La lumière du jour agite mes rétines à travers mes paupières fermées. Je m'étire, tâte le matelas à côté de moi et ouvre les yeux. Elle est où ? Quelle heure il est ?
Dans le coltard, parce que dormir avec son cul collé à ma hanche a été un exploit, je me redresse. Plus jamais ! Concentre-toi uniquement sur les putes, Jaylie ! Tu paies à l'heure, donc ça limite tout de suite la possibilité qu'une nana squatte ton pieu ou alors ça te coûte une blinde !
Je mate la trace de son corps sur les draps, me penche pour regarder sous le lit, on ne sait jamais. Soudain, je relève la tête en sentant une présence. Jelem dans mon bas de jogging et un de mes T-shirt m'observe en fronçant les sourcils.
— C'est moi que tu cherches sous ton pieu ?
— Oui, je me demandais si t'étais pas encore dans ton trip, flippée.
— Je n'ai plus rien à me mettre. Je voulais partir avant ton réveil pour ne pas te déranger mais même mes pompes flottent dans ton bac à douche. Je suis pas certaine qu'on fasse la même pointure.
— Tu ne vas pas me croire, mais j'ai un sèche-linge.
— Je sais ! Je l'ai trouvé ! dit-elle en repartant.
Bien. Elle a l'air d'avoir aussi retrouvé la pêche ! J'enfile un jean et la rejoins dans la cuisine. Elle me tend une tasse.
— Marius a bien dû se rincer l'œil et se marrer hier.
— Bof, il ne s'est pas passé grand-chose mais ça a maintenu le suspense, dis-je en avalant une gorgée de mon café.
—Jaylie , vraiment je te remercie. J'étais pas dans mon assiette, je...
— C'est bon ! Ne me remercie pas ! C'est normal. Tu avais besoin de relâcher la pression, je comprends. Enfin, je ne suis pas contre un petit dédommagement et en nature, je préfère, lui dis-je en la fixant de façon insistante.
Elle lève les yeux au ciel et plonge son nez dans son café. Nous n'échangeons plus un mot pendant un certain temps. Son regard se pose sur mon torse nu, puis se détourne aussitôt lorsque je le surprends. Un bip retentit, elle s'élance dans le couloir en lançant un « c'est prêt ». J'ai comme l'impression qu'elle a hâte de partir. Gênée d'avoir craqué hier ? Pressée de rentrer chez elle ? Ou... ? Je souris.
Amusé et détestant me poser des questions sans réponse, je me dirige vers la salle de bains. Penchée en avant vers le hublot, elle extirpe ses fringues de la machine. Je tapote mon index sur ma bouche en matant son cul. Voyons voir si elle s'est bien remise de ses émotions parce que, moi, je ne décompresse pas depuis cette nuit et ça me fout les boules.
Je m'approche discrètement, colle mes hanches contre son fessier. Elle se redresse et se fige, son dos contre mon torse.
— Jaylie, qu'est-ce que tu fais ? murmure-t-elle, pas franchement convaincante dans le rôle de l'effarouchée.
— Rien...
Je passe ma paume sous son T-shirt et la pose sur son ventre. Le frémissement de sa peau excite mes doigts qui se pressent sur sa chair pour la ramener un peu plus contre moi. L'accélération de son souffle et l'ouverture de ses lèvres pulpeuses m'incitent à humidifier les miennes avant de m'attaquer à son lobe.
Sa main se crispe sur le rebord de la machine, ses reins se creusent, son bassin bascule vers mon érection tendue contre ses fesses. OK, t'as retrouvé ta libido, c'est déjà bon signe. T'es en voie de guérison.En plein shoot avec son odeur, je m'introduis lentement dans son jogging. Les paupières closes, elle pose sa tête sur mon épaule. Je guette la moindre de ses réactions en faisant courir mes doigts vers son intimité. Je frôle son sexe, ses cuisses se resserrent, sa respiration s'intensifie. Immobile, elle vibre entre mes bras et lâche un gémissement lorsque mon index écarte sa fente déjà mouillée. La vache ! Elle a très envie de baiser et moi aussi. Qu'elle ne vienne pas me faire croire le contraire !
Mes doigts imprégnés de son excitation la caressent doucement, elle ondule de plus en plus. L'esprit obsédé par mon besoin de m'enfoncer en elle, je la pénètre de mon majeur, ressors et m'y engouffre plus profondément.
— Oh merde, Jaylie ! C'est malin ! J'ai hyper envie de toi maintenant !
— Ah ouais ? Je n'avais pas remarqué...
Une plainte de plaisir s'échappe de sa bouche sensuelle, aussitôt étouffée par la mienne. Ma langue s'enroule à la sienne au rythme de mes va-et-vient dans son corps. Plus elle devient liquide, plus je me raidis. Ma pression artérielle grimpe en flèche. J'ai besoin de la prendre, là, tout de suite, sinon je vais exploser.
D'un coup de reins, je la pousse contre le sèche-linge en baissant son survêt sous son cul. Mon portable sonne dans la chambre. Jelem se tend.
— Laisse tomber ! On n'en a rien à foutre, dis-je en libérant ma bite en surchauffe contre son postérieur de malade.
— Mais...
Ma poigne sur sa nuque, j'aplatis son buste sur le dessus de la machine et infiltre mon membre gonflé entre ses cuisses. Elle gémit, se cambre, prête à me recevoir. Mon téléphone sonne à nouveau.
— Va répondre !
— Hein ?
Quoi?, mais elle rêve ! J'ai autre chose à faire que de décrocher, là ! Je la repousse vers l'avant, elle résiste et se retourne en remontant son bas de survêt.
— Non, Jaylie, va répondre. C'est sûrement important. J'ai plus de téléphone.
Deux fois qu'on me coupe dans mon élan ! Celui qui m'appelle est un homme mort. Ses paumes chaudes se posent sur mes pectoraux.
— S'il te plaît...
Ma belle, j'en ai pour deux secondes, je te jure, tu ne m'échapperas pas. La mâchoire serrée, je range ma gaule douloureuse.
— Tu ne bouges pas ! Je reviens !
Frustré, je déboule dans ma chambre, saisis mon portable et décroche en prenant un préservatif dans le tiroir de la table de nuit.
— Quoi !
— C'est Marius!
— Toi, t'es mort !
— Je...
— Mec, contente-toi de mater ton PC sans me faire chier ! T'as pas pris l'option interactive !
Je raccroche, jette mon tel sur le lit. Il resonne aussitôt. Argh, bordel !
— Quoi encore ?!
— Jaylie ! Raccroche pas ! Jelem doit venir tout de suite ! On a un Kovacevick qui perd patience en garde à vue et un procureur vénère qui gère son avocat en attendant l'interrogatoire ! C'est sous tension ici !
— Et moi ? Tu veux que je te montre ma tension ?
— Heu... non, mais j'imagine.
— Bon alors, lâche-moi !
Je raccroche encore, retourne vers la salle de bains et croise Jelem qui en sort toute habillée avec son propre jean et son T-shirt.
— Tu vas où ?
— Il faut y aller, dit-elle, genre tout est normal, en se dirigeant vers le salon.
J'y crois pas. Elle se défile encore une fois ! Cette garce veut ma peau ! Non, elle veut me castrer !
— Jelem , je crois qu'on a pas fini...
— Oui, je sais. Une autre fois ! Enfin... non. Écoute, je ne sais pas, on ne doit pas ! Je suis avec Aurélien, me coupe-t-elle en s'excitant nerveusement sur ses sneakers encore trempés.
— Et alors ?
— Merde, Jaylie ! Ce n'est pas si simple. Je culpabilise.
Je débande. Les conflits internes et les discussions, ça me plombe.
— Je comprends pas. Ta culpabilité avait l'air d'aller très bien pendant que j'avais mes doigts enfoncés dans ton vagin.
Elle me fusille du regard. Quoi ? C'est vrai. J'en rajoute une couche.
— Tu peux penser à lui pendant qu'on baise. Ça ne me dérange pas. Tu peux même m'appeler par son prénom si ça te soulage.
Là, elle a carrément l'air atterré.
— T'es un grand malade !
Jaylie , sois moins cool, ça ne semble pas la détendre.
— Oui, bon, c'est moyen, je te l'accorde, mais si ça peut te mettre à l'aise...
— Laisse tomber ! Tu ne peux pas comprendre.
C'est sûr. On n'est pas calibrés pareil, je crois. Elle sourit et me tape sur l'épaule avant d'ouvrir la porte d'entrée.
— Merci pour tout et ne tarde pas trop ! On a du boulot
! lance-t-elle en sortant.
Je fais ce que je veux ! Enfin... presque .__________________
33ème partie . Qu'en pensez vous?
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Jaylie murder&sex[En ECriture]
Mystery / ThrillerJaylie .ok, je vous l'accorde c'est bizarre comme prénom pour un mec. Mais pour toute réclamation ,adressez-vous à ma génitrice ,vous allez voir,elle est charmante. Que dire sur moi? Je suis flic à la brigade de répression du proxénétisme ,j'ai un...