The Villainess [TERMINÉ]

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Assis devant lui, je le regarde. Me voilà face à mes réponses.

Ne bougeant pas d'un pouce, on se fixe sans ouvrir ne serait-ce la bouche. Aucun de nous ne veut parler. Je pourrais rester comme cela jusqu'au levé du soleil mais je ne veux pas. Je veux qu'il parle. Je veux connaître la vérité. Je veux savoir qui est l'assassin de mon père.

Un sourire né sur ses lèvres me faisant soupirer.

_ Comment va ta nouvelle conquête ? Ou devrais-je dire, ta nouvelle partie de baise ?

Je lève les yeux au ciel face à ses dire. Je sais ce qu'il veut faire mais dommage pour lui encore une fois, ça ne fonctionnera pas. Il devrait le savoir.

_ Tu sais... Je t'aimais bien Jimin. Tu étais si innocent mais remplis de rage que je te vouais une grande admiration. Tu étais si petit, si fragile que je voulais te protéger mais... Ce temps est révolu.

_ Arrête tu vas me faire pleurer.

Dis-je en soupirant. Son rire emplis la pièce me faisant lever les yeux au ciel pour la énième fois depuis mon arrivé dans sa "cellule". Les reposant sur sa silhouette, j'attends en croisant mes bras contre mon torse. Il le remarque ce qui accentue son regard joueur et son sourire malsain.

Qu'est-ce qu'il m'énerve.

_ Bon... Je vais être gentil.

_ Tu n'as pas trop le choix, dis-je en perdant patience.

_ Biensur que j'ai le choix Kitty, nous avons tous le choix dans la vie. Ce n'est pas parce que je suis attaché dans une cave que mes choix sont et seront mis de côtés.

_ Si c'est pour dire des conneries, arrête et utilise ta salive pour la bonne cause.

Ses yeux autrefois joueur se ternissent alors qu'un semblent de sourire étire mes lèvres. Il veut jouer, on va jouer.

J'attends donc le temps qu'il faut jusqu'à ce qu'il décide d'émettre le premier son.

_ Tu n'es qu'un petit con.

_ Je sais on me le dit souvent ces temps-ci. Je m'avance légèrement et posé mes coudes sur mes genoux. Je t'écoute.

Il me sonde rapidement avant de fermer les yeux. Sa tête se renverse en arrière le faisant grimacer de douleur. Il la relève l'instant d'après et me regarde longuement sans ressentir l'envie de rompre ce soudain contact visuel.

_ D te connais depuis plus longtemps que tu ne le penses. Ton père et le mien étaient ce qu'on pouvait appeler des meilleurs amis. Ils se connaissaient depuis des années, avant même notre naissance...

Il tourna la tête vers la petite fenêtre laissant la lueur de la lune se refléter dans ses yeux puis reprend son explication.

_ Ton père ne savait pas ce que le mien faisait une fois la nuit tombé jusqu'à ce qu'il se fasse coincé. Ce jour là, la seule personne qu'il a appelé fut ton père pour on ne sait quelle raison. Il soupir. Il l'avait rejoins et aidé à s'en tirer par on ne sait quel procédé. Mais à cet instant, ils s'en foutaient. Ils étaient sauf. Il me regarde et sourit légèrement. Ils se sont expliqué, ton père a disputé le mien comme le serait un gosse face à un adulte et se sont réconciliés avec une bonne bière.