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Chapitre 4

"Une erreur appartenant au passé"

AMIRA

12H

Merde, merde et merde! Je sentais mon visage devenir chaud et rouge, mon cœur battre de plus en plus vite, mes mains tremblaient...

Nesrine : *en fronçant les sourcils* Bah quoi ?

Bah quoi Nesrine hein ? Tu veux que j'te dise que c'est moi qui ait causé ton chagrin, que c'est moi qui l'a éloigné de toi ? Putain Nesrine...

- Hein, hmm et donc Nassim quoi ? Où ça ?

Elle avait l'air heureuse de l'avoir revue, mais en même temps si triste .

Elle : Bah je sortais du taff, et Rayan comme d'hab hein, il a forcé tout ça et euh bah je suis monté dans la voiture avec lui et...

Je la coupe : Attendez mais c'est quelle meuf qui monte dans la voiture d'un mec comme ça, à 22h ??

- T'es monté dans sa caisse ? T'es sérieuse Nesrine ? Si Mounir t'aurais vu ?

Elle : Mais non, c'est bon tkt, Eh de toute façon c'est pas ça le sujet ! Nassim était assis à coté de lui, Amira ! C'était lui, il a tellement changé...Sa voix, son visage, ses cheveux. Amira, c'était lui putain. Le pire dans tout ça, c'est qu'il m'a même pas reconnue, rien.

C'est bizarre à dire, mais j'ai été soulagée en l'entendant dire que lui, ne l'a pas reconnu. D'un autre coté, ça m'a brisé le cœur de voir ses yeux se mouiller en parlant de lui.

Je devais l'effacer de sa vie, c'est un homme toxique et je veux pas qu'il s'approche d'elle.

- Nesrine, je vais pas te rappeler ce qu'il t'as fait...*en baissant les yeux de honte* Oubli le une fois pour toute stp. T'es une jeune femme heureuse, le laisse pas tout gâcher. Arrête d'y penser.

Elle tourne son visage, l'air d'être déçue par ma réponse. Je veux que son bien.

Elle : Mais...

- Nesrine.

Je me lève, lui fait un bisous sur les cheveux et sort pour aller au taff.

Pourquoi il a fallu qu'il revienne, ce connard. Ou peut etre que la vraie question , c'est pourquoi j'ai agis comme ça à l'époque ?

J'ai été égoïste si vous voulez tout savoir... Nassim je l'aimais, c'est ça la vérité.

On s'entendait tellement bien tout les deux : on rigolait, on s'amusait. Mais vous savez, l'amitié fille garçon, c'est tellement rare. Alors je faisais semblant de le voir comme un "frère", un meilleur ami.

Il était beau, grand, son regard avait le pouvoir de me faire fondre : ces yeux verts foncés...

J'étais Phèdre, et lui Hippolyte, vous connaissez surement cette réplique tellement connue :

"Je le vis, je rougis, je palis à sa vue. Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue."

C'était moi, face à lui.

Un premier Amour : Nassim & NesrineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant