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Chapitre 56
«Retour à Paname»

Mounir

Putainn, j'dois aller la chercher. Même si elle est vraiment casse couilles, elle m'a manquer, elle et sa grosse tête d'hamster.
Bon ça m'fait chier qu'elle ait pas terminer son stage, parce que wAllah il nous a coûter la peau du cul s'truc, on espérait qu'elle y reste tout ça. Mais avec sa tête dure, elle fait niquer nos plans.
Yemma m'a dit que soit disant, elle a oublier Nassim. J'y crois pas une seconde. C'que j'crois vraiment c'est qu'ils sont entrain d'nous la faire à l'envers ces p'tits cons.

Nesrine va revenir, faire genre qu'elle va crever tellement elle est triste, en gros faire sa fragile. Nassim on va pas en entendre parler pendant un bon moment jusqu'à ce qu'il se repointe avec son air de gros connard pour demander sa main. J'suis pas con.
C'est d'la merde ce p'tit jeu.

J'la vois arriver, j'étais choqué WAllah. Je l'ai même pas reconnu au début wesh. C'est quoi ce corps de lâche ? On dirait une spaghetti mal cuite, avec ses cernes tah Dracula.

- Nesrine il t'arrive quoi wesh ? *en prenant son gros sac*

Elle me lance un regard fatigué et se dirige vers la sortie de la gare. J'regardais son p'tit corps, déjà qu'elle est minuscule, et en plus toute, toute molle là sans graisse. De dos on aurait même pas dit elle. Ses cheveux qu'elle avait l'habitude de lâcher, ils étaient en gros chignon, comme une tomate. Elle qui avait l'habitude de marcher normal, comme tout le monde, elle marche comme un pingouin.

- J'me suis garé un peu plus loin *en pointant le fond du parking* Nesrine parle wesh, c'est quoi ça ? *en la regardant de haut en bas*

Elle me répond toujours pas, et se contente de se gratter le bras.
Ses lèvres étaient sèches comme une écorce et blanche.

- Prend dans ma poche, j'ai des barres aux chocolats *en m'arrêtant* prend wesh on dirait tu jeûnes depuis un bail.

Elle faufile sa main dans ma poche et en sort les barres. Puis les engloutis.

On prend la route, elle a toujours pas ouvert la bouche, à part pour bouffer les barres. Pas une parole rien. Quand j'lui parlais, j'essayais d'taper la discu', rien. Elle me jetais un regard puis s'affalait sur le siège, en fermant les yeux.

On arrive à la cité, en bas du bat

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On arrive à la cité, en bas du bat. Je fixais les mecs qui avaient l'air tout aussi choqués qu'moi d'sa putain de transformation. Limite leur regard m'accusait, comme ci c'était de ma faute. Ces enculés.

- On est rentré *en criant*

Pas un mot, elle dit même pas salem à yemma et Amira. Elle fonce dans sa chambre. On la regardait, tout les trois, traîner des pieds, le visage vide.
Elles me regardent bizarrement, avec des gros yeux, l'air de « bouge ton cul »

Un premier Amour : Nassim & NesrineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant