Chapitre XXXIV.

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Coucou désolée pour le retard. J'ai eut un petit problème dans l'écriture. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur et que le chapitre vous plaira. Bisous !

    Fouillant dans ses affaires une tenue adéquate pour le dîner, Gwen ne remarqua pas l'arrivée du russe dans la pièce. Ce ne fût que lorsqu'elle eut la désagréable impression d'être épier qu'elle se redressa et s'immobilisa. Anastase était là, appuyer contre la porte. Il était déjà prêt remarqua t-elle à son accoutrement impeccable d'homme d'affaires. Et elle qui était encore en peign...

Elle n'alla pas au bout de sa pensée et accourut vivement vers la salle de bain. Il lui barra la route avant qu'elle ait pu atteindre son objectif.

— Pousse toi! Lui intima t-elle.

Il rehaussa un sourcil narquois.

— De quoi as-tu peur ? Après tout c'est pas comme si je ne t'avais jamais vu nu.

Le rouge lui monta aux joues et elle se recula vivement pour mettre de la distance entre eux.

— Inutile de le préciser, dit-elle avec un cynisme qu'il la stupéfia elle-même. Tu as dû voir une multitude de femmes dénudées, une de plus ne fait aucune différence.

Il s'approcha d'elle telle un prédateur .

— C'est vrai mais aucun ne m'a jamais autant obsédée que le tien.

Cette phrase l'embrassa tout entière à tel point qu'elle perdit l'équilibre. Mais avant qu'elle se s'effondre face contre terre, deux bras puissants l'enlaçaient pour l'empêcher de tomber.

— À quoi joue tu? Lui demanda t-elle dans un souffle.

Il effleura ses lèvres d'un furtif baiser et la libéra de son emprise. Ce soudain changement d'humeur la troubla plus qu'elle ne l'aurait souhaité. Il ouvrit le dressing et là une rangée de vêtements d'une somptuosité incomparable s'alignaient admirablement. D'une part il y avait des vêtements d'homme : costumes et tenues décontractées , et de l'autre il y avait des tenues de femme ; des vêtements qu'elle reconnut puisqu'elle les avait essayé à Moscou. Il choisit une robe en satin noir et un fourreau blanc. Il disposa la tenue sur le lit près d'elle :

— Je pensais qu'on dînait à la maison ce soir, souligna t-elle.

— C'est le cas.

Il jetta un coup d'œil à la montre de son poignet et fourra ses mains dans ses poches. Il sembla hésiter avant de déclarer :

— Tout le monde pense qu'on sort ensemble.

— C'est de ta faute !

Il soupira et se pencha au-dessus d'elle.

— Tout le monde sauf mon père, rectifia t-il. Il faudra le convaincre par tous les moyens.

Elle le dévisagea consterné. Il avait dit ces mots en glissant un regard des plus brûlants sur son corps qu'il était impossible d'ignorer le sous-entendu.

— Il est hors de question que je couche avec toi!

— Pas besoin d'atteindre de telle extrémité, quelques langoureux baisers et des regards adorateurs suffiront.

— Je refuse de jouer cette comédie !

Cette fois c'est lui qui la dévisagea avec mépris.

— Si je fais cela c'est pour rendre ton séjour ici moins pénible car mon père n'aura aucun pitié pour toi.

Un frisson d'horreur la parcourut tout entière. La perspective d'être le bouc émissaire de cet homme aigri ne l'enchantait guère.

— Je sais que tu me déteste mais fais un effort ce soir, ajouta t-il avant de claquer la porte derrière lui.

Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).Où les histoires vivent. Découvrez maintenant