Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).

Chapitre XXIX.

Voici votre deuxième chapitre tant attendu. 😊

Anastase Arpentait avec humeur le parquet de la chambre où était allongé la jeune femme. Une équipe de médecin s'activait autour d'elle pour lui faire tous les examens nécessaires afin de vérifier son état de santé. Il était furieux contre lui et contre les responsables de cet assaut. Il n'avait pas su la protéger et son insouciance avait faillit lui coûter la vie. Il avait promis à son meilleur ami de veiller sur elle et une fois de plus il avait faillit à sa promesse. Une boule de culpabilité lui noua la gorge. Il n'était  pas capable de prendre soin d'elle, lorsqu'il était avec elle il perdait toute raison. Elle le rendait faible et cette faiblesse la mettait en danger. Anthon avait raison,  il devait se tenir à distance s'il ne voulait pas qu'il lui arrive malheure. Cette évidence le mit en pièce et il serra les mâchoires pour ne pas hurler.

Il engloutit d'un trait le liquide ambré de son verre et savoura la délicieuse brûlure du whisky. Cela avait le même goût que les lèvres de la jeune femme ; diaboliquement tentante. Mais une fois qu'on y goûtait on se brûlait les lèvres mais pourtant la tentation de renouveler l'expérience se faisait plus vive. Il remplit à nouveau son verre et admira le liquide bouger au rythme des mouvements circulaires de sa main. Alan Nolan avait disparu. Il était introuvable et malgré sa déclaration à la police concernant l'implication de ce dernier dans l'explosion son témoignage n'avait eut aucune suite. Car il n'avait aucune preuve l'incriminant dans l'affaire. Ils avaient décidé de fermée l'école jusqu'à nouvel ordre pour raison d'enquête. Mais de toute façon il était impossible d'y faire quoique ce soit avec les bâtiments en décombres et les murs fissurés.

Regardant le liquide s'agité dans le verre et serra les dents en songeant à la tempête qui l'attendait avec Anthon. La discussion n'allait pas être une partie de plaisir il le savait. Et il avait le pressentiment que son amitié avec ce dernier au final de ce duel sera fortement ébranlé. Il avala son breuvage d'un coup grisé par les événements.

Le gémissement morne du docteur lui fit sortir de ses songes. Il s'approcha du lit sourcils froncés.

— Un problème docteur ? Demanda t-il les yeux rivés sur le corps endormi de la jeune femme.

Elle avait encore les marques de l'explosion sur elle: son visage souillé, ses cheveux emmêlés et ses vêtements pleins de poussière mais elle semblait tellement en paix malgré tout. Elle respirait doucement, comme s'il essayait de retrouver un rythme respiratoire normal. La perspective qu'il ait une complication le statufia.

— Elle est hors de danger n'est-ce pas ?

Le ton avec lequel il avait posé cette question surprit l'assistance. Sa voix était légère tremblante et tout laissait indiquer qu'il ne tolérerait pas une réponse négative.

— Aucun problème monsieur Kozlov, déclara le médecin qui rangeait son matériel. Elle est en bonne santé.

Anastase était soulagé mais il n'en montra rien et se contenta de mettre ses mains dans ses poches.

— Alors puis-je savoir pourquoi vous faites cette tête ?

— Oh je me disais juste qu'un patient en bonne santé ne fait pas l'affaire de son médecin.

Sue ces mots il esquissa un sourire mais l'homme n'était pas d'humeur à plaisanter. Encore moins au sujet de la vie de la jeune femme.

— Il vaudrait mieux que ce soit ainsi pour vous, dit-il d'une voix sans appel.

Le médecin déglutit péniblement et s'empara de son sac. Les infirmières avaient déjà quittés la pièce ne restait plus que le docteur et lui.