Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).

Chapitre X.

Le lendemain, c'est le coeur lourd que la jeune femme dû faire ses au revoir à son amie.

— Tu vas énormément me manqué, sanglota Julia en la serrant dans ses bras.

— Toi aussi, répondit t-elle en larmes.

— Es-tu certaine de faire le bon choix? Partir dans un pays inconnu avec un homme que tu connais à peine.

— C'est toi qui m'a dit d'aller de l'avant.

— Avec un autre homme pas avec celui qui t'as brisé le coeur!

La jeune femme fit la moue lasse d'entendre les mêmes mises en garde depuis huit ans. Elle en avait marre qu'on lui traite comme de la porcelaine fragile et précieuse. Elle était grande, forte et capable d'assumer ses choix. Que pensaient-ils? Qu'elle allait tomber dans les bras du milliardaire à la première occasion? Si toute fois il y en avait une.

— Et comment faire pour la maternelle? S'enquit Julia.

— Oh j'irais voir madame Nolan en partant.

Un bruit de klaxon résonna dans le silence du cartier.

— Ton loup russe est là! S'exclama son amie après avoir jetter un coup d'oeil par la fenêtre.

En effet, Anastase Kozlov était là, adossé contre sa voiture, dans ses traditionnels habits anthracite. Il avait ajouté à cela une paire de lunettes noir, qui ajoutait à son aura menaçante une pointe de mystère.

— Fil avant qu'il ne fasse fouiller tout l'immeuble, lui prescrivit sa colocataire.

La jeune femme obéit en réprimant son angoisse. Elle n'était pas s'en ignorer que la presse lui avait qualifié d'impatience et impétueux. Des caractéristiques à ne pas prendre à la légère puisqu'il les avait affirmé bon nombre de fois devant les caméras.

En arrivant au hall, tel fut sa surprise de constater que l'énigmatique homme d'affaires russe s'y trouvait déjà. Entrain de scruter les moindres recoins.

À sa recherche? Sans doute songea t-elle.

Lorsque ses yeux la trouvèrent enfin, elle sentit un frisson étrange parcourir son échine. Il s'approcha d'elle en une foulé et s'empara de sa valise. Il prit sa main dans la sienne et l'entraîna hors du bâtiment.

— Mon cadeau vous a-t-il plu? S'informa t-il en plaçant la valise dans le coffre.

Elle avait perdu l'usage de la parole tant la brûlure qu'avait laissé l'empreinte de sa main sur la sienne la démangeait.

— Ce n'était pas nécessaire, s'éfforça t-elle à répondre pour ne pas paraître ridicule.

— Je tenais tout de même à vous l'offrir.

— Je vous le rendrai lorsque j'en achèterai un autre.

Il haussa un sourcil amusé tout en lui ouvrant la portière. Peu habitué à tant de civilité, elle s'emproupra de confusion en montant dans la luxueuse voiture. Suivit de l'homme dont la haute stature effleurait presque la carrosserie.

— Conduis nous à l'aéroport, déclara t-il d'une voix tendue au chauffeur.

— Non ! S'écria la jeune femme. J'ai quelque chose à faire avant.

L'homme lui lança un regard interrogateur impatient de connaître ce qu'elle avait de si urgent à faire.

— Je... Je n'ai pas prévenue la directrice de mon départ, ajouta t-elle.

— Inutile c'est déjà fait, argua le milliardaire en reportant son attention sur le chauffeur. Démarres César.

Elle écarquilla les yeux étourdite par cette aveu.