Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).

Chapitre XXXVI.

Après cette surprise, la jeune femme se rendormie quelques minutes plus tard dans les bras du russe qui la berçait. Sans s'en rendre compte, elle avait pleuré de bonheur et de tristesse ; de bonheur parce que cette délicate attention de la part du russe l'avait énormément ému, et de tristesse parce que autrefois son frère était le premier à lui souhaiter un joyeux anniversaire. Il la réveillait dès minuit pour la taquiner et lui chanter un Happy birthday en italien. Et elle adorait l'écouter jusqu'à ce qu'elle retombe de sommeil au son de sa voix. Alors il raccrochait et quelques heures plus tard, il était à Londres pour célébrer ce jour avec elle. En serait-il de même cette fois ? Elle l'ignorait et cette incertitude la meurtrisait.

Réveiller par les premiers rayons de soleil qui s'infiltraient à travers les rideaux, Gwen se redressa sur les couvertures et s'étira longuement. Elle réprima un bâillement et passa une main dans ses cheveux emmêlés pour les ordonner. Mais rien y fit, ils étaient indomptable. Scrutant attentivement la pièce vide, elle se souvint des événements de la veille et son visage s'illumina d'un sourire béat. Elle se laissa transporter quelques instants dans le tourbillon du souvenir mais un doute immense l'étreignit : Et si elle avait rêvé ? Le visage assombrit par le doute, elle sauta du lit et se figea lorsque sous ses pieds elle ressentit une texture soyeuse lui caresser les orteils. Baissant la tête, elle remarqua que le sol était encore plein de rose rouge, seul les bougies avaient été enlevés. Elle soupira de soulagement : elle n'avait pas rêvé !

Garant devant le St.Pétersbourg Hause of Books, Anastase se demanda bien se qu'il allait offrir à la jeune femme. Jamais encore il n'avait été si stressé à l'idée d'offrir un cadeau à une femme et jamais il n'avait eut besoin de le faire. Certes, il y avait sa mère à qui il offrait quelques diamants mais il n'avait pas besoin de réfléchir lorsqu'il s'agissait de sa mère. Car il savait que peu importe ce qu'il lui donnerait elle serait comblée. Mais là il était question de Gwen... de ses préférences à elle. Qu'est-ce qui lui ferait plaisir ? Un beau collier serti de diamant ? Ou alors un présent très dispendieux qui remplira ses yeux bleus d'admiration ? Expirant de frustration il frappa son front contre le volant plusieurs fois. Si seulement elle était comme les autres femmes ! Il ne prendrait pas tant de temps à réfléchir ; un bijou aurait largement fait l'affaire. Mais Gwen n'était pas comme les autres femmes, et elle méritait un cadeau infiniment précieux. Ce qui toute fois ne résolvait pas son problème car il ignorait toujours quoi lui offrir. Et dire qu'il errait de boutique en boutique depuis des heures !

Sachant pertinemment qui lui sauverait de cette impasse, il prit son téléphone et chercha le numéro de Anthon.

— Allô ?

Il avait répondu instantanément.

— Je ne te dérange pas j'espère ?

À travers le combiné il pouvait écouter la respiration saccadée de son ami: soit il venait de faire du sport... soit c'est un autre genre d'activité physique qu'il était entrain de faire.

— C'est l'anniversaire de Gwen aujourd'hui, commença t-il.

— Je sais, lui répondit Anthon dans un grognement. Pour qui me prends-tu?

Le russe préféra ne pas répondre à cette question.

— Je souhaite lui offrir quelque chose mais j'ignore quoi, avoua t-il.

— Gwen est simple alors n'exagère pas c'est tout. Elle adore la lecture et l'art, un livre de cuisine ou une poupée russe devrait faire l'affaire.

Anastase grimaça. C'était beaucoup trop modeste pour la jeune femme. À parement il n'obtiendrait aucune aide du côté de Anthon.

— Tu compte venir au gala organisé par mes parents à Noël ? S'enquit-il pour changer de sujet.

Anthon ne répondit pas immédiatement à sa question. Il crut même un instant que celui-ci n'avait pas compris, il s'apprêtait à répéter quand Anthon se décida enfin à rompre le silence. Mais contrairement à ce qu'il pensait son ami ne répondit pas à sa question.