L'histoire d'un premier amour, cette amour que l'on oubli jamais.
Extrait :
Je serais sûrement partie en courant, le laissant là seul, face à lui meme... si je ne l'aimais pas.
Mais l'amour vous pousse à prendre des décisions différentes qu'en t...
Dans cette petite banlieue, ce regroupements de cités, s'y trouve des jeunes, comme des plus âgés. Ils sont tous différents les un des autres mais possèdent un point commun, ce point commun. Tous, s'endorment le soir en se demandant quand est ce que Dieu leur donnera une chance de quitter cette misérable cité.
Pour ceux qui y résident depuis petit, c'est devenu une prison : le même décor sombre depuis petit, les mêmes personnes, les même problèmes.. Pour les nouveaux résidents, ils se disent que c'est mieux que rien. Mieux que la rue. Alors ils ont, dans leur cœur, une once de soulagement et de bonheur.
Dans cette petite banlieue, tant de choses s'y passe. Tout. Allant des baptêmes où tout les voisins y sont conviés, aux enterrement où toute la citée y versent leur larmes. Cette cité avait quelques choses de spécial, grâce à eux. Grâce à ces deux personnes qui s'attirent depuis toujours. Ces deux personnes qui, sans le savoir change cette cité.
Nassim & Nesrine.
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La vie de chacun n'a pas été facile. Mais ces 7 jours, ces 168heures ont pu apaiser et soulager le cœur de ces deux familles.
Nassim prenait soin d'Inaya, chez lui, comme si c'était sa fille. Il l'a chouchoutait comme jamais, faisait tout pour lui faire oublier cet incident qui, le touchait. Même s'il ne le montrais pas, qu'il ne voulait pas, ça se voyait. Sa carapace n'avait plus aucun effets : il était fatigué. Les deux jours de délai sont passés. La maman de Nassim a su dénoncer son mari à la police. Faut dire qu'elle n'avait pas le choix.
Nassim était reconnaissant qu'elle ouvre enfin les yeux et qu'elle se rende compte à quoi elle faisait face et à quoi elle exposait sa fille. Mais elle lui en voulait, à son fils, son cadet.
Pourquoi ? On ne sait pas.
Sûrement parce que pour la première fois de sa vie, quelqu'un a su lui dire les choses en face, franchement et ça, que ça lui plaise ou non. En plus ce quelqu'un, c'était son fils. C'était son fils qui lui apprenait comment agir. Et plus le contraire.
Ce Nassim triste. Allait, plusieurs fois replongé dans ces vices pendant ces 7 petites journées. Heureusement, cette douce voix appartenant à la femme qui fait de lui un homme fou amoureux, apparaissait dans son esprit. Cette douce voix qui lui demandait de ne jamais retoucher à ces merdes. Cette douce voix qui envoûtait Nassim. Il l'avait écouté.
Nesrine. Elle était de retour chez elle, ce qui faisait le plaisir de sa petite famille. Sa maman était à son chevet, lui préparait des tonnes de plats. Mounir, lui n'existait plus, enfin pas physiquement en tout cas : ce rendez vous « sérieux » s'avérait être une obsession pour lui. Il passait son temps au téléphone, à rire et sourire pour tout et rien. Mounir était, peut être amoureux. En tout cas ça faisait du bien de retrouver cette bonne humeur dans cette maison qui avait été sombre pendant un long moment.
