Chapitre XIV.

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Lorsqu'ils émergemèrent dans un somptueux jardin aux sapins géants et à un ensemble de fleurs époustouflants,  Gwen en eut le souffle coupé. La brise d'hiver souflla dans ses cheveux alors qu'un frisson de froid la frappa de plein fouet. Elle grelotta sous le regard amusé du russe.

— Je gèle et ça vous amuse ! S'indigna t-elle.

— Ce n'est que la conséquence de votre entêtement non? Lui demanda t-il en penchant sa tête sur le côté pour l'observer.

En effet dans le couloir il lui avait conseillé de prendre son manteau mais la jeune femme n'avait voulu n'en faire qu'à sa tête.

Le regard mutin de la jeune anglaise le ravit.  Bien qu'une bonne petite leçon lui ferait du bien,  il ne tenait pas à tuer la petite sœur de son meilleur ami.  Il retira donc son manteau qu'il passa sous les épaules de la belle blonde. Les joues de cette dernière virèrent au pourpre. Elle murmura un faible << merci >> tout en évitant son regard.

— C'est magnifique,  argua t-elle en marchant vers les fleurs dont les senteurs florales flottaient dans l'air.

— Je sais, se contenta t-il de répondre.

À la dérobée,  la jeune femme admirait le charisme de cet homme que les médias avaient qualifiés de dangereux et d'intrigant.  Un homme dont l'arrogance n'avait d'égal. Oui, Anastase Kozlov était arrogant et il en était fière. La seule chose dont il ne se ventait pas,  enfin pour l'instant était de la beauté époustouflante dont la nature l'avait dotée.  Il était d'une beauté de diable à dompter une sainte. Et son corps... Que dire de toute cette masse de muscles qui devaient être le résultat d'un travail acharné des heures durant dans les salles de sport. À l'époque il ne possédait pas ce magnifique corps bien que bel homme. Et ses cheveux anthracite étaient longs et bouclés.  À la différence que maintenant il les avait coupé court et leurs boucles n'étaient plus ce qu'ils étaient.

Elle souffla dépité par tant de changements de sa part tendis qu'elle n'avait pas du tous changer. Elle était restée la même jeune fille perdue et stupide. Cette jeune fille que personne n'aimait... Ses seules changements étaient sa coupe de cheveux et son appareil dentaire qui n'existait plus.

— J'ignorais que vous aimiez les fleurs, lui dit-elle en arrachant une fleur de forme étrange.

— C'est un coquelicot.

Elle se crispa consciente qu'il était là juste derrière elle. À quelques mètres. Un mouvement et elle rencontrerait son torse rude et musclé.

— Son parfum est doux.

Il la saisit par les épaules et la força à lui faire face. Elle croisa ses yeux gris pénétrant et se sentit défaillir. Son regard exerçait un tel pouvoir sur elle qu'elle en était troublée. Jamais aucun homme n'avait réussi à la troubler comme il le faisait et pourtant... elle avait essayé. Et certaines expériences avaient laissées des séquelles dans sa mémoire. Elle préférait les publier.

— Si Cyriac l'écoutait il serait indigner,  lui fit-il savoir en fixant la fleur sur son oreille.

— Qui est-ce ?

Il haussa un sourcil dubitatif.

— Un ami qui est passionné par la flore.

— C'est un peu étrange comme prénom non?

Il lui sourit amusée.

— Il est grec... Et russe.

Elle cligna des yeux interloqués.

— C'est peu commun n'est-ce pas ?

— Pas tellement puisque vous même en êtes la preuve vivante.

Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant