Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).

Chapitre XXXIII.

NB: J'essaie d'être très explicite sur les deux chapitres qui suivront par conséquent ils seront sans aucun doute très long. Prenez le temps de bien lire.

Merci pour vos messages et votes. Je suis très contente que mon histoire vous plaise tant. Je suis même très surprise car je ne m'attendais pas à un tel succès. Votre attention me touche énormément. Bonne lecture !

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Coucher dans son lit Gwen contemplait l'heure du réveil d'un regard anxieux. Elle n'avait encore rien répondu à la proposition du russe et dans une heure il devait partir pour la Russie. Les minutes s'écoulaient à une vitesse folle. Elle se retourna pour sur le dos et regarda le plafond à travers la pénombre. Sa raison et son cœur étaient en plein combat. Elle avait envie d'accepter cette proposition d'une part mais d'autre part elle n'avait plus envie d'avoir affaire à cette homme. Car elle savait qu'elle était faible et sensible en sa présence. Elle pourrait bien encore tomber dans ses bras comme une idiote !

Ayant complètement perdu le sommeil, elle quitta le lit , mit ses pantoufles et se drapa d'un peignoir au-dessus de son pyjama. Elle alla tiré les rideaux pour laisser filtrer la lumière. Son regard se posa sur les décorations de Noël surplombant toute la rue. Et dire que dans quelques jours ce serait Noël, elle n'avait même pas le cœur à faire la fête. Elle quitta la fenêtre pour décrocher son téléphone :

— Dis-moi que tu es prête pour aller en Russie, déclara la  voix suppliante de Julia.

Gwen sentit ses doigts se crispés sur l'appareil.

— Bonjour, oui je vais bien, merci de t'en inquiéter, dit-elle ironique.

— Réponds à ma question.

Elle soupira.

— Il est hors de question que j'aille là-bas ! Dois-je te rappeler ce qu'il m'a fait ?

— Il t'as sauvé la vie, c'est la seule chose qui compte.

— Mourir aurait été moins douloureux que les paroles blessantes de cet homme Julia.

Le simple fait d'y penser l'ecœrait.

— Il a été si odieux.

— Et je suis heureuse de constater que tu le méprise, vivre avec lui ne sera que plus facile.

Elle se garda de préciser à son amie qu'elle ne faisait pas que le mépriser. Elle le désirait et l'aimait aussi. Et ces deux sentiments étaient plus fort que la haine qu'elle lui vouait.

— Tu risque ta vie Gwen, continua Julia. Certes il a été odieux mais tu mérite d'être heureuse, de rencontrer un homme qui connaîtra ta valeur, si tu meurs alors tu auras réellement perdu et lui gagner.

Bien qu'elle sache que les paroles de Julia avaient pour unique but de lui faire capituler elle ne put s'empêcher de ressentir une certaine répulsion pour elle-même. Elle devait montrer à Anastase Kozlov qu'il n'avait pas d'emprise sur elle. Et qu'elle avait assez d'orgueil pour surmonter cette épreuve.

— D'accord, argua t-elle avant de raccrocher.

Elle jetta son téléphone sur lit et se passa une main nerveuse dans les cheveux. Elle jetta un coup d'œil à l'horloge : il avait dit qu'il l'attendrait à l'aéroport à huit heures. Il lui restait un peu plus de quarante-cinq minutes pour se préparer et être à l'heure. Un bruit de vaisselle résonna dans le silence de l'appartement lui donnant des frissons.

Elle quitta la chambre avec pour seul arme un balai. Il y avait quelqu'un dans son appartement et cette personne se servait dans sa cuisine. Le cœur battant à tout rompre, elle descendit les marches à pas mesurés, dos au mur, elle pencha la tête pour inspecter le salon qui se trouva être désert. Elle quitta sa cachette et s'accroupit pour longer le mur qui menait à  la cuisine. Guettant, elle vit un homme vêtu d'un manteau noir courbé par terre qui devait certainement être entrain de ramasser les débris de verre brisé. Il était mouillé, comme s'il avait marché sous la pluie. Émergeant du mur, elle se redressa et s'apprêtait à lui asséner un coup de balai sur la nuque lorsque d'une main ferme celui-ci arrêta son balai au vol. Elle se statufia stupéfait d'effroi lorsque l'homme se redressa et lui fit face.