Chapitre 4 - 4 : Des jours nostalgiques (Alphonse)

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{Un nouveau chapitre pour fêter le weekend ! Désolée de ne plus trop poster de petits mots en début de chapitres ces derniers temps, mais de rushs en formation j'ai du mal à me dégager vraiment du temps. J'espère que cette fic vous plaît toujours, en tout cas vous avis sont bienvenus ! 😉}

Ce sentiment fut de courte durée, quand le lendemain matin, peu de temps après mon réveil, Edward téléphona de nouveau. Etant seul dans la pièce, en train de boire un reste de thé, je me levai pour décrocher le combiné et répondre, m'?attendant à entendre quelqu'un demandant un rendez-vous de maintenance de mécanique.

- Allô ?

- Allô, Al ? C'est Ed.

- Mmoui ? marmonnai-je, encore endormi. Bonjour...

- Ça va ?

- Oui, j'ai hâte que tu arrives, ça va me faire du bien de te voir.

Winry, qui s'était sans doute précipitée depuis son atelier pour répondre au téléphone, s'arrêta sur le pas de la porte en comprenant que je parlais à Edward.

- Euh... Al...

Le ton contrit qu'avait mon frère me mit aussitôt mal à l'aise.

- Ed ? Il y a un problème ?

- En fait, une mission m'est tombée dessus hier soir, après mon appel.

- Oh non... murmurai-je. Et tu ne peux pas rentrer ?

- Non, je ne vais pas pouvoir, c'est assez... urgent... bredouilla mon frère, visiblement pris au dépourvu.

- Et personne ne peut accomplir cette mission à ta place ? Il y a pourtant des centaines de militaires à Central !

- Non... Il faut que je le fasse.

- Pourquoi toi ?

- Parce qu'il y a un tueur en série en cavale, et que je le connais.

Sa dernière phrase annula ma colère et me gela les entrailles. Winry, qui était allée jusqu'à l'évier se servir un verre d'eau, croisa mon regard et compris que les nouvelles étaient mauvaises. Elle s'approcha un peu.

- Comment ça, tu le connais ?

- Je me suis déjà battu contre lui, et je sais des choses à son sujet dont je ne peux pas informer l'armée mais qui seront utiles pour le combattre. Je suis particulièrement bien placé pour le retrouver et l'emprisonner.

- Mais... maismaismais... C'est super dangereux !

- Ne t'inquiète pas. J'en ai vu d'autres ! Il ne me fait pas peur.

- Edward, fait attention à toi... murmurai-je, profondément angoissé. S'il t'arrive un malheur, je m'en voudrai toute ma vie de ne pas être à tes côtés.

Winry s'était arrêtée à côté de moi, son verre à la main, visiblement inquiète de m'entendre.

- Ne t'inquiète pas, il ne m'arrivera rien ! s'exclama la voix familière de mon frère, un peu embarrassé. Je te le promets.

- ... Quel est le nom de ce tueur en série ?

- Quoi ? !

- Comment veux-tu que je croie tes promesses si tu ne les tiens pas ? demandai-je d'un ton agacé. Commence par ne pas me cacher ce genre de choses : quel est le nom de ce tueur en série ?

- C'est Barry le Boucher, énonça-t-il après une grande inspiration.

J'entendis un bruit de verre brisé juste derrière moi et me retournai vivement.

- Winry ?

Elle me regardait avec de grands yeux choqués et venait de lâcher le verre d'eau qu'elle tenait à la main. Il avait explosé en mille morceaux qui s'étaient éparpillés tout autour de nous. Après une seconde de flottement, elle m'arracha le téléphone des mains sans me le demander.

- Edward ? Barry le Boucher est en liberté ? ! demanda-t-elle, horrifiée.

- Apparemment.

Je me rendis compte que sa voix était parfaitement audible même si je ne tenais plus le combiné près de mon oreille. Winry avait donc tout entendu de notre échange.

- Mais il n'était pas sensé être en prison ? Il n'était pas sensé être exécuté il y a trois ans ? !

- Si, soupira mon frère.

- Mais alors comment... ?

- Le cinquième laboratoire, résuma mon frère.

- Oh.

- Enfin, c'est ma supposition personnelle, évidemment, la thèse officielle de l'armée est que c'est un copycat. Falman avait travaillé sur l'enquête, il dit que la manière de procéder est exactement la même qu'à l'époque. Je n'ai pas vraiment de preuves, mais...

- Tu dois le retrouver, ordonna Winry d'une voix tremblante.

- Oui, je dois le retrouver, le mettre hors d'état de nuire, et en tirer toutes les informations que je peux.

- Bonne chance, Ed. Fais attention à toi. Et surtout, tiens-nous au courant. Je te repasse Al.

- Ah, je suis désolé, j'aurais bien voulu, mais Falman m'appelle, il faut que j'y aille. On va enquêter dans le quartier où c'est arrivé. Mais ne vous inquiétez pas, je vous rappelle aussi vite que possible pour vous tenir au courant.

- Ah, d'accord. Bon courage, alors.

La tonalité lui répondit. Edward avait raccroché, visiblement très pressé. Et moi, j'étais inquiet de ce que je venais d'?apprendre et profondément déçu d'avoir vu ma discussion avec mon frère écourtée aussi brutalement. Je jetai un regard un peu jaloux à Winry qui se rendit compte de ce qu'elle avait fait. Elle baissa les yeux vers moi et pris une mine contrite.

- ... Désolée.

- C'est pas grave, mentis-je.

Bras de fer, Gant de velours - Deuxième partie : Central-cityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant