Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).

Chapitre IX.

N'hésitez pas à me demander des explications si un chapitre vous paraît implicite.

Bonne lecture.

— À quelle heure est ton vol? S'enquit la jeune femme en regardant les Rangers rover garés dans l'allée.

Savoir que bientôt son frère allait de nouveau la quitté lui brisait le coeur.

— À l'heure que j'aurais décidé, puisque que j'ai mon jet, lui répondit ce dernier enjoué.

La jeune femme blêmit et acquiesça faiblement. Quel idiote!

— Ainsi, j'ai le temps de passer toute la soirée avec mon adorable petite sœur!

Bien qu'il n'était pas content de la laisser en Angleterre il devait s'y résigner. Elle le lui avait bien fait comprendre au poste de police. Il lui pinça la joue comme il aimait le faire avant de lancer un regard noir à l'immeuble où elle habitait.

— Pourquoi t'obstiner à vivre ici alors que je peux t'offrir mieux? Lui demanda t-il.

— Parce que je n'ai pas envie de devenir comme toi, souffla t-elle nerveuse.

En effet, plusieurs regards étaient portés sur eux. Et elle détestait être le centre d'attention.

— Est-ce vraiment nécessaire? Toutes ces sombres voitures et ces gardes du corps? S'enquit-elle.

— Simple protocole, argua son frère avec flegme. Je suis un comte.

Il avait cette dernière phrase avec tant d'arrogance, comme si ce simple titre suffisait à faire déplacer toute une armée.

— Mais tu as raison, je vais régler cette situation au plus vite. Rentre et attends moi à l'intérieur.

Elle s'exécuta ravie d'échapper à tout ces yeux inquisiteur. Mais elle savait qu'elle n'était pas au bout de ses peines, car dans peu de temps on n'allait venir frapper à sa porte pour lui tirer les vers du nez sur la présence du comte Dashfield ici. Toutefois, cette situation allait faire une heureuse se dit-elle en songeant à Julia qui depuis la première fois qu'elle avait rencontré son frère n'espérait qu'une chose: le revoir.

La jeune femme fut heureuse de retrouver le climat chaud et familier de son appartement. Modeste et confortable. Rien à voir avec la suite luxueuse et gigantesque de Anastase Kozlov. Elle prit la direction de sa chambre avant que le miroir ne lui renvoie son reflet de plein fouet. Elle se figea en voyant la longueur de sa robe qui semblait avoir perdu quelques centimètres depuis la dernière fois. Jamais elle n'avait porté un vêtement si minuscule. Le 1/4 de ses cuisses était dévoilée. Et dire qu'elle avait passé toute la matinée ainsi en présence du milliardaire.

— J'ai remarqué qu'il n'y avait pas grand chose dans le réfrigérateur, s'éleva une voix grave.

Elle s'éloigna de la glace et passa une main imaginaire derrière son oreille. Son frère la scrutait avec amusement.

— Il y a juste de quoi faire de délicieuse gourmandise, ajouta t-il.

Il s'approcha d'elle et retira l'élastique qui retenait ses cheveux. Il ne put que constater la beauté étourdissante de sa petite soeur. Gwendolyne ressemblait à leur mère, elle avait hérité de sa beauté, de ses yeux, de son sourire, de ses cheveux et de tant de chose. Ses muscles devinrent durs à la seule idée qu'un mal quel qu'il soit puisse lui arriver.

— Tu es magnifique, lui dit-il en prenant son visage en coupe. Quand est-ce que tu es devenu une femme?

Elle devint écarlate à cette question qui laissait supposer bien d'autres choses.