Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).

Chapitre XXII.

Un mois plus tard.

Nouant ses cheveux à l'aide d'un élastique, Gwen songeait à la soirée ennuyeuse qui l'attendait. Après avoir vérifié une dernière fois qu'elle était présentable, elle saisit son sac en bandoulière et le passa sur ses épaules. Elle portait un pantalon jean et un pull-over qui la maintenaient au chaud. Aux pieds elle avait mit des chaussures tout aussi confortable et pratique pour l'occasion. Elle ignorait encore le lieu où ils allaient mais du moins elle s'était préparée à n'importent quelles éventualités.  Mais son estomac était nouer à la simple idée de se retrouver en tête-à-tête avec Alan. Elle inspira péniblement une bouffée d'air en songeant à la conversation houleuse qu'elle avait eut avec son amie le matin.

《Tu dois oublier Anastase et passer à autre chose. Tu mérites d'être heureuse, donnes toi une chance 》.

Elle soupira à ses paroles que Julia n'avait eut de cesse de lui répéter. Et peut-être qu'elle n'avait pas tord. Ses baisers répétitifs avec le russe n'avaient rien changé à leur situation. Elle était de retour en Angleterre encore plus troublée que jamais. Peut-être que ce qu'il lui fallait c'était un petit ami. Décider à au moins tenter l'expérience, elle quitta sa chambre déterminée à oublier cet homme au charme enchanteur qui l'avait conquise des années plus tôt.

— Prête ?

La question de Julia résonna comme un ultime doute. Elle opina du chef et jetta un coup d'œil à la paperasse poser sur la table et fit une grimace.

— Tu devrais demander une augmentation, lui suggéra t-elle.

— Au risque de perdre cet emploi ? Non, merci.

Julia replongea son nez dans le travail mais Gwen voyait bien que son amie était épuisée.  Elle se sentait coupable de sortir s'amuser alors qu'elle aurait pu l'aider.

— C'est de l'asservissement. Tu n'es tout de même que sa secrétaire mais j'ai l'impression que tu fais tout le boulot. Et lui il se divertit dans les casinos.

— Tu ne le connais pas, argua Julia. C'est mon travail et je suis fière maintenant n'essaie pas de chercher d'échappatoire pour annuler ta soirée je saurai me débrouiller seule.

Vaincu, la jeune femme prit congé de son amie et se retrouva dans le vent glacial de Londres. Alan Nolan l'attendait au rez de chaussée et dès qu'il la vit il accourut.

— J'ai cru un instant que tu allais annuler, déclara t-il un sourire ravi aux lèvres.

Ce n'est pas passé loin, songea la jeune femme en montant dans la voiture. Alan se comportait comme un véritable gentleman depuis leur rencontre. Respectueux et patience. Elle se demandait bien combien de temps cette situation l'accommoderait avant qu'il ne perde patience. Elle se perdit dans la contemplation du paysage au fur et à mesure que le véhicule traversait les rues de Londres.

***

— Sorti !

La voix de Anastase fendit de silence de sa suite de Seatle tandis qu'il desserrait sa cravate d'un geste rageux.

— Avec un certain Alan Nolan, ajouta son homme de main.

Il grogna les nerfs à vifs. Il sortait d'une réunion longue et compliquée la dernière chose qu'il désirait entendre c'était que la jeune femme soit en compagnie d'un homme dont les intentions à son égard étaient loin d'être louables. Mais la naïveté de Gwen lui rendait aveugle de certaines choses. Surtout en ce qui concernait la gente masculine.

— Où vont-ils ?

— Je l'ignore. Je suis en filature.

Anastase inspira toute la bouffée d'air comprimée dans ses poumons. Il détestait ne pas contrôler la situation, plus encore il détestait de se retrouver à l'autre bout du monde, d'être si loin d'elle.