Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).

Chapitre XIII.

Pour la phrase en russe en fin de chapitre je la traduirait dans l'un des chapitres suivants.

Bonne lecture !

Après un petit-déjeuner plus que troublant avec le russe, c'est le coeur en proie à une vive inquiétude qu'elle parcourait les rayons de la bibliothèque à la recherche d'un livre qui pourrait lui faire passer le temps qu'elle trouvait étrangement long.

Les livres que possédaient le milliardaire étaient tous centrés sur le monde des affaires. Quelques uns en revanche étaient des manuels touristiques sur les pays tels que l'Italie, la Grèce, Londres et les États-unis...

- Je ne pense pas que vous trouverez votre bonheur ici, s'exclama une voix inconnue.

Elle se retourna et croisa le regard d'un homme dont la carrure athlétique était aussi surprenante que celle du milliardaire russe. Elle se souvenait de cet homme qui si sa mémoire ne lui faisait pas défaut s'appelait César. C'était lui qui conduisait lorsqu'elle avait quitté Londres pour la Russie. Pour un chauffeur elle le trouvait bien trop proche de son patron...

- César Adonov, se présenta t-il en s'approchant d'elle.

Il était vêtu d'un costume anthracite et abordait un aspect menaçant comme le milliardaire. Sa démarche était tout autant prononcée et déterminée.

- Est-ce une tradition russe que les hommes soient inquiétants ?

Un rire grave fendit le silence de la pièce et malgré son allure de mafieux, il dégageait une aura de paix et de sécurité.

- Est-ce le constat que vous avez fait après seulement une nuit dans ce pays ?

Elle se rembrunit consciente que son analyse n'était pas crédible. Deux hommes, ce n'était pas suffisamment pour qualifier une population.

- J'ai l'impression que les romans que vous lisez y sont pour quelque chose, ajouta César un sourire figé aux lèvres.

- Peut-être bien, répondit-elle simplement.

Était-ce de sa faute si tous les livres qu'elle avait parcourus qualifiaient tous les hommes russes de dangereux et d'impitoyable ? Et que dire du pays... dont les écrits reflétaient la crainte et le danger. Voilà comment elle voyait la Russie et le comportement sauvage du milliardaire ne l'aidait pas beaucoup à changer de jugement. Au contraire il ne faisait que prouver tous ce qu'elle avait déjà lu.

- Sachez mademoiselle que la Russie est un pays bien mystérieux et c'est ce mystère qui fait tout son charme.

En effet songea t-elle en imaginant le russe. Il reflétait le danger, le mystère et l'autorité. Tous cela aurait dû lui suffire pour s'éloigner de cet homme mais pourtant... Autant ils lui rendaient infréquentable autant ça le rendait beaucoup plus attirant. Elle était sous le charme de ce mystère et du danger qu'il dégageait. Elle se mordit la lèvre pour se punir de ressentir de tels sensations... n'avait-elle donc pas retenue la leçon ?

- Est-ce normal qui fasse si froid alors que nous sommes en novembre ? Demanda t-elle pour changer de sujet.

- Qui dit pays mystérieux dit climat étrange, se contenta de lui répondre César.

Elle avait rejoint la table de billard tendis que lui s'était posté devant les fenêtres vitrées pour contempler la vaste étendue de forêts qui s'offraient à leurs vues.

Elle n'était pas dupe. Elle savait que Anastase Kozlov avait envoyé son homme de main pour garder un œil sur elle. Histoire de s'assurer qu'elle ne joue pas la curieuse quelque part.