Les premières lueurs du matin s'infiltrent par les volets dans la chambre et éclairent ma belle brune installée entre mes jambes. Qu'est-ce qu'elle fout ? Surpris, je redresse la tête et la laisse retomber sur l'oreiller, vaincu. Ma raideur disparaît entre ses lèvres.
Sa bouche sensuelle me réveille de la plus torride des façons. Mon pouls accélère au rythme de ses aspirations quand soudain elle se déploie devant moi en me chevauchant. Je cligne des yeux face à sa beauté et, mes paumes sur ses fesses, je l'attire à moi. Elle se branle doucement sur mon sexe.
— Oh, putain, Jelem ...
kn, laisse-toi faire, me murmure-t-elle.
Son regard fixe dans le mien, elle s'empare de ma bite gonflée à bloc, la guide pour l'engloutir lentement. Bordel ! Cette nana a eu du mal à démarrer, elle a calé à plusieurs reprises, mais une fois lancée on ne l'arrête plus.
— Pas de problème, fais ce que tu veux, dis-je en levant les mains qu'elle saisit et plaque au-dessus de ma tête.
Son visage penché sur le mien, son souffle saccadé caressant mes lèvres, elle m'enfonce profondément en elle...
*****

Je me réveille pour la énième fois, le cerveau totalement embrouillé. Planant, je tourne la tête vers ma bombe sexuelle allongée sur le ventre, ses cheveux bruns emmêlés tombant en cascade sur son dos. Merde, quelle nuit ! C'est quand elle veut pour les déplacements professionnels.
Mon regard glisse sur son corps et s'arrête sur son cul d'une perfection redoutable. Oh, putain ! Ça y est, c'est reparti ! Je me rigidifie à vue d'œil. Voilà pourquoi je ne veux pas pioncer avec une nana. En fin de compte, je dors jamais.
Je me redresse sur un coude, passe ma main sur mon visage et mate l'heure sur mon portable : 7 heures. Encore une heure avant le petit dej, ça devrait le faire. Je bascule vers ma flic sexy. Mes doigts courent déjà le long de sa colonne. Elle frissonne, je plaque mon corps chaud contre le sien en repoussant ses cheveux et en posant mes lèvres sur sa nuque. Elle gémit au contact de ma main dessinant le galbe de ses fesses avant de s'immiscer entre ses jambes.
— Quelle heure est-il ? marmonne-t-elle, la tronche enfoncée dans l'oreiller.
Je caresse son sexe humide, presse mon érection contre sa hanche et souffle à son oreille :
— On a le temps.
Jaylie , tu vas me tuer, murmure-t-elle tout en écartant les cuisses et en creusant les reins.
— Chutttt... Laisse-toi faire.
Son sourire se devine à travers les mèches recouvrant son visage. Le mien s'étire lorsque j'enfonce mon majeur suivi de mon index, déjà imprégnés de son excitation, dans ma bouche, avant de les introduire en elle. Son corps se cambre, elle pousse un long soupir de plaisir...

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Jaylie murder&sex[En ECriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant