En entendant les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, Gwen quitta la cuisine huppée de la suite une vive inquiétude au fond du cœur. Elle se présenta devant l'homme qui lui couva d'un regard incrédule avant que celui-ci ne soit attiré par le bruit du minuteur émanant de la cuisine. Il arqua un sourcil, tout en traversant la pièce en deux enjambées pour se retrouver près d'elle. Il jeta un regard noir sur l'état pittoresque de la pièce. Honteuse et rouge jusqu'à la racine des cheveux, elle allait partir lorsqu'une poignet ferme lui retint.
— Je peux savoir ce qui se passe ?! Clama t-il comme un coup de tonnerre.
Gwen frissonna de peur.
— J'attend une réponse, souffla t-il.
Le minuteur bipait toujours, indiquant que la cuisson était à point. Mais ni elle, ni l'homme ne semblait s'en soucier. La jeune femme hoqueta en essayant de retirer son bras... Mais la main ferme de l'homme la maintenait telle des menottes.
— J'ai simplement fais la cuisine, gémit-elle en une grimace.
Un éclat fugace et étrange traversa les pupilles glaciales de l'homme. Il desserra légèrement sa prise sans pour autant la relâcher.
— Vous avez cuisiner? S'enquit- il sceptique.
Elle acquiesça faiblement. Son visage joufflu était dangereusement proche du sien.
— Pourquoi avoir fait une stupidité pareille? Si vous aviez faim, appeler le personnel aurait été beaucoup plus simple, argua t-il.
Elle jeta un coup d'œil au livre posé sur la table de cuisine et grimaça. Elle n'était pas certain que le personnel puisse lui concocter une spécialité russe comme le Bœuf Stroganov qu'elle venait de faire.
— J'ai d'avantage la sensation qu'un troupeau de bisons à traverser cette pièce qu'autre chose ajouta t-il.
Soudain, Anastase fut paralysé par l'odeur familière qui titilla ses narines. Il fronça les sourcils et plongea son regard dans celui de la jeune femme.
— Qu'avez-vous cuisiner?
Il la vit ciller décontenancée avant de répondre d'une voix mal assuré:
— Un bo... bœuf Stroganov. Mais il est déjà entrain de brûlé, souligna t-elle.
L'homme la relâcha brusquement et se précipita vers la gazinière. Il atteignit les feu en râlant en russe. Lorsqu'il fit sortir le plat du four, une fumée blanche et une odeur de brûlé emplie la pièce.
— J'ai bien peur que ce ne soit plus comestible, dit-il en revenant près d'elle.
Il avait pris le livre sur le guide de Russie avec lui, et l'examinait d'un oeil espiègle.
— C'est un délicieux dîner de fête que vous venez de carboniser miss Milan! S'exlama t-il.
Elle le foudroya du regard. Il ne manquait pas de toupet cet homme.
— Je vous signale que c'est de votre faute! S'écria t-elle en touchant sans le vouloir le torse musclé de l'homme avec son doigt.
Il esquissa un fin sourire alors que ses rougeurs s'étaient accentués.
— Et si votre cuisine est dans cette état, c'est parce que j'ignorais où était placé les ingrédients et donc j'ai farfouiller un peu partout voilà tout.
— Soit ! Répliqua t-il en lui rendant le livre, j'apprécierait mieux que vous demandiez la permission la prochaine fois.
Gwen battit des cils étourdie par cette ordre qui en disait long sur son séjour en compagnie de cette homme froid et méprisant.
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Un Indomptable désir(Sous protection du milliardaire).
Romansa"Gwen Milan" Pourquoi le destin lui mettait-il encore sur le chemin de cette fille. Qui d'ailleurs était devenu une jeune femme magnifique et très attirante. Telles sont les émotions que ressent Anastase lorsque la silhouette gracile et fragile de l...