Chapitre XXXVII.

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Après avoir quitté la chambre où il avait laissé la jeune femme se changer, Anastase retourna dans le jardin et ramassa le cahier qu'il avait laissé tomber quelques minutes plus tôt. Il l'ouvrit au hasard et ce qu'il vit le stupéfia : un croquis de lui torse nu. 

Sa main trembla et une émotion étrange le traversa. Il esquissa un sourire malicieux et referma le cahier. César arriva près de lui au même moment.

— Tu as besoin de mes services ? Avança ce dernier en observant d'un air surpris le portillon ouvert.

— En effet,  referme moi ça s'il te plaît,  dit-il en lui indiquant le passage. Et fais en sorte que rien... Je dis bien rien ne puisse jamais l'ouvrir de quelque manière possible.

Il n'attendit pas de réponse et prit congé tenant fermement le cahier de la jeune femme dans sa main.

***

La jeune femme attachait ses cheveux lorsqu'il revint dans la chambre. Il s'approcha d'elle en prenant soin de lui dissimulé son carnet. Il glissa l'objet sous les draps et enlaça la fine taille de Gwen. Elle frissonna dans ses bras. Il retira l'élastique qui nouait ses cheveux et déposa un baiser dans son cou. Elle se retourna pour le regarder dans les yeux. Elle n'avait jamais vu si bel homme se dit-elle. Il était l'image même de la perfection, de la beauté mal, viril et indomptable.

— Prête pour un anniversaire de rêve ? Lui dit-il en prenant ses poignets dans ses mains.

Le cœur gonflé d'émotion, elle acquiesça ne sachant trop dans quoi elle s'engageait.

— J'ai une surprise pour toi, lui avoua t-il en déposant un baiser sur son poignet.

— Encore ?

Il aurait voulu lui crier que la surprise de l'aube n'était qu'un auspices de ce qu'il avait préparé pour elle en ce jour.

— Tu n'es pas au bout de tes surprises moya krasavitsa. 

Sans lui laisser le temps de répliquer il l'entraîna avec lui hors de la chambre. Il dévalèrent les escaliers en trombe. Mais Gwen l'arrêta dans le hall :

— J'ai promis d'aider ta mère pour le dîner, lui informa t-elle.

— Ma mère comprendra, lui dit-il sans se démonter.

— Mais...

— C'est ton anniversaire, tu n'as pas à faire quoi que ce soit. Trancha t-il. Elle se débrouillera.

— Mon fils a raison, intervint soudainement Phœbe. Allez vous amuser je me charge de tout.

Un sourire victorieux aux lèvres, le russe la laissa un instant pour faire la bise à sa mère.

Spasiba, lui dit-il.

Puis il lui prit à nouveau la main et ensemble il quittèrent le manoir. Il la guida vers un sentier couvert de neige où elle eut du mal à marcher. Il grimpèrent une colline glissante et pour l'empêcher de tomber il la porta dans ses bras. Une fois au sommet, il la déposa à terre. De là où ils étaient, il était possible de voir le manoir et l'immense étendue de forêt qui l'entourait. La vue était à coupé le souffle.

— C'est magnifique, murmura t-elle.

Elle se retourna et vit l'homme près d'une grosse caisse en bois. Elle s'avança et le lança un regard interrogateur.

— Ouvre la, se contenta t-il de dire.

Elle obéit et entrouvrit le coffre. Elle plissa le front en voyant du matériel de ski: des vêtements en blouse, des lamelles de bois et des manches pour skier.

Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant