L'histoire d'un premier amour, cette amour que l'on oubli jamais.
Extrait :
Je serais sûrement partie en courant, le laissant là seul, face à lui meme... si je ne l'aimais pas.
Mais l'amour vous pousse à prendre des décisions différentes qu'en t...
Après près d'un mois et demi dans cette sorte d'école de bourge frustrés, on m'apprend que je vais être le fruit d'un stage. Un stage en droit mais visiblement ma maman ne m'écoute pas assez pour savoir que c'est du putain de notariat que je veux faire. Et pas une carrière triste et banal en tant qu'avocate.
Avocate putain. On me change de pays soit disant pour les études mais on écoute même pas mes réels désirs professionnels. De toute manière c'est quand la dernière fois qu'on m'a vraiment écoutée hein?
J'ai fait mon entrée dans ce cabinet y'a maintenant près de 2 longues semaines. Un stage qui doit vraiment coûter la peau du cul, car je suis la seule « privilégiée » à avoir un stage ici depuis près de 4 ans. Ou peut être juste que c'est un cabinet qui pue la merde ?
C'est « Maître Shandler » qui va m'apprendre les tristes fils du métier. Dès le premier jour, elle m'a fait comprendre que c'est pas le code civil qu'elle allait m'apprendre, ni les lois, mais plutôt la pratique. LOL, j'en ai rien à foutre, c'est même pas ce que je veux faire. On va dire que c'est une manière de tuer le temps.
Aujourd'hui, je vais assister à une réunion impliquant un couple divorcé qui se dispute la garde de leur enfant. Pauvre enfant, petit et ses parents lui en font voir de toute les couleurs. T'inquiète p'tit, c'est que le début des emmerdes.
Nico : La stagiaire *en claquant des doigts* un café long.
Nico c'est un jeune avocat. Il nous répète sans cesse à quel point il vient d'une « famille populaire » et comment il a monter l'échelle qui l'a mener au succès, ici. Mon cul. Je vois pas où est le succès, avoir le cul poser sur une chaise à attendre que des personnes se fassent du mal pour encaisser le cheque.
- *rire jaune* T'as deux jambes deux bras, tu sais quoi faire. *sourire*
Nico : Reste a ta position hiérarchique. *en levant posant les yeux sur moi*
- Et toi pete pas plus gros qu'ton cul. *en ouvrant les portes du bureau de Shandler*
Nico : Femme de caractère. *sourire* veille juste à refermer les boutons d'ta chemise quand les clients seront là.
Bouffon.
J'entre dans le bureau de Maître Shandler : appelons là par son prénom, Joëlle.
Elle était assise sur ce fauteuil en cuire marron qui lui servait de simple chaise de bureau. Une jambe sur l'autre, son talon bougeait au rythme de son souffle.
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