L'histoire d'un premier amour, cette amour que l'on oubli jamais.
Extrait :
Je serais sûrement partie en courant, le laissant là seul, face à lui meme... si je ne l'aimais pas.
Mais l'amour vous pousse à prendre des décisions différentes qu'en t...
J'ai même pas le temps de finir ma phrase, qu'il me tire dessus.
Première balle d'ma vie, et ça fait mal. Très mal. Sur le coup j'tombe par terre ko. Je sais pas où il m'a toucher, je sais pas si j'vais crever. J'sais juste que j'commence m'vider doucement d'mon sang. Ah là c'est pas comme dans les films, Jsuis pas acteurs, c'est pas d'la peinture sur mon torse. C'est ma vie.
J'essaye de trouver où cette foutue balle est. Je tapote doucement mon torse, avant de me rendre compte que c'est vers mon cœur que cette saloperie est. Cette saloperie m'a toucher l'coeur.
Sur le moment, j'arrivais pas à croire c'qui m'arrivais putain. Crever. Maintenant. Sans laisser de femme, d'enfants. J'ai rien laisser : aucune femme n'a pu m'rendre fou amoureux, aucune femme ne m'attend, si ce n'est ma yemma. Aucune femme n'attend que je rentre et que je lui fasse un câlin. Aucune femme. Ça fait putain d'mal. Jamais j'verrais c'qu'aurait pu être mes gosses. Jamais j'pourrais donner mon nom à des gosses et à une femme.
C'est comme ça que va s'achever ma vie?
J'entends ses pas s'éloigner.
J'creve comme un chien. Seul, dans un sous sol où on prendra sûrement du temps à retrouver mon corps qui va puer sa mère. Personnes se souciera d'moi.
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J'étais destiné à crever comme ça? À crever comme une merde, sans pouvoir me défendre.
C'est la fin, Sayez ma vie se termine gros. Plus de rigolade. Plus de vie. Plus d'espoirs.
J'sens que mon cœur s'affaiblit, je sors doucement mon tel de ma poche. J'veux pas partir de ce monde sans entendre la voix d'la femme d'ma vie. La seule femme qui a pu faire battre mon cœur. Ça fait mal de savoir que Sayez, j'la verrais plus. J'mangerais plus ses bon p'tits plats, j'sentirais plus ses bisous, j'sentirais plus sa présence. Yemma j'suis désolé.
J'vois flou, j'essaye de plissé les yeux, de trouver son numéro.
Anas, wouldi ça-
-Ye-yemma j- *gemissement de douleur*
Anas ?? Anas ?? Tu as quoi ??
- J'v- je vais partir *soupir* jvoulais-
Partir ou ??? Pourquoi tu parles comme ça ? *d'une voix tremblante*
