Prélude.

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Coucou, bienvenue dans ma nouvelle histoire. J'espère qu'elle vous plaira.

Bonne lecture!!!

— Tu l'as embrassé ?

Tout en esquivant une balle d'un mouvement fluide et rapide, Anastase d'un mouvement de tête affirma les propos que venait de tenir son compagnon d'armes et meilleur ami  Anthon Milan. Il tira deux balles sur les cibles et deux bruits de corps qui tombent resonnèrent dans la pénombre de la pièce où ils se trouvaient.

— Je t'interdit de recommencer !  S'exlama Anthon en enlevant les douilles vides de son arme pour les remplacer par de nouvelles.

— Je n'en avais pas l'intention, lui répondit- il nerveux.

Anthon lui fit signe que la voix était libre. Et tout deux s'élençèrent dans les escaliers où deux hommes gisaient au sol. Certainement les malheureux qui avaient croisés le chemin des balles d'Anastase. En deux enjambées , ils furent à l'étage qui cette fois-ci était éclairé de lustre.

— Ça te dit d'essayer dans la lumière?

La proposition de son meilleur ami était tentante mais...

— Je préfère l'obscurité, répondit- il en tirant sur chacun des lustres qui tombèrent en fracas dans un bruit de verre.

Le rire guttural d'Anthon fendit le silence suivit d'un bruit de tonnerre. La tempête était proche.

— Ainsi que le vacarme, ajouta Anthon.

— Je déteste le silence et tu sais qu'il ne faut jamais changé les bonnes veilles habitudes.

Ils inspectèrent méticuleusement les lieux, chacun étant sur ses gardes et couvrant les arrières de l'autre. Anastase bien que concentrer sur sa mission, son esprit était avec la jeune et belle Gwen dont la douceur des lèvres était encore marqué sur les siennes. En lui donnant ce baiser, il savait qu'il s'était engagé sur des charbons ardents. Car le métier qu'il exerçait pouvait mettre en péril son existence et celui de l'adolescente. Naïve et d'une beauté indéfinissable, Gwen l'adorait secrètement et il n'était pas non plus insensible aux sentiments de cette dernière. La preuve en était que ce matin, il l'avait embrassé avec fougue et voracité. La vérité, c'était que cette mission lui semblait périlleuse de prime abord. Le cartel qui s'apprêtait à démasquer était l'un des plus dangereux de New-York. Alors de peur de mourir sans avoir goûter aux lèvres de la jeune fille, il avait succombé à la tentation et il ne le regrettait pas. Son aveu à Anthon n'avait eut pour but que de respecter les règles du cartel.

Aucun secret, aucun mensonge.

D'autant plus que Anthon était le frère même de Gwen. Le sujet était donc sensible.

— Je crois bien que c'est vide, fit-il remarquer.

— Les poltrons se sont défilés! Cracha Anthon avec haine. Mes ses trafiquants de femmes ne perdrent rien pour attendre!

— Trafiquants d'armes, de drogue et de femmes, précisa Anastase.

— Gwen est toute ma vie! Lui précisa son amie.

Anastase esquissa un sourire une lueur désabusé dans le regard.

"la mienne aussi"

Aurait-il voulu répondre à son ami.

— Je refuse que tu la brise, car nous savons tout les deux que tu la détruira.

— Suffit ! S'exlama t-il sur les nerfs.

Un bruit provenant du fond du couloir attira leur attention. Sceptique, ils s'enfoncèrent dans le couloir où trônait une porte entrouverte.

— Étrange ! S'enquit Anastase.

Anthon d'une main ferme avait déjà poussé la porte d'un mouvement sec et rapide. Un gémissement de peur se fit entendre. Dans la clarté de la pleine lune qui s'infiltrait dans la pièce on pouvait distinguer un corps recroqueviller sous une table.

— Ils ont dû l'abandonner là en s'enfuyant, argua Anthon incrédule.

— Où alors c'est un piège, et cette pièce est truffé d'explosifs qui n'attendent qu'un mouvement de notre part pour s'enclencher et nous réduire en poussière, argua à son tour Anastase.

— Quel sens de la répartie ! Lui fit remarquer son coéquipier. Tu en as d'autres histoire de ce genre pour nous encourager?

Anthon marqua une pause pour inspecter la pièce d'un oeil expert.

— À mon humble avis, s'ils voulaient nous exploser ils n'auraient pas attendu qu'on arrive jusqu'ici. Ils auraient piéger l'immeuble dès le premier étage, Ajouta t-il.

Il entra dans la pièce à pas mesurer et une fois près de la table il s'y courba et une jeune femme terrorisée était là tremblante jusqu'à la racine des cheveux. Anastase laissa faire son ami non sans ressentir une mauvaise augure. La présence de cette jeune femme ne lui plaisait guère.

— N'ayez pas peur, déclara Anthon à la jeune femme. Nous allons vous sortir de là.

Cette dernière hocha fébrilement la tête en acceptant de relever sa tête de sa cachette.

— Comment vous appellez-vous?

— Jo... Johana Carey.

Le visage d'Anthon prit une expression dure et mystérieuse. Il détestait voir des créatures frêles et innocentes se faire violenter par des brutes de cartel.

— Que faites-vous? Lui demanda t-elle d'une voix inquiete en le voyant défaire les liens qui lui liaient aux pieds de la table.

— Je vous sort de cet endroit merdique miss Carey !

— Vous... Allez vous en! C'est dangereux il va vous tuer!

La voix hystérique de la jeune captive alerta Anastase qui s'avança à son tour dans la pièce. Elle regardait un point de la pièce avec insistance comme si le diable y était caché. Et ce point était précisément: derrière la porte.

Tout d'abord il fallait qu'il soit prudent. Maintenant il était sûr qu'il s'agissait d'un guet-apens dans lequel Anthon et lui étaient tombés comme des débutants. Mais il y avait quelque chose de positif: la jeune femme avait parlé au singulier. Donc leur homme était à coup sûr seul. Mais sans effilocher la possibilité qu'il soit armé et peut-être détenait-il un explosif. Dans son revolver, il ne disposait que d'une seule balle, il devait donc en faire bonne usage. En d'autres termes, il devait se laisser agresser par se criminel et ensuite le désarmer afin de ne prendre aucun risque. La vie d'une jeune femme était en jeu ainsi que celle de son meilleur ami. Et pis il y mettait un point d'honneur car Gwen était déjà orpheline, hors de question qu'elle perdre aussi son seul et unique frère.

En rabattant brusquement la porte, il esquiva de justesse le coup que l'homme derrière la porte s'apprêtait à l'assaillir. Le duel fut rude et rapide, il arracha le détenteur de bombe qu'il tenait et le jeta à Anthon. Puis d'un coup sec il fracassa le nez de son adversaire qui poussa un gémissement de douleur. Puis le reste se passa diligemment: Il sentit une brûlure au visage, et le déclic d'une arme avant qu'une balle ne retentisse et finisse sa course dans son épaule. Anastase jura en russe et eut l'habileté de prendre son arme et de tirer son unique balle à la tête de son adversaire. Avant de perdre conscience.

Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant