Chapitre XLVI.

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La tête posée sur le torse musclé de son amant, la jeune femme écoutait les battements singuliers de son cœur.  Un cœur qui battait pour elle. Se redressant sur son coude, elle admira ses impressionnantes épaules encore plus intimidantes lorsqu'il était dans cette pose ; les mains derrières la nuque.

— Tu es magnifique, lui dit-elle en faisant courir un doigt sur sa peau nue.

Il exhala un soupir et se redressa pour prendre sa nuque et attirer son visage vers le sien. Doucement, il prit sa bouche et lui donna un doux baiser. Elle y répondit avec ardeur mais mit un terme à leur étreinte lorsqu'elle sentit la main insidieuse de l'homme remontée le long de sa jambe.

— Il faut que je te parle, dit-elle en s'asseyant sur lit.

— Plus tard, grogna t-il. Pour l'instant j'ai envie de te faire l'amour à nouveau. 

Il fit couler sur son corps un regard brûlant et c'est à cette instant qu'elle prit conscience que le drap avait glissé et dévoilait son corps jusqu'aux hanches. Elle s'empressa de le faire remonter.

— Tu veux vraiment parler alors qu'on pourrait mieux faire ? Argua t-il  mécontent. D'accord je t'écoute, tu as cinq minutes avant que je ne te renverse sur ce lit.

Il se rallongea dans sa position initiale et l'invita à parler d'un signe de tête.

— Je t'ai menti, commença t-elle.

Il arqua un sourcil intrigué et sceptique.

— À quel propos ?

— Je n'ai pas passé la journée à la villa. Je suis allée rejoindre Alan dans un pub en ville.

Elle vit la mâchoire de l'homme tressaillir, ses yeux s'assombrirent et il se redressa de manière si brusque qu'elle sursauta.

— Pourquoi ? Je t'avais interdit de le revoir !

La rage contenue dans sa voix lui donna des frissons.

— Il voulait s'excuser pour son comportement et me donner des informations sur l'homme qui me veut du mal.

Anastase se retint de justesse de ne pas la secouer violemment pour lui remettre les idées en place.

— Et tu as vraiment cru qu'il était sincère ? S'enquit-il avec sarcasme. Tu es vraiment naïve si tu pensais qu'il se confierait.

Il bondit hors du lit.

— Je sais. Mais tes sbires m'ont suivis et sont intervenus, se défendit-elle.

— Mes sbires ?

— Zach et Tom !

— Encore heureux qu'ils soient venus à temps ! Et ce ne sont pas mes sbires mais tes gardes du corps.

Il se tenait debout au pied du lit dans toute sa nudité pas le moins du monde gêner.

— Te rends tu compte du risque que tu as prit ? Tu aurais pu te faire kidnapper.

L'idée de se retrouver ligotée lui donna des sueurs froides. Avait-elle vraiment été si stupide ? Une partie d'elle voulait encore croire que ce n'était qu'un malentendu ; qu'Alan n'avait rien avoir avec la mafia et qu'il était juste frustré.

— Peut-être que si tu me fournissais un peu plus de détails je comprendrais, lui reprocha t-elle.

— Alan travaille pour l'homme qui veut te kidnapper et je ne veux plus que tu l'approches. Est-ce suffisant comme détail ?

Elle se mordit la lèvre en proie à une vive inquiétude.

— C'est pour ça que tu étais étrange ce soir ? Déduit-il.

Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant