Chapitre XXVIII.

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Émergeant de son sommeil par des bruits de voix rocailleuse,  Gwen se redressa sur les couvertures fraîches et parfumées. Elle s'étira longuement et étouffa un bâillement. Clignant des yeux pour s'habituer à la lumière, elle distingua un corps imposant et vêtu de noir. La silhouette était posté devant la baie vitrée et semblait être en pleine communication téléphonique. Elle se frotta les yeux, pensant être victime d'hallucination mais il n'en était rien. Anastase Kozlov était bien réel. Impeccablement vêtue d'un costume sombre, sa carrure mettant à mal les coutures fines de sa chemise. Elle baissa le regard troublé par cette vue mais lorsque ses yeux se posèrent sur sa poitrine dénudée, elle ne put réprimer un cri d'effroi. Elle remonta les couvertures sur sa poitrine et chercha désespérément ses vêtements. Les souvenirs de la veille lui revinrent en mémoire: Elle dans les bras du milliardaire. Ils s'étaient embrassés à en perdre haleine. Ses mains expertes l'avaient prodigué la plus merveilleuse des caresses. Et elle s'était sentie plus vivante dans ses bras. Mais il était parti sans lui fournir d'explications, la laissant sur cette faim perpétuelle.  Elle s'était alors endormie dans l'attente de son retour.

— Bonjour.

La voix du russe résonna comme un murmure dans son oreille et comme une caresse sur sa peau. Elle tressaillit surprise de le découvrir au pied du lit.

— Bonjour, murmura t-elle d'une voix à peine audible.

L'homme eut un sourire mutin. Il s'approcha d'elle et sans crier garde s'empara de sa bouche avec ferveur. Elle répondit à son baiser guider par une force invisible.

— Tu es magnifique au réveil, lui sursura t-il contre ses lèvres avant de la mordre furtivement.

Il s'écarta d'elle et prit le plateau posé sur la table de chevet. L'odeur des tartines grillées et du café chaud titillèrent l'odorat de la jeune femme. Il prit une tartine et l'invita à y goûter ; ce qu'elle fit non sans ressentir des papillons dans le ventre. Il lui fit prendre son petit-déjeuner avec délicatesse et insista pour qu'elle mange tout.

— Parfait ! S'exclama t-il lorsque le plateau fût vide.

— Je ne vais plus avoir faim de la journée, souligna t-elle amusé.

Il lui rendit son sourire et déposa un furtif baiser sur ses lèvres immaculées de confiture.

— Viens.

Il la tira hors du lit et la guida vers la salle de bain. Sans une once de honte, elle se tint à moitié nu devant lui et obéit à ses moindres mots. Il lui retira sa culotte et la fit asseoir dans la baignoire parfumée de senteurs enivrantes. Il la lava précautionneusement faisant glisser sur sa peau l'éponge savonneuse avec lenteur. La situation était au comble de l'érotisme ; lorsqu'il insinua sa main entre ses cuisses, elle ferma ses jambes d'instinct mais les rouvrit la seconde suivante. Elle lutta contre les ondes de plaisir qui la transperçaient  et se mordit la lèvre pour ne par crier son plaisir. Il l'aida ensuite à se rincer et l'enveloppa dans une serviette chaude et confortable. Quant à lui, les éclaboussures d'eau avaient mouillé sa chemise.

— J'ai demandé à César de te trouver des vêtements confortables pour la journée, commença t-il en essuyant ses cheveux humide.

— Vou... Tu n'aurais pas dû, bredouilla t-elle troublée par le tutoiement qu'il avait désormais instauré entre eux.

— Je doute fort que ta robe eut été convenable pour le boulot.

Cillant décontenancé, elle s'écarta de lui .

— On est lundi ! S'écria t-elle.

— En effet.

Elle le foudroya du regard.

Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant